Abominable Créature - Draco Malfoy [ EN COURS ]

Chapitre 15 : I know you, Hope Montgomery

Vous êtes étonnés ? Pourtant je vous l'avais dit, aucune année ne passe à Poudlard ou ailleurs sans que quelqu'un voit sa vie menacée. Heureusement, personne ne fut grièvement blessées cette nuit-là, bien que nous ayons eu malgré tout très peur pour nos vies. Un des mangemorts avait lancé la marque des ténèbres avant de disparaitre avec les autres. Cela n'envisageait rien de bon, la vie d'Harry était comme toujours menacé et pour moi, Lucius n'était pas étranger à cette affaire.
Hermione et moi étions inquiètes à la place d'Harry qui ne semblait pas s'en soucier plus que ça, il faut dire qu'il avait l'habitude. Il avait aussi d'étranges douleurs au niveau de sa cicatrice, à chaque fois qu'il faisait des cauchemars ou qu'il se passait quelques choses d'anormal. Je m'inquiétais beaucoup pour lui. Peter Petigrow était en liberté et contrairement à ce qu'il avait essayé de nous faire croire, j'étais persuadé qu'il était un mangemort. Il avait donc tout intérêt à voir Harry mort. Au plus le temps passé, au plus ces multiples inquiétudes jaillissaient dans mon esprit. Je finis par convaincre Harry d'envoyer une lettre à Sirius pour lui parlait de tout ça, il devait être au courant de ce qui lui arrivait. En échange, je lui promis de mettre toutes ses angoisses et questionnement de côté pour cette belle année. À la rentrée, nous accueillîmes les élèves de deux autres prestigieuses écoles de magie en l'honneur du tournoi des trois sorciers. Ce tournoi mettait en compétition 1 sorcier de chacune des trois écoles différentes dans des épreuves magiques éprouvantes. D'ailleurs, il ne pouvait y avoir de candidats ayant moins de 17 ans. J'étais très excitée lorsque j'appris la nouvelle, nous allions rencontrer de nouvelles personnes et découvrir de nouvelles cultures lors de cette année hors du commun. Comme promis, je laissai mes inquiétudes de côté pour laisser place à ma joie de vivre l'instant présent. Les jeunes filles de l'académie de Beaux-bâtons venues de France étaient magnifiques, et aussi à la hauteur de l'image que l'on avait d'elle. Des femmes élégantes et raffinées qui avaient tout pour plaire de mon point de vue. Pour les garçons de Durmstrong, c'était une autre histoire. Leur prestation était bien plus intimidante et beaucoup plus brutale, mais ne manquait pas de classe. Ils étaient plutôt beau dans leurs uniformes. Je n'étais pas la seule à les observer attentivement, dans la salle, tous avaient les yeux rivés Viktor Krum le talentueux attrapeur de l'équipe de Quidditch Bulgare.

Après ces premiers jours de cours, je profitai du premier week-end pour partir nager dans le lac noir. Cela m'avait terriblement manqué, sentir l'eau glissait sur chaque millimètre de peaux et d'écailles qui constituaient mon corps était une sensation que je ne pourrais vous décrire. Nager dans les profondeurs du lac me transmettait un tel bonheur que si je le pouvais, j'y resterai toute l'éternité. Cet aspect de ma personne, cette particularité qui faisait de moi celle que j'étais, me rapprochait d'autant plus de ma mère. Elle m'avait tant parler de toutes ses fois où elle nageait sans but précis pendant des heures, juste pour ressentir l'eau qui caressait ses écailles, la sensation que cela la procurait de nager tout en ne faisant plus qu'un avec ce qui constituait le lac, et voir ses paysages immergés à couper le souffle. Elle m'avait toujours dit qu'elle n'avait jamais connu une telle plénitude, un tel bonheur qu'à ces moments-là, mais je n'imaginais pas cela aussi merveilleux.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Je dû alors rejoindre la terre ferme en remontant par chez moi. Nous étions en week-end, alors nous avions le champ libre pour vaguer à nos occupations autour du château tant que nous respections les règles et le couvre-feu. Alors que je m'apprêtais à remonter sur le ponton, une surprise de taille m'attendait au bord de celui-ci. Debout les bras croisés sur la poitrine, Draco Malfoy avait le regard posé sur moi comme s'il voulait me faire croire qu'il m'avait percé à jour. J'étais au courant qu'il savait déjà depuis un moment.

« Ça fait 3 bonnes heures que je t'ai vue plonger et à aucun moment tu as repris ton souffle. Je savais bien que je te connaissais d'avant Poudlard, même si tu ne faisais que de nier ».