Chapitre 17

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Le matin du décès de monsieur Trod ne fut pas très gai. Les deux cadettes accompagnées de la chienne, refusaient de sortir de leur chambre. Linus était parti s'isoler et Xénia avait rejoint Chang pour prévoir leur plan.

Sun (à Max) : Ça te dirait de visiter la ville pour trouver plus informations pour notre mission ?

Max : Et pour se changer les idées...

En apparence, Sun allait beaucoup mieux que le veille, elle ne pleurait plus, montrait à peine sa tristesse. Et à cause de cela, Linus était fou de rage contre elle. Mais en réalité, elle était au plus mal, et seulement Atem le savait réellement.

Max : Mais il y a les filles...

Atem (en le coupant) : Allez-y, je reste avec les filles pour les surveiller.

Sun (avec une voix douce) : Merci beaucoup Atem.

Max partit chercher ses affaires, laissant Sun et Atem seuls.

Atem : Ça va allait, tu sais.

Sun : J'espère... Mais le problème, ce n'est pas moi, c'est plus Linus ou les filles. Ils ne sont vraiment pas bien, et en plus de ça, Linus m'en veut de ne pas paraitre aussi triste que lui.

Atem : J'essaierai de parler aux filles pour qu'elles aillent mieux et je parlerai à Linus aussi pour qu'il comprenne.

Sun : Tu n'es pas obligé tu sais, et puis personnellement, je m'en moque s'il ne m'aime pas.

Atem : Je sais que je ne suis pas obligé mais j'ai envie de le faire pour toi. Et si vous vous entendez mieux, ça nous aidera pour notre mission.

Sun (en lui souriant) : Merci beaucoup. Je ne sais pas ce que je ferai sans toi.

Peu de temps après, les deux héritiers partirent en laissant Atem dans la maison où ils logeaient.


***du côté d'Atem***


Atem (au téléphone, très sérieux) : Bonjour [...] Oui, nous sommes bien arrivés au Prikat [...] Nous avons perdu un de nos membres [...] Monsieur Trod, donc ce n'est pas grave, il ne comptait pas de rester avec nous [...] Evidemment qu'ils m'apprécient, ils me mangent dans la main [...] Nous rejoindrons sûrement les Etat Unis[...] Bien sûr, je vous rappellerai lorsque j'en saurai plus [...] Merci beaucoup, au revoir [...]

Il raccrocha et se dirigea d'un pas sûr vers la chambre des deux filles pour discuter avec elles.


***du côté de Sun et Max***


Les deux jeunes avaient décidé de se balader dans la ville un peu au hasard pour espérer trouver quelque chose d'intéressent. Pour ne rien manquer, la rouquine scrutait chaque endroit, chaque passant, pendant que Max admirait le paysage.

Tout était très différent des autres villes qu'ils avaient visitées, l'architecture provenait de diverses cultures. Des maisons typiquement japonaises côtoyaient de grosses maisons américaines ou des habitats indiens. Il y avait aussi beaucoup d'inventions pour être plus écologique, comme des panneaux solaires sur chaque maison, des poubelles de tri qui étaient vides car ils créaient très peu de déchets ou de la récupération d'eaux usées ou d'eau de pluie. Les rues étaient très propres et il n'y avait pas de militaires. Quant aux personnes qui les entouraient, ils discutaient entre eux, lisaient, riaient, ils passaient du bon temps, comme s'ils ne se doutaient pas de ce qui se passait dans les pays d'à côté. C'était un lieu hors des problèmes, un vrai lieu de vie et de joie.

La marque du diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant