Abominable Créature - Draco Malfoy [ EN COURS ]

Chapitre 17 : I love him

Nous étions tous excités en apprenant les champions nominés pour le tournoi, Fleur Delacour représentant les Beaux-bâtons, Victor Krum pour les Durmstrang et Cédric Diggory pour Poudlard. Tout se passait bien jusqu'à ce qu'un quatrième nom sorti mystérieusement de la coupe. Le nom de mon frère et meilleur ami, Harry Potter. Il faut dire que cela ne me surprit pas tant que ça. Tous pensaient qu'il avait triché, tous même Ron. J'étais la seule et unique élève qui ne le pensait pas coupable de supercherie. Harry n'était pas capable d'une chose pareille, il était toujours comme poussé par le destin vers le danger. Quelque chose ne tournait pas rond. Quelqu'un avait mis son nom dans la coupe sans que personne ne soit au courant, cela ne faisait aucun doute. Et cette personne n'avait certainement pas de bonnes intentions envers Harry. Alors que le Gryffondor à lunettes se faisait harceler de tous les côtés par les autres élèves, j'étais la seule à lui apporter du soutien. J'étais peut-être un peu trop collante, mais je ne voulais pas le laisser seul face à cette épreuve.
Concernant ma relation avec Draco, elle évoluait et nous étions de plus en plus proche. Il m'arrivait même de temps en temps de le trouver drôle. Il m'aidait beaucoup et me faisait comprendre que l'amour que les gens autour de moi me portait était bien plus important que la haine des autres à mon égard. Bien qu'ils ne savaient pas que c'était moi, je pouvais toujours entendre dans les couloirs de vils rumeurs plus stupides les unes que les autres sur Hope Montgomery et sa mère. A chaque fois que je les entendais, je voulais me tourner vers eux et crier bien fort qu'ils avaient tort, qu'ils étaient loin de se douter de la vérité et qu'ils n'étaient qu'ignorant. Mais je ne pouvais rien faire mis à part courber les chines. Mon cœur se serrait à chaque fois et je contenais ma peine dans ma poitrine sans pouvoir un jour espérer la faire sortir à ma guise. Ma douleur face à ses mots poignants était comme un poison dont je ne pouvais me défaire et qui devenait à chaque fois un peu moins supportable.

Draco était là pour me persuader du contraire. Son amour grandissant à mon égard était cher à mes yeux. Partager des secrets avec quelqu'un rapproche ces deux âmes l'une à l'autre. Le fait que ce soit cette personne n'arrangeait rien et pourtant, je continuais tête baissée à me réfugier dans ses bras en fermant les yeux sur qui nous étions. Lorsque j'étais seule avec lui, tout ça n'avait plus d'importance. Je pouvais être qui j'étais sans avoir honte de rien.
Ce rapprochement entre lui et moi n'était pas passé inaperçu, bien que nous faisions comme si de rien était. Pansy Parkinson menait bec et ongles sa petite enquête. Sa jalousie à mon égard était-elle que je recevais en permanence des regards menaçants. Je n'y faisais pas attention, elle pouvait spéculer sur notre relation cela m'était égale. Je ne lui portais aucune attention avant et ce n'était pas aujourd'hui que les choses allaient changer.
Aujourd'hui était le jour de la première épreuve du tournoi. J'étais si stressée en apprenant qu'Harry devrait se battre contre des dragons, je ne pouvais pas supporter cette idée. Je n'avais d'ailleurs pas pu fermer l'œil de la nuit. J'aurais préféré de loin pouvoir me battre à sa place pour lui éviter de risquer sa vie. Enfin, je dis ça mais jamais je n'aurais pu en être capable. Harry avait le courage de se battre que je n'avais pas. J'espérais que ce courage et cette détermination l'aideraient à ne pas finir en mille morceaux. En plus de moi, Hermione était très inquiète, et comme nous étions les seuls à apporter un tant soit peu de soutient à Harry, nous avions décidé de lui rendre visite dans la tante où il se préparait pour le combat.

« Tu penses qu'il va s'en sortir Hermione ? Il s'est battu contre un basilic mais un dragon c'est nettement différent ».

« Ne t'en fais pas Hope, tu oublies que c'est Harry dont on parle. Il a survécu à bien pire et s'il ne réussit pas à vaincre un dragon personne ne le peu ».

« Tu as peut-être raison... Tu n'as pas peur toi ? ».

« Je suis effrayée... Mais j'essaie de relativiser. Ça ne sert à rien de s'en faire pour le moment, ça ne l'aidera pas ».