Chapitre 289 : Griezmann pilote d'hélico

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14h30

Nous sommes dans le taxi direction le supermarché depuis cinq minutes et en profitons pour discuter un peu.

-Mais au fait les courses avec ta cuisses t'es sûr que c'est une bonne idée ? L'interrogé-je en me souvenant que cette partie de son corps le faisait souffrir au martyr encore il y a deux jours.

-J'ai plus mal, me confie t'il. Enfin j'ai encore quelques petites gênes mais ça n'a rien à voir avec lundi, m'explique t'il. Et puis de toute façon il va bien falloir que je rejoue, alors j'entraine ma jambe dès maintenant à remarcher.

-T'as pas tort, souriais-je avant de reporter mon regard à travers la vitre.

-Et puis... recommence t'il doucement alors que je retourne la tête afin de le regarder parler, ce matin ça ne m'a pas vraiment gêné, ajoute-t-il fier de sa bêtise, un regard joueur aux lèvres.

-T'es vraiment un con hein, parce que t'as fait exprès de m'amener au bout de mes limites avec ton corps parfait là, lui répondis-je en me rappelant de ce qui s'est passé ce matin.

-Me dis pas que ça t'a pas plus parce que je te croirais pas, rigole t'il avec son rire que j'adore. Et puis qui c'est qui a commencé à venir me chercher aussi hein ? Demande t'il de façon rhétorique se souvenant que c'est moi qui suis venus le trouver en premier.

-Ok j'avoue c'est moi, abdiqué-je en levant les bras en l'air. Mais pour ma défense j'avais pas envie de passer le réveillon de noël en semi embrouille avec toi, déclaré-je.

-C'est bon je me rends, sourit-il innocemment.

Nous partons ensuite sur une tout autre discussion avant d'arriver rapidement au centre commerciale.

-Je me mets dans le charriot ! M'exclamé-je à peine celui-ci sortie du rang.

-T'es une gamine Luna, se moque Antoine bien qu'il pousse quand même celui-ci avec moi à l'intérieur.

-J'assume, rigolé-je. C'est moi qui te dis où on va te toute façon puisque j'ai la liste, ajouté-je en l'agitant devant ses yeux.

-Donne moi ça ! S'exclame t'il en essayant de l'attraper alors que je parviens à la garder en main.

-Toi conduis puisque tu sais si bien faire, rigolé-je avec un sourire provocateur, insinuant des choses dont lui seul connait la signification. La preuve, il rigole ahah.

-C'est quoi en premier ? Finit-il par me demander en entrant dans le magasin.

-Légumes.

-T'aurais vraiment pas dû te mettre là dedans Luna, me prévient-il alors qu'en tournant ma tête pour le voir je remarque qu'il cramponne le charriot.

-T'as pas intérêt à courir ! M'exclamé-je ayant compris ce qu'il avait en tête.

-Je vais me gêner ! Y a personne qui me connais ici, et je risque pas de croiser des journalistes le vingt-quatre décembre dans les magasins, argumente t'il bien décidé à mener à terme son idée.

-Ta cuisse ! M'exclamé-je une seconde avant qu'il commence son sprint dans les rayons.

Trop tard, il a déjà sa jambe droite sur le repose bouteille et sa jambe gauche qui fait trottinette. Un vrai gamin !

Mais ayant envie de m'amuser, je prends tout ça à la rigolade et me prend même au jeu de ses bêtises. Alors pendant plus d'une heure nous faisons tous les deux les cons dans ces grands rayons de supermarché à rigoler, glisser, rouler et courir pour nous amuser.

Dans son regard (suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant