Evan alla rentrer quand il remarqua Maëva qui sortait avec deux valises et les mit dans le coffre de sa voiture.
Il lui rejoint en quelques secondes. Elle fait comme si elle ne le voit pas.
-Tu comptais partir sans me dire au revoir?
-Et? Nous ne sommes pas amis à ce que je sache.
-Si tu penses pouvoir m'échapper...
-...tu me retrouveras, termina Maëva. Je sais. Je vais te simplifier les choses. Je rentre chez moi à Port-au-Prince. Si tu continues ainsi à me poursuivre, je n'hésiterai pas à déposer plainte contre toi pour harcèlement sexuel et pour tentative d'enlèvement.
Evan haussa les sourcils.
-Je ne suis pas mon frère, Maëva.
-Qu'est-ce que j'en sais? Vous êtes de la même famille. Tu as son sang qui coule dans tes veines. Tu es un Blanchard tout comme lui.
-Arrêtes d'insulter ma famille.
-Qu'est-ce que j'ai dit d'elle?
-Tu serais incapable de porter plainte contre moi.
Elle éclata de rire.
-Je vois que tu ne me connais mal Evan. Je ne reculerai devant rien pour garder ma fille.
-Y compris épouser un homme que tu n'aimes pas?
-Y compris un homme que je n'aime pas, lui confirma t-elle. Je te préviens Evan, laisses ma fille et moi tranquille.
Elle monta dans sa voiture et démarra en trombe. Elle klaxonna le gardien et quitta la propriété de ses parents sans tourner la tête.
-Tu ne m'as pas laissé dire au revoir à Evan, lui reprocha Abigaëlle.
-Une autre fois Gaëlle.
-Il viendra à la maison?
-Je ne sais pas.
-Je peux l'inviter alors?
-Non Gaëlle.
-Mais je croyais que c'était ton amoureux.
-Il n'est pas mon amoureux.
-Ah!
-Que signifie ce ah Gaëlle?
-Rien.Elles faisaient presque nuit quand elles arrivaient. Maëva ne regrette pas de dépenser une fortune pour cette maison. Car non seulement elle se trouve dans un quartier calme mais elle les gens sont très sympathiques et ne s'occupent pas des affaires des autres.
-Je suis fatiguée, dit Gaëlle en se s'étirant.
-Oui, moi aussi. Il y avait trop d'embouteillage. Je vais commander quelque chose pour le dîner? Tu veux un pizza?
-Non je préfère quand c'est toi qui cuisine maman.
Maëva soupira. Elle se sent tellement fatiguée qu'elle n'a envie que de prendre une douche et plonger sous sa couverture mais il faut bien qu'elle prépare le repas de Gaëlle.
Elle alla ouvrir la porte d'entrée quand son attention fut attirée par une voiture grise stationnée de l'autre côté de la rue.
Elle a déjà vu cette voiture quelque part. C'est la même qui la suivait quand elle rentrait à l'Arcahaie. Elle fit Gaëlle rentrer et claqua la porte furieusement.Le lendemain quand elle sortit de la maison pour emmener Abigaëlle à l'école, elle remarqua que la voiture est toujours stationnée au même endroit. Une sourde colère la gagna.
C'est avec cette même colère qu'elle se présenta au bureau de Evan.
A son approche, la sécrétaire releva les yeux et la dévisagea froidement.
-Bonjour, je suis venue voir M. Blanchard.
-Vous avez rendez-vous avec lui?
-Non. Dites lui que Maëva Tardieu est là.
-Ah c'est elle, murmura la sécrétaire.
-Pardon? reprit Maëva.
-Rien Mlle Tardieu. M. Blanchard est occupé pour le moment.
-Je vais attendre.
-Si j'étais vous je prendrai rendez-vous pour venir un autre jour. Après ce rendez-vous il y en aura un autre, dit-elle d'une revêche.
-Dans ce cas il va devoir m'accorder quelques minutes de son précieux temps parce que je n'irai nul part sans lui avoir parlé.
-Je t'ai tellement manqué ma tendre Maëva?
Maëva se retourna pour découvrir Evan derrière elle. Il était vêtu d'un costume noir. Ce n'est pas le même Evan avec qui elle a passé deux jours à l'Arcahaie. Ce costume lui donne un air strict. Il est différent.
Il est beau à coupé le souffle. Elle a devant lui un vrai homme d'affaire pas le Evan décontracté qu'elle a connu à l'Arcahaie même son regard était froid. Elle était tellement perdu à le dévisager qu'elle n'a pas vu l'homme qui lui accompagnait.
Il échangea une poignée de main avec l'homme et prit congé de lui puis regarda sa montre d'un air impatient.
-J'ai cru comprendre que tu es venue me voir.
-Oui, murmura t-elle.
Qu'est-ce qui lui arrive? Elle a perdu sa langue où est-ce le fait de voir cet homme beau qui lui a coupé la parole? Elle se sent toute fébrile. Evan passa un bras autour de sa taille sur le regard désaprobatteur de la sécrétaire.
Elle sentit une brûlure dans son bas-ventre et la main de Evan poser sur sa taille la fit frissonner et n'arrange pas les choses. La tension sexuelle était palpable dans l'air.
Elle ne protesta même pas quand après avoir refermé la porte derrière eux, il la plaqua contre celle-ci et prit ses lèvres dans un baiser d'extrême urgence.
-Oh Maëva, j'ai rêvé de le faire dès l'instant où je t'ai vu ce matin.
Il reprit ses lèvres dans un baiser passionné et elle répond à son baiser en se serrant contre lui.
-J'ai envie de toi, chuchota t-il.
Ses lèvres descendirent vers son cou. Quand il lui mordilla le lobe de son oreille, elle étouffa un gémissement qui monta de sa gorge.
Sans la relâcher, il la fit reculer.
Elle sentit ses mains soulever sa jupe, elle alla protester mais il la fit taire dans un baiser passionné qu'elle répond avec ardeur.
Quand ses mains se posèrent sur ses fesses pour la serrer contre lui, elle sursauta. Elle prit conscience du desir de Evan pour elle quand son membre dur vient de se coller contre sa cuisse.
Elle a envie de glisser sa main dans son pantalon pour le toucher.
-Evan... commença t-elle en chuchotant.
-Oui dis-moi. Tu vois dans quel état tu me mets? Je vais devenir fou si je ne t'embrasse pas Maëva.
Maëva ne sait pas comment ils ont atterri sur le divan du bureau de Evan, elle eut juste conscience du grand corps de Evan qui vient de se plaquer entre ses jambes.
Evan regarda Maëva toute offerte à lui. Il n'arrive pas y croire qu'il tient l'objet de son désir entre ses bras. Elle était allongée sous lui douce et fragile et il a peur de l'écraser de son grand corps. Elle avait les yeux fermés et les lèvres légèrement entrouverte.
-Ouvre les yeux, lui murmura t-il. Je veux voir ton plaisir dans tes yeux.
Il lui enleva le corsage qu'elle portait et détacha le soutien-gorge noir qu'elle portait.
Quand sa bouche se posa sur un sein, Maëva émet un gémissement et elle passa les mains dans les cheveux de Evan pour la caresser.
Pendant qu'il aspira ses tétons entre ses lèvres, sa main se faufila entre sa jupe et écarta la petite culotte noire qu'il a eu le temps d'apercevoir quand il se nichait entre ses jambes. Il la força à ouvrir la cuisse d'une douce pression de la main.
Un son rauque sortit de sa gorge quand il remarqua qu'elle était déjà toute mouillée. Son doigt fit un mouvement de haut en bas sur son bourgeon gorgé de désir.
Les gémissement de Maëva remplissaient la pièce. Il lui met un doigt à l'intérieur d'elle, elle eut un sursaut.
