☆Chapitre 5☆

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Maëva se leva brusquement.
-Comment savais-tu que j'ai parlé avec mon avocat?
Evan haussa les épaules comme si ça n'avait pas d'importance.
-Réponds-moi.
-Tous ce que tu as à savoir c'est que j'ai des hommes partout Maëva. Et cette guerre, c'est la famille Blanchard qui va la gagner.
-Ça vous devrez passer sur mon corps pour y arriver.
Tout à coup son expression se changea. Il la regarda de la tête au pied puis ses yeux s'arrêtent sur son décolleté dont le chemisier revèle la naissance de ses seins.
-Ce ne serai pas une mauvaise idée. Passer sur ton corps.
-Tu n'es qu'un sale pervers.
-Parler du sexe me fait donc un pervers?
-N'essaie pas de changer de sujet. Comment as-tu su que j'avais parlé avec mon avocat?
-C'est toi qui viennes de me le confirmer Maëva.
-Idiote, s'admonesta t-elle.
-Alors il t'a conseillé quoi?
-Tu crois vraiment que je vais te le dire. Nous sommes pas amis Evan Blanchard et nous ne le devenions jamais, dit-elle les dents serrés en se penchant vers lui.
-Là je suis parfaitement d'accord. Comment pourrais-je être ami avec celle qui est responsable de la mort de mon frère?
-Ce n'est pas moi qui ai envoyé sa voiture dans la fossée, s'écria t-elle.
Elle le voit serrer les dents peut-être pour ne pas la montrer sa douleur. Elle regretta de lui avoir lancé cette flèche.
-Tu n'es qu'une femme sans cœur.
-Alors tu dois savoir de quoi une femme sans cœur est capable.
-Est-ce une menace?
-Non, je ne suis pas toi Evan Blanchard. Je veux que tu mettes bien dans ta tête que ta famille et toi vous n'aurez pas la garde de ma fille.
-Cet enfant n'est pas le sien. C'est la fille de Abigaëlle et de mon frère.
-Exact. Mais c'est à moi que ma sœur l'a confié pas à vous.
Il attrapa Maëva par le bras et le serra.
-Tous ça parce que tu l'avais manipulé.
-Non. Tous ça prouve que ma sœur ne vous faisait pas confiance. Où étiez-vous ta famille et toi quand ton frère maltraitait ma sœur?
-J'étais à l'étranger et mon frère était incapable de maltraiter une femme.
-Ah oui? Et que fais-tu en ce moment? La même chose que lui, s'écria t-elle en dégageant son bras. Tous ça prouve que vous les Blanchard vous n'êtes capable de régler les choses que par la violence.
-Je suis pas un homme violent.
-Ah oui? Va demander à ton père, dit-elle en s'éloignant. Nous nous reverrons au procès.
Elle s'éloigna et laissa Evan interdit. Pourquoi a t-elle parlé de son père?
En tout cas, tout ce qu'il savait c'est qu'il lui est impossible de réfléchir quand cette femme est proche de lui.
C'est la première fois qu'il désire une femme avec une telle intensité. Cette femme va lui rendre fou si elle continue ainsi à le provoquer. Il ne rêve qu'à son corps. Il doit traiter le mal par le mal. Ça veut dire il doit la mettre dans son lit et lui envoyer promener après. Comme ça elle fera moins la femme fière et orgueilleuse qui veut faire tout le monde plier à sa volonté.
La sonnerie de son portable retentit sur la table, le nom de Chaïma s'afficha sur l'écran.
Chaïma! Il l'a complètement oublié. Il décrocha en soupirant.
-Ce soupir c'est parce que je t'appelle n'est-ce pas?
-Non Chaïma, je suis un peu fatigué.
-Fatigué de si tôt? Tu n'as pas dormi cette nuit? Que je suis idiote de te poser cette question n'est-ce pas?
-De quoi tu parles ma chérie?
-Arrêtes de me prendre pour une idiote. Je t'ai appelé à ton bureau et ta fichue secrétaire m'a fait croire que tu étais en voyage affaire.
-Mais je suis en voyage d'affaire.
-Arrêtes de mentir. Je sais qu'en ce moment tu es chez ta maîtresse.
Evan eut un nouveau soupir. C'est la dernière chose qu'il veut en ce moment. Avoir une femme jalouse et possessive sur le dos.
-Ce n'est pas ce que tu crois Chaïma.
-Ah oui? Que veux-tu que je crois quand dans tous les journaux on publie que tu mènes la belle vie avec ta nouvelle maîtresse. Mon père a failli fait une attaque ce matin.
-J'aurais dû t'appeler pour t'en parler. Je veux que tu saches que ce qui est écrit dans le journal est une comédie monter de toute pièce par moi pour l'affaire que je suis venue régler à l'Arcahaie.
-Et cette affaire a de belles paires de jambes, elle est élancée.
-Ecoutes...
-Non c'est toi qui va m'écouter. Dis à cette garce que je n'ai pas l'intention de lui laisser mon fiancé. Je vais me battre.
-Chaïma, écoutes-moi...
-Et je vais mener mes enquêtes. Et je connais une certaine Maëva Tardieu si c'est elle, elle va avoir affaire à moi. Cette fille et ses sœurs m'ont assez pourries la vie au Collège.
Elle raccrocha sans le laisser ajouter quoi ce soit. Chaïma et sa jalousie maladive aurait raison de lui s'il ne résout pas ce problème.
Il regarda son cousin et sa fiancée qui viendraient le rejoindre tout en discutant calmement suivit de la servante.
Quand ils l'eurent rejoint, ils prirent tous place autour de la table et la servante leur servit.
Ne pouvant plus supporter le silence autour de la table, Maïssa lança:
-Je vous ai vu Maëva et toi du fenêtre de ma chambre vous disputer?
-Pas de café pour moi, dit Evan. On ne se disputait pas, corrigea t-il.
-Depuis quand ma sœur et vous, vous vous voyez?
-Depuis un mois.
Elle haussa un sourcil surpris et se tourna vers son fiancé.
-Tu y crois toi? Ma sœur la fille la plus coincée que je connaisse, entretienne secrètement une liaison avec l'un des célibataires le plus endurci. -Tu connais mon cousin? demanda Stanley.
-Non mais certaines de mes amies m'ont parlé de lui.
-Arrêtes de parler de moi comme si j'étais absent.
-Je veux savoir quelles sont vos intentions envers ma sœur.
-Ah c'est maintenant vous vous inquietez pour votre sœur. D'après mes informations, tu as toujours été jalouse d'elle.
-Ne me dites que vous vous souciez plus d'elle que moi. Maëva est ma sœur, malgré nos différends, je l'aime.
-Dans ce cas ma relation avec Maëva ne regarde qu'elle et moi.
-Pas tant que je sais que vous aviez une fiancée qui t'attend dans la capitale.
Il se tourna vers son cousin.
-Tu le lui as dit?
-Désolé mec, ça s'est sorti comme ça.
-Merci, dit Evan furieux.
-Que croyez-vous que nous allons jamais le découvrir.
Evan alla répliquer quand Maëva apparaît furieusement et déposa le journal devant lui.
-Peux-tu m'expliquer ce que ça signifie? Comment as-tu pu publier ça dans le journal?
-Maëva, on pourrait discuter en privé si tu veux.
Il l'entraîna avec lui un peu plus loin.
-Alors c'est de ça que mon avocat me parlait quand il me disait que les bruits courent que nous avons une liaison tous les deux.
-D'accord tu ne voulais pas que tout le monde le sache...
-Ça suffit, lui cria t-elle. Je ne voulais pas que tout le monde sache quoi? Avec moi, tu n'obtiendras rien. Comment peux-tu penser que je pourrais coucher avec un type aussi grossier que toi.
-Ah oui? Et pourtant quand je t'embrasse tu n'as jamais refusé mes baisers. Au contraire tu me les rendais avec beaucoup de passion et me suppliais de recommencer.
Il l'attira vers lui brusquement.
-Sale brute, enlèves ta main de moi.
-Non.
Il pencha la tête et prit ses lèvres fiévreusement dans un baiser dur et sauvage. Elle serra les lèvres pour ne pas répondre à son baiser. Quand il commence à lui embrasser plus doucement et avec adresse, elle est incapable de résister à cet assaut et elle s'abandonne avec passion dans ses bras.
Cet homme lui fait ressentir des choses qu'elle ignore en elle jusqu'à présent. Il lui est impossible de résister aux appels de ses sens. Sa bouche continua à dévorer la sienne et elle se serra encore plus contre lui.
Voyant sa soumission, il profita pour détacher les boutons de son chemisier. Sans interrompre leur baiser, il détacha l'agraphe du soutien gorge et révéla ses seins.
Il quitta ses lèvres pour descendre vers sa poitrine. Et quand il prit la pointe de ses seins entre ses lèvres, elle pencha la tête en arrière et poussa un léger gémissement qui éveilla la bête qui sommellait en lui.
Maëva était méconnaissable avec ses cheveux en bataille et son chemisier ouvert. Elle oublie l'endroit où ils se trouvent. Elle se serra encore plus contre lui pour ressentir la force de son désir.
Elle revient à la réalité quand il lui chuchota à l'oreille:
-Allons dans ta chambre.
Elle le repoussa et lui gifla.
-Salaud!
Elle courut se réfugier dans sa chambre.
Evan la regarda s'enfuir avec un large sourire sur ses lèvres. Ce n'est qu'une question de temps pour qu'il mette Maëva Tardieu dans son lit. Elle ne résistera pas longtemps.

Abigaëlle, la gamine capricieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant