Le jour du grand départ avait sonné, après avoir récupéré toutes leurs affaires, ils partirent de la chaleureuse maison qu'on leur avait prêtée. Ils se rendirent dans le cimetière où monsieur Trod avait été enterré, pour lui dire une dernière fois au revoir. Sa tombe était embellie de dizaines de fleurs et l'inscription « mort pour un monde meilleur » en maori, trônait en lettres dorées au milieu de sa pierre tombale en marbre noir. Après quelques minutes où ils purent se repentir, ils durent partir à la frontière du Kazakhstan.
Ils prirent un train pendant 2 heures puis une voiture pendant environ 1 heure pour enfin y arriver. Au pied du mur se trouvait une dizaine de militaires pour les aider à traverser sans problème. Cet endroit avait été choisi car il y avait un souterrain qui correspondait avec une maison de résistants de l'autre côté du mur. A part quelques résistants et le gouvernement, personne ne connaissait ce chemin vers le monde extérieur.
Sun (à un militaire) (énervée) : Pourquoi vous ne nous avez pas demandé de passer par là, à la place de nous faire risquer notre vie ?! Cela aurait été beaucoup plus simple et Monsieur Trod serait encore là !
Le militaire : Nous évitons un maximum de faire passer des gens de l'extérieur par ici. Si ce passage est découvert par les pays ennemis, nous risquerons d'avoir de gros problèmes.
Atem : Ce n'est pas plus dangereux de faire passer des gens à la vue de tout le monde ?
Le militaire : Étant donné que vous étiez cachés et qu'il faisait noir, pour vous non. De plus, cette action a montré que nous sommes toujours actifs. Cela a peut-être redonné espoir à certaines personnes et fait peur à nos ennemis qui ne sont pas capable d'empêcher des gens de rentrer.
Max : Donc c'était aussi une action politique.
Le militaire : C'est vrai que ce n'était pas juste par bonté.
Xénia (d'un ton accusateur et amusant) (en regardant Max et Sun, le sourire aux lèvres) : De toute façon, personne ne fait les choses sans rien vouloir en retour.
Sun (en souriant) : Eh oui, c'est la triste réalité de la vie.
Le militaire : Bon, il va falloir se dépêcher, vous êtes attendus dans deux heures et il faut plus d'une heure pour y aller.
Ama (étonné) : Une heure ?!!
Le militaire : Oui, le passage est assez étroit et faire passer 9 personnes va prendre du temps.
Linus (interpelé) : Neuf ?
Le militaire : Raffaella, une de nos alliées brésiliennes, va vous accompagner pour que vous arriviez sans problème.
Atem (impatient) : Parfait, on y va ?
Le militaire : Venez, suivez-moi.
Ils le suivirent jusqu'à l'entrée du passage. Puis Raffaella les rejoignît. C'était une jeune femme de 25 ans avec la peau mate. Ses cheveux et ses yeux étaient foncés et son regard perçant, on pouvait se perdre dans sa pupille.
Raffaella (aux jeunes) : Nous allons descendre dans quelques minutes, mais avant il faut que vous sachiez que c'est vraiment un endroit étroit où il faut faire très attention. C'est moins dangereux que le chemin de votre arrivée mais ce n'est pas complètement sécurisé. C'est la première fois qu'autant de personnes passent en même temps donc on va y aller doucement.
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La marque du diable
ParanormalDepuis toujours des héritiers du diable de cache parmis nous. Leur mission : venger le diable et faire souffrir les humains. Mais que se passerait-il s'ils ne peuvent plus réaliser leur mission ? Si les humains ont fini par se détruire eux-même ? S'...