Chapitre 4

8 1 0
                                    

/!\ Contenu mâture, âmes sensibles s'abstenir /!\

Maintenant presque nu devant le cannibale, Ben sentait l'appréhension le gagner petit à petit, secouant son corps de frissons brusques. Son front était couvert d'une fine pellicule de sueur, imperceptible à l'œil nu. Ses gémissements se transformèrent en cris lorsque les mains de Clément descendirent vers son intimité. Son corps ainsi découvert révélait sa musculature agréable au regard, mais le dévoilait également dans son entièreté.

Ben : Tu n'as rien à faire avec moi !

Le cœur du beau blond pulsait dans sa poitrine. Il devait arrêter Clément IMMÉDIATEMENT avant qu'il n'assouvisse ses désirs les plus malsains. Aucun plan ne lui venait à l'esprit. Sa console était posée au sol, son seul échappatoire, mais les tentacules du démon l'immobilisaient totalement. L'homme agrippa les cheveux dorés de sa victime, la forçant à le regarder dans les yeux. Il était totalement soumis à lui, et c'était terriblement excitant.

Clément : Ne bouge pas... Ça ne te fera qu'un tout petit mal~

Mensonge. Mensonge et Ben le savait pertinemment. Ce monstre n'allait pas y aller doucement, et finirait bien par le dévorer à un moment ou un autre... Il voulait avant tout le détruire mentalement.

Clément appréciait la superbe vue d'ensemble qu'il avait sur Ben. Et cela lui donnait d'autant plus envie de le prendre, avec ou sans son consentement.

-Shhhhhht~

Au début, alors qu'il avait embrassé le torse du beau blond, ce dernier se débattait moins. Mais à présent que toute l'horreur de la situation lui apparaissait, Ben s'était de nouveau mit à lutter contre Clément, en vain. Et il ne pouvait nier que malgré cette perspective, un feu ardent s'était embrasé dans le creux de ses reins. Clément souriait toujours, de ce sourire à faire froid dans le dos. Ses mains continuaient de descendre vers l'intimité de son captif, et il fit exprès d'encercler son membre avec des caresses, sans pour autant le toucher sur son point sensible. Cela excita considérablement le pauvre blond qui se faisait torturer, et bientôt, il sentit une douleur naissante dans son bas-ventre enflammé, plus que jamais. Le démon observait le visage tiré par l'angoisse du blondinet. Il était soumis, incapable de lutter.

Ben : N...Ne fait pas ç-

Clément finit par déposer une main froide sur son membre gonflé par une excitation honteuse que le blondinet ne parvenait pas à contrôler, l'interrompant en lui coupant le souffle. C'était de la torture, et jamais Ben n'avait pensé qu'un jour il subirait ça. A l'inverse, Nightmare s'amusait beaucoup de cela. Il vint lui arracher un soupir profond lorsqu'il débutait ses caresses sur la masculinité de Ben, accentuant un plaisir que le blond ne voulait pas accepter. A présent, la question qui se posait pour Nightmare était : Le blond allait-il pleurer ? Oh que oui, le noiraud comptait tout mettre en œuvre pour faire couler ses larmes. Et il promena sa main libre vers le fessier du jeune homme, dans l'optique de le pénétrer. Il glissa un doigt en lui, arrachant au blond un cri de douleur. Bien malgré le link démoniaque, il se mit à bouger légèrement les hanches à causes des terribles caresses péniblement lentes sur son membre. Cela ne fit malheureusement qu'augmenter la douleur. Il n'eut pas le temps de s'adapter que le démon ajoutait un autre doigt, lui arrachant un cri supplémentaire, haletant. Clément fit quelques vas et viens en lui, et recourba ses doigts. Ben était fébrile, tremblant. Sa respiration était saccadée, et des larmes commençaient à apparaître au coin de ses yeux. Clément était fasciné par ce spectacle, mais avait besoin d'entendre plus, de voir plus de lui. Et il s'amusait à écouter ses gémissements, partagé entre plaisir et douleur. La douleur était pourtant la plus présente, et déjà, Clément n'en pouvait plus. Il voulait le prendre.

Clément retenait fermement le blond qui continuait de se débattre tant bien que mal. La peur grandissait en lui, étouffante, terrifiante. Son corps voulait rester alors que son esprit lui hurlait de partir, de ne pas se laisser faire. Ben sentit le membre de son agresseur se durcir à mesure qu'il le torturait encore et encore. Ses cris se firent bien plus forts, suppliants. Personne ne pouvait l'entendre ici, absolument personne. Le torse de Clément se colla contre le dos de sa victime, susurrant à son oreille des mots qu'il ne préférait pas entendre. Des larmes roulèrent sur les joues roses ce qui accentua le désir du cannibale. Le blondinet se savait condamné, encore plus lorsqu'il entendit Clément se déshabiller derrière lui, abandonnant sa torture pour enfin passer à ce qu'il voulait depuis bien longtemps. Ses larges mains maintenaient toujours Ben en place, l'empêchant de sa sauver.

Enfin, d'un coup brusque et sans délicatesse, il entra en lui, arrachant un cri de douleur plus fort que les précédant au blondinet. Ce dernier continuait de se débattre, mais il était déjà trop tard. A l'aide de ses appendices, il immobilisa Ben totalement à sa merci, et le plaça au dessus de lui, de sorte qu'il soit totalement empalé sur lui, faible et exposé. Il entama ses coups de reins butoirs qui procuraient des douleurs atroces à Ben, les vas-et-viens se firent toujours plus rapides, brutaux, alors que le démon poussait quelques grognements et gémissements de plaisir. A un moment, il trouva la prostate du blond, le faisant gémir de plaisir, haletant, et lui faisant oublier un instant la douleur. Il cessa de bouger, et se repositionna, pour lui faire mal. Lorsqu'il reprit ses coups de reins, Ben n'en pouvait plus, le bas-ventre douloureusement en feu, de douleur, d'excitation, de peur, d'insatisfaction. Finalement, le noiraud vint en lui, atteignant le paroxysme du plaisir, et Ben, l'humiliation et la souffrance. Encore haletant, et pour le moins heureux, Clément se retira doucement de Ben et l'allongea sur le lit. Encore un peu et il allait s'évanouir... Clément le maintint fermement allongé contre le lit, lui maintenant les jambes écartées. Puis il descendit vers le bas, avant de caresser doucement le membre douloureux du blond en larmes. Il glissa deux doigts de nouveau en lui, moins violemment que la fois précédente, et massa sa prostate, le faisant haleter de nouveau, tremblant. Le plaisir s'accentuait de plus en plus, et Ben n'allait pas pouvoir le supporter longtemps, surtout que Clément s'en servait comme d'une torture.

Le beau blond ressemblait à un enfant avec ses joues humides de larmes, mais son cœur était aussi noir que du charbon, emplit d'une envie de vengeance incontrôlable. Le plaisir continuait à affluer dans tous ses membres mais il ne montra strictement aucune émotion, souhaitant rendre fou le cannibale qui ne désirait apparemment pas le lâcher. Se retrouver nu devant un monstre pareil était de loin la chose la plus désagréable qu'il devait endurer. Ses doigts continuaient encore et toujours, arrachant de petits gémissements au blondinet. Ce dernier serrait les dents, supportant les gestes. Il ne pourrait pas tenir plus longtemps et déjà un flot de plaisir secoua son corps. Clément souriait davantage, un sourire purement sadique et désireux. Il le voulait et serait près à le prendre toute la nuit si l'envie le prenait, mais il ne voulait pas abîmer son jouet dès le premier jour.

Clément : Supplie moi et je te laisse tranquille...

Son ton suave fit frisonner Ben imperceptiblement. Le supplier ? Il préférait encore souffrir pendant de longues heures plutôt que de se rabaisser à cela ! Et pourtant, Clément ne lui laisserait pas le choix, car déjà ses gestes se firent plus pressants, appuyant sur les points sensibles de l'intimité de sa victime.

Et Clément l'avait bien comprit. C'est ainsi que le pauvre blond se retrouva encore quelques heures sur le lit, à subir les assauts du démon cannibale. Clément était impitoyable, et ne le faisait jamais parvenir au plaisir, le maintenant dans cet état qui rendait Ben fou. L'attente devenait pénible pour le blondinet torturé, et il avait mal. Clément faisait tout pour le faire grimper dans le plaisir, et au dernier moment, alors que le blond tentait de retenir le plaisir mais n'y parvenait plus, il ralentissait, et cessait presque, pour ensuite reprendre le même rythme. La douleur était féroce dans les reins et l'intimité de Ben, mais il n'avait plus de larmes pour pleurer, contraint de simplement subir, encore et encore. La nuit passait, et enfin, le démon jugea qu'il s'arrêterait là. Ben était devenu extrêmement faible. Clément le laissa sur sa faim et son besoin d'être soulagé, il déposa un baiser sur le torse du jeune homme et quitta la pièce, certainement dans le but de retourner dans son coin sombre.

Curiosité MalsaineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant