La marque du diable

Chapitre 5

Ama (en ouvrant la porte) : Vous êtes de retour alors ?

Sun : Eh oui, comme vous nous l'avez dit, personne n'a su nous aider à part vous. Donc on revient vous voir.

Ama : Venez, entrez.

Max et Sun entrèrent dans la chaleureuse maison et la même délicieuse odeur de chocolat embaumait la pièce. Atem était assis sur le canapé en train de lire « le dernier jour d'un condamné » de Victor Hugo. Près de lui trônait une pile de livre avec notamment « si c'est un homme » de Primo Levi, « les impatientes » de Djaïli Amadou Amal, « chroniques du monde émergé » de Licia Troisi ou encore « Ice » de Romane Billard. Il posa son livre en voyant les deux héritiers rentrer et leur adressa un affectueux sourire.

Atem : Vous êtes revenus pour nous parler du Prikat ?

Max : A vrai dire, c'est pour une autre raison que nous venons, une raison plus importante. On a quelque chose à vous proposer.

Sun : On a vu que vous êtes de bonnes personnes, que vous vouliez sauver ce monde. On ne va pas passer par quatre chemins, on vous propose de vous joindre à nous pour répandre la paix dans ce monde.

Ama (perplexe) : Évidemment qu'on aimerait se joindre à vous mais quel est votre plan ?

Max : Notre plan s'est de nous faire entendre, de crier plus fort que les autres. En utilisant la force si nous sommes obligés. On veut créer une « armée » de personnes qui pensent comme nous, pour renverser le gouvernement. Et pour ça, il faut qu'on rejoigne le Prikat.

Ama : Je ne pense pas que ce soit la meilleure solution de renverser le gouvernement. Et ça va être très compliqué.

Sun : Sinon que veux-tu faire ? On ne peut rien faire d'autre.

Atem : C'est vrai que c'est difficile de régler ces problèmes sans utiliser la manière forte. Mais nous ne fonctionnons pas comme ça.

Max : Prenez le temps d'y penser. C'est la seule façon de sauver le monde. On peut en reparler demain si vous voulez.

Atem : Oui merci. En attendant, je vous propose de rester ici pour la nuit. Venez, suivez-moi, je vais mener à votre chambre.

Sun (en souriant) : Merci beaucoup.

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Le lendemain matin vers 8h tout le monde fut réveillé par le tonnerre qui raisonnait dehors. Ils se rejoignirent tous dans le salon et préparèrent un bon petit déjeuner. Max crut retrouver la vie qu'il avait perdu. Il ne se rappelait que vaguement cette vie mais c'était déjà exceptionnel pour un héritier. Une femme lui apportait un café en souriant, des enfants courant autour de lui. Tout semblait parfait.

Sun : Alors, vous avez fait votre choix ?

Atem : On a réfléchi toute la nuit en pesant le pour et le contre mais on n'arrivait pas à se décider, puis une nouvelle contrainte est venue s'ajouter au problème, nos parents. On a essayé de les joindre mais nous n'y sommes pas arrivés. Ça va faire près de deux mois que nous n'avons plus de nouvelles. Donc, on a une proposition à vous faire. On vient avec vous, pour essayer de sauver la planète et par la même occasion, vous nous aider à retrouver nos parents. Ça vous va ?