Chapitre 3 : The little boy

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Je me réveillai en sursaut, pensant dans un premier temps à un cauchemar.
Lorsque j'ouvris mes yeux, je vis l'endroit insalubre dans lequel j'étais. Une cave humide et froide où des souris devaient certainement s'y plaire.
Je pris alors conscience de la réalité de ma situation. Je commençais à paniquée, à crier et à pleurer tout en voyant que mes mains et mes pieds étaient menottés et accrochés au mur de pierres froides derrière moi.
De grosses larmes coulaient à flots sur mes joues lorsque je me rappelai la scène d'horreur dont j'avais été témoin la veille.
Mes parents avaient été froidement tué, et je revoyais leur cadavre.
Je criais, de plus en plus fort, si bien qu'un homme vint ouvrir la porte de la gigantesque cave en face de moi.
Je repris ma respiration et m'arrêtai de crier en le regardant, espérant que l'on venait me sauver,  mais il n'en était rien.
Lorsque je vis que l'homme était celui qui m'avait kidnappé et tué mes parents je pris peur, j'étais terrorisée.
Je me levai rapidement, toujours en criant et en pleurant. J'essayais d'enlever les crochets de fixations qui m'empêchaient de partir alors qu'il s'approcha de plus en plus de moi.

« ASSIS TOI ET CALME TOI SI TU VEUX MANGER CETTE SEMAINE ».

J'avais si peur, j'étais si apeurée par cet homme que je me jetai presque par terre, les jambes contre ma poitrine. Je sanglotais et ne pouvais m'empêcher de trembler. J'abaissai le regard jusqu'au sol ne voulant pas croiser le siens.

« Je me nomme Fenrir GreyBack et te promets de te faire vivre un enfer sale petite infamie REGARDE MOI QUAND JE TE PARLE ».

Je tremblais si fort que mon corps semblait bouger sans que je ne lui en donne l'ordre. Je pris quelques secondes pour élever mon regard jusqu'à lui avec beaucoup de prudence et de réserve.
Il s'abaissa pour se mettre à ma hauteur et prit d'une main mes joues trempées par les larmes pour mieux me regarder.

« Tout compte fait, ferme les yeux si tu ne veux pas que je te crève ses ignobles yeux blancs ».

J'exécutai ses ordres sans tarder par peur qu'il ne mette ses menaces à exécution.
Mes yeux étaient si fermaient que cela me fit presque mal.
Il lâcha mon visage en me jetant au sol par la même occasion. J'étais si faible et apeurée que je ne pris pas la peine de me lever.

« Tes yeux, gardes-les fermé en ma présence. Si je les vois ne serait-ce qu'une fois de plus, j'en ferais mon dessert... Je ne pensais pas possible le fait de créer des impuretés pires que des sales sangs de bourbe ».

Je ne le voyais pas, mais je sentais son regard plein de haine et de dégoût posé sur moi.
J'entendis un objet en fer claquait sur le sol et contre ma jambe, ce qui me fit sursauter et mal, et du verre être posé à côté.
Je l'entendis partir après quelques minutes.
Après ça, j'attendis ce qui me semblait être plusieurs longues heures avant d'ouvrir les yeux. Je vis alors du pain rassis posé à moitié sur une petite assiette en métal et à moitié sur le sol poussiéreux, à côté d'un petit verre d'eau à peine remplit.
J'abaissai mon regard vers ma jambe et aperçu un hématome qui avait pris une couleur violette.
Après avoir pris le temps de regarder autour de moi, je pris le morceau du pain qui n'avait pas touché le sol et bu l'eau si rapidement que je m'étouffai presque avec.

Les premiers jours étaient les plus éprouvant psychologiquement et physiquement, mais avec le temps, j'ai fini par m'habituer aux menaces et aux coups.
Au début, je m'accrochais au souvenir heureux, mais ils ont tous finis par me rappeler la tristesse des moments que je vivais à cet instant. Me souvenir de mes parents, cela me rappelait qu'ils étaient morts, et c'était encore trop tôt pour moi, c'était trop douloureux. Alors, j'ai arrêté et j'ai commencé à imaginer Rémus qui venait ouvrir la porte de la cave pour me sauver. Je n'y croyais pas, mais ça me permettait de continuer à garder la face. L'espoir me permettait de survivre à ses moments de souffrance.
Parfois aussi, j'imaginais que ce n'était qu'un simple cauchemar, et que ma maman n'allait pas tarder à venir me réveiller, mais encore une fois, je n'y croyais pas.
Il y avait une seule chose qui me réconforter et qui était bien réelle. Au début, j'eus tout de même quelques doutes. Je pensais que mon esprit me jouait des tours et qu'il me faisait entendre des choses pour me divertir. Je pensais être folle et avoir des hallucinations, je pensais me sentir si seule, triste et apeuré que j'avais fini par imaginer un petit garçon qui jouait en haut innocemment, mais après plusieurs mois enfermée, j'ai fini par me rendre compte qu'il était tout ce qu'il y avait de plus réel.
J'entendais ce petit garçon jouer à l'étage au-dessus de moi. Un petit garçon dont le père l'avait interdit de descendre. Dans ces moments-là, je savais que GreyBack ne viendrait pas pour moi, alors je me permettais d'ouvrir les yeux.

Abominable Créature - Draco Malfoy [ EN COURS ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant