Chapitre 199 : Rêve

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3 Juillet 2019
Dubaï
15H00

-Ca se conduit comme une voiture donc il ne faut pas oublier de passer les vitesses. Dès que vous roulez, n'oubliez pas de mettre votre masque parce que sinon le sable dans les yeux c'est vraiment pas top, n'oubliez pas non plus les ceinture et pour le reste éclatez-vous à la vitesse que vous voulez, nous explique en anglais le responsable des Buggy.

Pour ce jours de plus à Dubaï, l'activité est le buggy en plein désert et ça à l'air d'être de la bombe ! Bien sûr après nous irons nous promener dans le désert si on peut dire ça comme ça !

Pour l'instant, c'est notre moment de kiff. Antoine est au volant, prêt à démarrer une fois que l'instructeur s'est éloigné.

-T'es sexy comme ça bébé, me moquais-je quand je le vois mettre son masque de protection pour les yeux.

-Fous toi te ma gueule toi, répond-il en se tournant vers moi.

-Allez conduit, rigolais-je en lui désignant le volant de la tête. Mais va vite hein, dis-je enthousiaste, moi l'amatrice de sensation forte.

Et c'est parti ! Pour le coup, on ne peut pas dire qu'il ne m'a pas écouté. Dès les premières secondes, il fait démarrer le buggy à fond, ce qui me fait me coller au siège.

J'adore cette sensation de vitesse, d'adrénaline, de risque. Tout à coup tu te retrouves hors de contrôle de ton corps mais c'est ça qui fait que tu continues sans t'arrêter pour explorer tes limites. Que ce soit le vide, la vitesse ou autre, ce sont ce genres de sensations qui me plaisent dans ces activités. Je joue à me faire peur et j'adore ça !

Antoine est comme moi. Toute ses activités le font kiffer et c'est pour ça aussi qu'on s'amuse autant. C'est aussi pour ça que là, il ne s'arrête pas pour ralentir ou me demander si ça va parce qu'il sait que j'adore ça. Ce qu'il risque d'arriver par contre, c'est que s'il s'arrête pour me le demander, je lui dirais d'accélérer et non d'arrêter, c'est une certitude.

Après une bonne vingtaine de minutes à naviguer entre les dunes de sable de ce sublime désert, à faire des dérapages, des demi-tour à toute allure et en ayant faillit tomber quinze fois, Antoine me laisse la place pour que je conduise.

-Je prends des risques là, me dit Antoine joueur lorsque je m'installe derrière le volant.

-Pourquoi ? Je lui demande simplement en conduisant.

-Femme au volant... Commence t'il avant que je ne le coupe immédiatement.

-Ne continue même pas ta phrase Antoine, dis-je le plus sérieusement possible en le menaçant avec mon indexe.

-Ca va, ca va j'ai rien dit, rigole t'il en levant ses mains en l'air.

­-Mouais, je préfère, dis-je peu convaincu en reportant mon regard sur le volant. Bon ça marche comme ce truc, le provoquais-je en faisant semblant de regarder un peu de partout autour de moi.

­-Tu te fous de ma gueule là ? Me demande t'il en faisant disparaitre son sourire lorsqu'il me regarde.

J'essaye de soutenir son regard sans rire, chose impossible plus de deux secondes.

-Mais oui, allez ! M'exclamais-je en mettant le contacte. Par contre c'est quelles pédale pour l'embrayage, continuais-je dans le provoque tout en le regardant avant que je n'explose de rire suivie par Antoine.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, et démarre le buggy pour partir à toute allure.

Autre niveau de kiff, quand c'est moi qui contrôle ce qui me donne du bonheur. En l'occurrence ici, la vitesse ! Et là en ce moment même, je m'éclate, mais genre puissance mille !

Dans son regard (suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant