Chapitre 351 : Nouveaux copains

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9 septembre 2021
Munich
PDV Giulia
7h32

-Giu, réveille-toi...

-Mmmh... Laisse-moi dormir un peu encore, bougonné-je en me callant contre Lucas.

-C'est sept heure et demi. Faut aller préparer le petit dej à Lonzo, me dit-il en passant sa main dans mes cheveux pour dégager mon visage.

-Oh non non non, j'ai pas envie de le laisser partir, râlé-je doucement encore contre lui.

-Parce que tu crois que moi j'ai envie peut-être ? Me demande t'il en rigolant légèrement.

Surprise, je relève la tête vers lui et le regarde quelques secondes. Quelques secondes de trop puisqu'avant que j'ai eu le temps de lui dire quoique ce soit, il reprend.

-C'est pas parce que je pars souvent de la maison pour le foot que ça ne me fait rien qu'il rentre à l'école. T'imagine, il a déjà trois ans et demi ! S'exclame t'il doucement alors que j'ai posé ma main sur son torse.

-C'est passé beaucoup trop vite, bredouillé-je en remettant ma tête sur lui. Comment on fait pour arrêter le temps...

-C'est pas possible ça bébé. En plus lui il est trop content d'y aller, me rappelle t'il. Il va se faire de nouveaux copains, des copines, il va apprendre plein de chose, et puis pour toi, ça te laissera plus de temps pour travailler, ajoute-t-il très justement. Allez, on se lève, finit-il bien motivé en essayant de me détacher de lui.

-Un jour tu m'expliqueras comment tu fais pour être aussi motivé le matin toi, bougonné-je en m'écartant de lui lorsqu'il se lève du lit.

-T'inquiète, c'est prévu, rigole-t-il en enfilant un short.

Pendant ce temps, je finis tout de même par enlever la couverture de mon corps pour m'obliger à me lever et m'approche du bord du lit. A presque neuf mois de grossesse mon ventre devient lourd, j'arrive plus à bouger autant qu'avant et les moindre mouvements que je fais me demande des efforts limite surhumains.

Et le pire dans tout ça, c'est que je vois Lucas se foutre littéralement de ma gueule !

-Arrête de rigoler toi ! M'exclamé-je en l'engueulant alors qu'il reste planter là, à me regarder mort de rire sans bouger.

-C'est pas de ma faute, c'est toi tu me fais rire, t'arrives même plus à descendre du lit ! Se moque t'il en venant vers moi.

-Je te signal que si j'arrive plus à descendre du lit comme tu dis c'est parce que j'ai ta fille dans le ventre, donc un peu de reconnaissance s'te plait, me défendais-je en mettant mes pieds à terre. Allez mais vient m'aider au lieu de me regarder là, râlé-je voyant qu'il ne me tend même pas sa main.

-Mais non regarde, commence t'il toujours en me regardant. Tu mets un pied après l'autre, et après tu pousses sur tes mains, m'explique t'il comme si j'avais deux ans.

Il se fou de ma gueule lui, c'est incroyable ça !

-Va te faire foutre Lucas, dis-je alors en le regardant dans les yeux tout en accompagnant mes paroles d'un doigt d'honneur.

Ah les douces paroles du matin !

En plus, il explose de rire le con !

-Allez c'est bon, prend ma main, finit-il par me dire en me la tendant.

Dans son regard (suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant