9-Retrouvailles

31 2 0
                                    


.
. .
Jace marche devant moi, Alec et Izzy derrière. Izzy a peur que je refasse du mal à son frère. Il n'avait qu'à pas me menacer avec son arc.

Ils me conduisent dans leur soi-disante "maison". J'ai laissé ma voiture près de l'autoroute, dans une station service. Le trajet se déroule en silence, même si des plaintes provenant d'Alec, nous font penser qu'il faut arrivé le plus vite possible à l'Institut pour le soigner.

Jace me prévient qu'ils ne restent que quelques mètres avant d'y arriver. Je jette un regard derrière et remarque qu'Izzy a de plus en plus de mal à aider son frère à marcher. Je ralentis jusqu'à arriver à leurs hauteurs.

Izzy est rouge comme une écrevisse, des perles de sueurs ruisselant sur son visage.

-Tu veux que je t'aide?; lui demandais-je en la regardant.

- Non merci, comme tu peux le voir tout se passe bien.; dit-elle essoufflé.

-Laisse moi faire; lui-dis je en la poussant.

Je passa mon bras droit dans le dos d'Alec et je répéta la même opération avec mon bras gauche pour les jambes d'Alec. Je le souleva du sol. Il gémit.

Izzy me jeta un regard reconnaissant et partit rejoindre Jace.

Nous continuons notre route dans des ruelles de la ville parisienne. J'évite d'attirer l'attention si l'on croise des terrestres comme ils les surnomment.


On tourne à droite pour se retrouver dans une ruelle qui débouche vers un parc fermé et en mauvais état. Il avait dû être il y a quatre ou cinq ans. L'eau du lac commence à devenir marron, des herbes folles poussent sur la pelouse, les arbres perdant leurs feuilles. L'automne arrive, enlevant le soleil et la vie aux plantes du parc.


Je me souviens être aller ici, quand j'étais petit, avec mes parents. Au souvenir de mes parents, mon coeur se resserra et des larmes me brouillèrent la vue.

Alec recommença à bouger dans mes bras. Je lui jeta un regard qui lui disait de s'arrêter sinon je le laisserait tomber par terre et partirait. Il arrêta de se tortiller comme un vers et me donna un coup dans les côtes.

Retiens toi.

  Je suivis Jace qui se dirigea vers une cathédrale. Il n'y avait pas de cathédrale dans ce parc quand j'étais petit.


Plus on se rapproche de la cathédrale , plus je me demande comment cela va se passer. Jace arrivé à la porte , donna trois coups légers dessus. La cathédrale était d'une couleur jaune doré, grâce aux projecteurs disposés de par et d'autres de l'établissement. Une grande fenêtre prenait toute la place au premier étage de la cathédrale. 

*
* *

La porte s'ouvrit dans un bruit macabre, laissant place  à une jeune femme. Elle parla à Jace, me désigna du doigt et s'avança vers moi d'un pas assuré, Jace sur ses talons.


-Passe moi Alec.; m'ordonna Jace. Il fit signe à Izzy d'aller vers la porte. Il aida Alec à marcher sur ses deux jambes sans trébucher.


Je restais planté là avec la jeune femme. Ses yeux inspectait chaque parcelle de mon visage et plus. Je l'inspecte à mon tour. Elle doit avoir la trentaine, a de longs cheveux couleurs noisettes, une peau mate et des petits yeux couleurs noirs de jais.  Elle ressemble énormément à ma mère.

Les mêmes yeux, le même visage.

Mais cela ne peut pas être elle.

Elle est morte comme mon père.

Brûlés par les feux de l'enfer devant moi

Des fantômes de mon passée qui ressurgissent.


*
* *



Sa main se déplaça vers mon visage. Je recule instinctivement pour éviter tout contact avec cette personne. Son visage reflète sa stupeur. Mais cette émotion s'évapore pour laisser place à un visage neutre, vide de vie.

Izzy se dirige vers nous. La jeune femme a suivit mon regard et mit son bras  devant Izzy en faisant le geste "stop" de la main. Izzy s'arrête et me regard avec interrogation. Je lui renvoie la même chose. Que me veut cette jeune femme?



-Bonjour Tobias.; dit-elle avec une voix fluette.



-Comment connaissez vous mon prénom?; l'interroge-je.


-Tout le monde connais ton prénom ici.


-On peut rentrer à l'intérieur, on est quand même trempé jusqu'au os et je n'ai aucune envie de tomber malade.; dit Izzy en nous jetant un regard.


Izzy se dirigea vers le batiment , je la suivis , l'inconnue sur mes talons.

Mettre la musique


Nous fûmes accueillis dans la cathédrale par une double porte. Izzy le poussa. Je fus choqué. Ce n'était pas une église mais un repaire comme on peut voir dans les séries policières du futur. La technologie avancé avec un grand écran au milieu de la salle. Des milliers de personnes travaillent et ont tous des signes assez étranges sur leurs corps. .On dirait les mêmes tatouages qu'on Alec, Izzy et Jace. On dirait une secte, pitié que je ne sois pas tombé dans  une .

-Ici c'est la salle centrale où on effectue des recherches pour savoir quand est-ce que les Demons attaqueront. J'ai oublié de te présenter la femme qui t'a parlé .dit-elle en se mettant la main sur le visage. Je te présente Méli, qui dirige l'Institut, c'est une des plus grandes chasseuses d'Ombres qui est existé dans le monde. Son mari est notre professeur de combat. C'est lui qui nous as tout appris. Je vais te le présenter.


Elle se dirige vers une salle fermée par deux portes coulissantes. Elle ouvre et se dirige vers un homme à la peau métissé et lui tapote l'épaule. Il se retourne et lui sourit. La serre dans ses bras, lui parle et lève son regard vers moi. Il arrête tout mouvement et se rapproche de moi. Son visage me rappelle quelqu'un mais une balafre défigure son visage . Il me serre contre lui, les larmes aux yeux. Après l'étreinte, il se tourne vers le hall et crie:

- Il est de retour ! Mon fils est de retour! Il est vivant!

Il se rapproche de la femme et l'embrasse fougueusement . J'aperçois Jace et Izzy côté-à-côte me lançant des regards interrogatifs. Ils regardent le couple et on l'air choqué de ce que vient de dire l'homme.

J'ai un déclic . Je me rapproche du couple et comprend enfin. Je les serre dans mes bras, espérant que ce ne sois pas un rêve. 




Mes parents sont vivants.




Imaginez que c'est Tobias et son père.

Imaginez que c'est Tobias et son père

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.




1048 mots

Perdu et retrouvé [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant