Perdu et retrouvé [EN PAUSE]

Chapitre 3

Pdv Marilyn

Ma nuit fut mouvementée avec la peur et l'angoisse d'être retrouvé par mes géniteurs... J'aimerais tellement que ma meilleure amie soit là, pour me conseiller, m'aider face à cette situation compliquée. Mais elle doit sans doute être toujours à Lyon avec son mec...mais est-ce qu'elle est encore avec lui? Oh!ça m'énerve je déteste penser à tout ça.
Je demanderai à Tobias s'il a de ses nouvelles.

Je me leva en m'aidant de mes coudes. Même avec la faible luminosité , je peux apercevoir l'horloge qui indique 5h00.
Encore 3 h00 à attendre l'arrivée de Tobias.

Quand je l'ai vu, je croyais que j'allais mourir sur place. Quand il m'a parler, je voulais me cacher sous terre.
Pourquoi est-ce que j'ai vécu ça? Pourquoi il faut que je le retrouve après tant d'années d'absence.
"-Tu n'avais qu'à pas partir sans lui !", me dit ma conscience.
-"Oh, la ferme toi!"

Je jeta un nouveau regard vers la fenêtre et l'horloge. 5h44 et le soleil commence à se lever. J'allume la lampe qui se trouve sur ma petite table.
Ma chambre a toujours cette teinte blanche comme un cachet d'aspirine. J'ai toujours détester les hôpitaux. À cause de leur accueil, de leurs longs couloirs blancs où des vies disparaissent sous le son des ambulances postés à l'entrée des bâtiments et aussi car j'ai perdu une personne chère à mes yeux dans ces couloirs....

Mon ventre me fit revenir à la réalité . Je n'avais rien mangé depuis hier matin et la nourriture de l'hôpital est belle et bien infecte comme on peut le dire. Une petite virée nocturne pour m'acheter des Kinders au distributeur me ferait le plus grand bien. Cela me fera penser à autre chose.

Je me leva avec difficulté.Sous mon poids, mes jambes semblaient être des montagnes de cotons qui vont s'effondrer à tout moment. Je m'accrochais aux rideaux qui semblaient être la seule chose qui puisse me faire tenir debout sans que je me casse la figure avec élégance.

J'avançais lentement vers la porte, regardant tout droit. Arrivé près de la porte, une douleur venant de mon avant- bras me fit chanceler.
Ma vue devient flou et mes jambes me lâchèrent. Mon corps se fracassa dans un bruit sourd.
Pas ça, pas maintenant....

Ma vision parti comme mon souffle.