Parti I : Fausse Accusation
Lundi 10 Septembre 2021, 13:15
Je me retrouve face au juge, encore une fois.
Je compte même plus le nombre de fois où je me suis retrouvée face à lui.
Je ne compte plus le nombre de journaliste.
Je ne me rappelle même plus comment j'en suis arrivé là.
Chapitre I
Vendredi 25 Novembre 2016, 05:17
Salut, c'est Gab.
Gabrielle.
Je rentre chez moi, comme d'habitude,
À l'heure où le soleil sort.
Je vie dans un endroit de ma ville, où les plus riches et les plus convoités refusent de mettre les pieds.
Enfin, vous connaissez le genre de clichés auxquels on est associés. Des quartiers qu'ils disent malfamés, sales et délabrés.
—
J'arrive en bas de mon bâtiment.
Celui ci me paraît immense vu du dessous. Depuis quand ont-ils repeint les murs en oranges ?
Aucune idée, il faut dire que mon attention n'est jamais porté par ce genre de détails.
Il faut dire, qu'à travers mes yeux je repeins le monde de gris.
Je monte les escaliers, chaque marche, chaque pas me paraît plus long que le précédent.
Devant le pas de la porte, j'essaie de mettre la clef dans la serrure.
Impossible.
Les clefs doivent sûrement déjà être dans la serrure.
J'entre.
Je ferme la porte.
À cet instant, je m'effondre sur le sol.
Un bourdonnement fort,
Si fort qu'il m'a fait tomber de mes jambes.
Je sens mon corps partir.
Il se fait porter. C'est peut être la fin ?
Est ce les anges qui viennent me chercher ?
Non c'est d'une trop grande violence pour des êtres si pur.
Oh je vois, les anges déchus m'emmène vers l'enfer.
Samedi 26 Novembre 2016, 08:30
En effet, je suis en enfer.
Ce ne sont pas les anges déchus qui m'ont mené jusqu'ici,
Mais les gardiens de la paix.
Qu'est ce que je fou ici ?
Enfermée entre quatre murs, des bureaux en guise de vue, de paysage.
Qu'est ce que j'ai foutu ?
Je me suis tant drogué que ça ?
Je me suis autant mise dans un état pitoyable ?
Le gardien de la paix, l'homme en bleu s'approche.
Celui ci me libère de mes quatre murs, et m'emmène m'installer,
Sur le décor que j'observais d'ici.
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Gab [Réécriture]
Kurgu Olmayan- Tu sais, c'est compliqué en ce moment, je peux rien faire, je me sens emprisonnée et prisonnière de moi même. - Je sais, toi et moi, on est pareil la dessus, puis je sais que c'est pas évident pour toi en ce moment, mais fais attention à toi ok...