Abominable Créature - Draco Malfoy [ EN COURS ]

Chapitre 4 : Hope Lupin

9 ans. J'avais 9 ans lorsque l'on m'avait retrouvé ce jour-là.
J'ai entendu dire que GreyBack avait pris beaucoup de risque en me déplaçant de chez les Malefoy à chez lui. Ils m'ont ainsi retrouvé plus facilement mais ils ne pouvaient pas venir me chercher plus tôt.
Lucius Malefoy, qui était complice de ce que l'on m'avait fait, s'opposer à la décision du ministère de fouiller chez GreyBack prétextant qu'il ne serait certainement pas assez stupide pour me garder chez lui.
Après ma sortie, les aurores du ministère m'harcelaient presque pour savoir où j'étais caché dans un premier temps, mais à chaque fois, je mentais. Je mentais pour le petit garçon qui m'avait réconforté malgré tout. Je ne voulais pas qui lui arrive malheur. Finalement, ils arrêtèrent lorsqu'ils comprirent qu'ils n'obtiendraient pas beaucoup plus d'informations que ce qu'ils avaient déjà.
Tous ceux qui devait le savoir gardèrent le secret de mon existence. Personne d'autre ne devait être au courant, c'était beaucoup trop dangereux. J'ai été effacé des mémoires des infirmières qui m'ont aidé à me rétablir après ça. Et des aurores aussi.
Seul Rémus Lupin, le premier ministre, et Dumbledore savaient que j'étais toujours en vie.
Je ne pouvais garantir l'illusion d'être quelqu'un d'autre sans cacher mes yeux. Leur couleur blanche était bien trop peu commune, on me reconnaîtrait trop facilement. Je portais donc des lentilles marrons lorsque j'étais susceptible de croiser des gens qui n'étaient pas au courant de la vérité à mon sujet. Au début, elles me faisaient mal aux yeux, mais je m'y fis plutôt rapidement même si c'était toujours plus agréable de ne pas les porter.

Les premiers jours étaient très éprouvants. J'étais libre, mais je me sentais toujours prisonnière de chaîne invisible et mes poignets me faisaient souffrir comme pour mes chevilles.
Je partis vivre chez Rémus, il n'y avait que près de lui que je pouvais me sentir en sécurité et nulle part ailleurs. Ça maison était très petite, mais aussi chaleureuse.
Il déplia son canapé lit pour que je puisse dormir le temps d'acheter de quoi me faire une chambre.

« Voilà, si tu as besoin de quoi que ce soit, la porte de ma chambre est juste derrière, tu n'as qu'à toquer ».

« Merci Rémus. Merci de m'avoir sauvé la vie et de t'occuper de moi ».

« Il n'y a pas de quoi. Bonne nuit petite sirène ».

Il me sourit avant de partir vers sa propre chambre. J'avais dans mes bras un ours en peluche qui me réconforter, et j'étais si couverte de couverture que cela pouvait presque me faire office d'armure, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur. J'étais seule dans cette pièce, seule avec cette profonde solitude qui prenait place dans mon cœur.
Je ne pouvais pas fermer les yeux, je ne voulais plus les fermer. Lorsque je le faisais, je l'entendais s'approcher de moi pour me lancer miles et un sort qui me feraient souffrir. Un frisson parcouru tout mon corps et je me revis dans cette sombre pièce insalubre.
Prise de panique, je me levai rapidement tout en tenant fermement le doudou entre mes mains et couru vers la chambre de Lupin.

« Tu as besoin de quelques choses ? ».

« Je ne veux plus fermer les yeux... Ça me fait mal ».

Il souleva sa couette et m'invita à dormir près de lui dans son lit double.
Je mis du temps à m'endormir, mais je me sentais en sécurité dorénavant.

[...]

Je commençai à m'intéresser au sort de mes parents qu'un an après ces événements. J'eus beaucoup de mal à m'en remettre et ça m'attristait énormément de les savoir mort.
J'aidais souvent Rémus à la maison, il aimait me dire que je savais me montrer débrouillarde.
Je préparerai un fish and chips avec lui pour le repas de midi lorsque me vint en tête une question. La question qui m'obséder depuis que j'avais réalisé qu'ils étaient bel et bien partis.