-Calmes-toi, lui chuchota t-il à son oreille en sentant sa résistance. Tu es déjà toute trempée ma chérie. Je meurs d'envie de me plonger en toi.
Son doigt continua à aller et venir en elle doucement, il alla plonger encore plus loin quand il sentit de la résistance et c'est à ce moment que quelqu'un frappa à la porte.
Ils sursautèrent tous les deux. Maëva le repoussa et jetta autour d'elle un regard affolée comme si elle avait perdu ses esprits et est sur le point de le retrouver.
Il étouffa un juron quand la porte continua à frapper et maudit la personne qui les a interrompu..
Il allongea la main pour la toucher mais elle recula et leva brusquement pour mettre de l'ordre dans ses vêtements.
Evan eut le temps de dévorer ses seins du regard et d'apprécier sa taille mince et son ventre plat.
-Peux-tu regarder ailleurs? siffla t-elle.
-Il n'y a aucune raison pour que tu sois honte de ton corps. Tu es sublime.
Quand il se leva pour aller ouvrir la porte, Maëva courut après lui et le retient par le bras.
-Tu...tu vas ouvrir comme ça?
-Tes gémissements ont déjà mis la puce à l'oreille de ma secrétaire.
-Espèce...de...de mufle. Tu n'as aucune scrupule.
-Nous étions deux à le faire...
Elle leva la main pour le gifler mais il l'attrapa.
-Ça suffit Maëva. Quel mal à reconnaître que nous désirions l'un l'autre.
-Goujat.
Evan se rajusta, ouvrit la porte et retient le battant
-Oui Lucie.
-Monsieur, je commençais vraiment à m'inquiéter pour vous.
Les yeux de Lucie regarda par dessus l'épaule de Evan mais elle ne peut rien distinguer car elle était de petite taille.
Maëva leva les yeux au ciel face à l'indiscrétion de la sécrétaire de Evan. A la voir débarquer comme elle l'a fait avec cette déclaration, on dirait qu'elle était sur le point de tuer son patron. Cette sécrétaire exagère.
Elle eut un sursaut quand elle entendit Lucie ajouter:
-Votre fiancée est là.
-Dis la que je ne peux pas la recevoir maintenant, je l'appelerai, dit Evan d'une voix ferme.
-Non. Tu vas devoir me recevoir maintenant, déclara une voix de femme qui a rejoint Lucie entre temps.
Elle repoussa le battant et découvrit Maëva.
-C'est bien ce que j'ai compris. Tu étais avec une femme, poursuivit-elle.
-Chaïma, au cas où tu l'oublies, nous sommes dans mon bureau et j'ai le droit de recevoir qui je veux. Rentres chez toi, on en discutera plus tard.
-Non, on va discuter maintenant. Je peux savoir qui vous êtes? demanda t-elle d'une voix hautaine en se tournant vers Maëva.
-Personne qui vous interesse. Excusez-moi je vais vous laisser vous discuter.
-Vous n'irez nul part tant que vous ne me direz pas qui vous êtes, hurla Chaïma.
Maëva leva les sourcils surpris.
-Ah oui? Et comment comptez-vous vous prendre?
-Bon ça suffit maintenant, décida Evan. Maëva, je t'appelle plus tard.
-Pas la peine. J'étais venue te demander de faire ton chien de poche d'arrêter de me suivre. Sinon, je mettrai ma menace à exécution.
-On en a pas encore fini toi et moi.
-Moi si, siffla t-elle.
Elle ramassa son sac et quitta le bureau.
-Evan, peux-tu m'expliquer ce qui vient de se passer?
Evan soupira et alla prendre place derrière le bureau.
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Abigaëlle, la gamine capricieuse
RomanceEn adoptant sa nièce dont sa mère fut morte en lui donnant naissance, Maëva ne sait pas dans quoi elle s'est embarquée. Avec Evan Blanchard, l'oncle paternel de sa nièce qui lui met le bâton dans les roues pour avoir la garde de la gamine et sa nièc...