12.

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Arrivés chez lui, il m'attrape par la taille et me pousse sur son lit sauvagement. Je sens qu'il en meurt d'envie depuis que l'on a quitté cette bibliothèque. Le trajet fut interminablement long pour nous deux.
Il déboutonne sa chemise en face de moi, sans me quitter des yeux. Tandis que je jette d'un geste précipité mes chaussures à l'autre bout de la pièce en me léchant sensuellement les lèvres.

Il laisse tomber sa chemise au sol et s'élance vers moi avec un élan sauvage et pressé. Ses lèvres se posent directement dans mon cou, embrassant avec ardeur et fureur ma peau satinée. Damn. Il est doué.

— Tu es à mes ordres encore... souffle t-il

Il longe ma cuisse avec sa main, et colle son entrejambe contre ma fleur. Il bande bien plus que je ne l'aurai espéré. Comment en sommes-nous arrivés là ? Je caresse son corps épais et musclé, dieu qu'il est excitant. Ce gosse à tout pour lui.

La douceur dans ses baisers me rend nerveuse et laisse presque soumise face à lui. Je ne suis pas dans la douceur. Il ouvre mon pantalon et le baisse lentement, jusqu'à ce qu'il tombe au sol. Seul le bruit de nos baisers se font entendre dans la pièce, en plus des battements assourdissants venant de ma poitrine qui ne cessent d'augmenter. L'atmosphère s'est réchauffée, il aura suffit qu'il effleure ma peau, et voilà que je m'enflamme de désir pour lui. Ses yeux, ses cheveux, sa bouche je veux que tout ça m'appartienne. Sa douceur, sa tendresse, sa force, je veux qu'il soit mien. Plus que son corps, il est parfait.
Cependant, une sensation désagréable semble s'être collée au fond de mes pensées, une infime pensée qui refuse de partir et qui me donne l'impression que mon cœur est compressé entre deux plaques. Le souvenir de son mariage s'impose à moi. Il aura lieu dans deux semaines.

Il n'est pas à toi... Tu n'es qu'une pute...

J'ouvre alors les yeux d'un seul coup. Mon envie s'est freinée, mais il ne remarque rien.

Il garde cette éternelle tendresse dans ces gestes et ses lèvres embrassent avec hargne et douceur. C'est délicieux... Comment peut-il s'y prendre aussi bien en étant vierge ? J'ai l'impression de n'être qu'un monstre qui s'empare de sa vertu. Son corps grimpe un peu plus au dessus du mien et ses lèvres ne pendent qu'à une poignée de centimètres des miennes. Ses yeux rencontrent les miens. Il me regarde. Je le regarde. Notre regard s'enflamme aussitôt. Comme un courant invisible qui circulait de lui vers moi, et de moi vers lui.

Une flamme danse dans ses yeux noirs, je sens mon cœur s'agiter d'un seul coup à tel point que je sens ma gorge se nouer violemment.

— Je...

Ses doigts caressent la courbe de ma taille avec une lenteur mielleuse et je sens une vague de spasme bouleverser mon ventre. Cela en demeure si nouveau, que je crois en avoir perdu tous mes moyens en un instant. Je n'ai plus qu'à me laisse aller petit à petit, dans le sens du courant tout droit vers la source de plaisir.

On dirait que, une fois de plus, je perds le contrôle de la situation.

Il prend rapidement les devants et se met à embrasser mon ventre, à le dévorer de baisers, comme s'il espérait que cette chair ne soit rien qu'à lui. La touche qui me prend au cœur, c'est qu'il plante son regard dans le mien, ses épaules baraquées ondulent et m'enferment près de lui. Comme si j'étais la chose qu'il désirait le plus au monde à l'heure actuelle. C'est peut-être vrai, qui sait.

— Mon chéri ! Tu es là ?

Je panique. La voix de sa mère nous interrompt. Il se glace aussitôt. La poignée de la porte bouge mais elle ne s'ouvre pas.
Quand a t-il eu le temps de fermer à clé ?

— Ne fais pas de bruit. m'ordonne t-il dans un souffle

— Jungkook ?

Bon sang, mais on ne sera jamais tranquille à la fin ? Foutez-le-camp chère madame !

— Je révise maman. fait-il en me regardant

Il se met à sourire.

— Bon d'accord, je sors faire quelques courses à tout à l'heure !

Nous nous observons longuement. Les bruits de pas de sa mère s'estompent derrière la porte et finissent par s'effacer l'instant d'après. Il fait tard dehors, la nuit est tombée déjà et il doit certainement faire beaucoup plus froid que dans cette chambre dehors.

— Alors... Où est-ce qu'on en était ? Ah, oui.

Il se remet à califourchon sur mon bassin et approche sa tête de la mienne, il m'embrasse tendrement, si bien que mon envie revient au triple galop. Il écarte mes cuisses en passant sa main entre elles, et baisse son pantalon. Le tout sans trembler. Il progresse.

Ses gestes se font plus serein, plus confiant et il grogne en me pénétrant.

Il déchire mon teeshirt avec ses poings et à sa plus grande surprise découvre que je ne porte rien en dessous. Surprise ? Ses pupilles n'ont jamais été autant dilatées, il ne sait plus où donner de la tête. J'enroule aussitôt mes bras autour de son cou et me laisse aller de bon cœur. Je sens son érection grandir encore en moi, il prend de plus en plus de place. C'est à tomber par terre. J'ai besoin de m'accrocher à lui pour ne pas sombrer.

Je ressens une grande alchimie entre nos deux corps. Jamais avant je n'avais ressenti un tel vilain plaisir avec un homme. C'est... étrange.

Ses lèvres demeurent tout près des miennes et le son de ses gémissements graves et virils pénètrent tout droit dans mes oreilles, son souffle brûlant s'écrase en fracas sur ma joue, faisant voler mes mèches à chaque soubresaut.

Grâce à toi, il saura comment satisfaire sa future femme...

J'ouvre un œil, mon cœur est blessé par ma propre pensée. C'est carrément malsain. Quand soudain, il se redresse, me laissant voir sa musculature en plein essor. Il pousse un long râle avant de se retirer de moi.

— Tourne toi.

— Quoi ?

Je ne l'ai jamais vu avec cet air si autoritaire et si concentré. Il attrape mes hanches, sans me laisser le temps de discuter, et me retourne sur le ventre. Je reçois au même instant une gifle sur mon postérieur.

Je gémis et me mets à sourire.

— Tu es à moi.

Cette simple phrase a comme l'effet d'une bombe dans mon cœur. Au même moment, il s'enfonce en moi violemment et empoigne mes fesses.

C'est... divin.

Je peux sentir son buste se coller à mon dos, ses gémissements semblent signifier qu'il est arriver à la fin de son endurance. Malgré ça, il embrasse ma joue, comme l'aurai fait un homme fou amoureux à sa femme et rapproche ses lèvres entre ouverte de mon oreille.

— Je... je...

Je me mords la lèvre. L'instant d'après il se vide en moi, je me cambre et pousse un cris aigu, lui continue de donner quelques coups de reins pour faire sortir les dernières giclées de son lait.

J'aurai pris mon pieds comme jamais.

Sa femme aura beaucoup de plaisir avec lui...

Mes yeux tombent, je m'effondre sur son lit, il me rejoint, et remonte la couette sur mes épaules dénudées. Je peux sentir son parfum viril, épicé de mélanger au mien. Je souris automatiquement. Nous ne faisons qu'un.

Rapidement, une puissante fatigue me fait m'endormir. J'ai cru entendre Jungkook murmurer quelque chose mais hélas, je n'ai pu discerner ses mots.

***
HEY
Vous avez aimé ?

Désolé du léger retard
Je publie 🍋la suite🍋 demain normalement !

Zoubi

Dirty MoneyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant