Dans son regard (suite)

Chapitre 195 : Histoire de foot

24 Juin 2019
Rio de Janeiro
10h05

-T'as bien dormi bébé ? Me demande doucement Antoine alors que je suis encore endormie dans ses bras.

-Mh... marmonnais-je en resserrant mon emprise sur son torse.

-Beaucoup de conversation le matin à ce que je vois, se moque t'il en passant ses mains dans mes cheveux.

-Si tu continues, je vais me rendormir, lui dis-je dans un petit sourire.

-Y a le petit dej qui est arrivé, m'informe t'il sans arrêter ses mouvements.

-Où ? Je lui demande surprise en me redressant légèrement.

-Au pied du lit, me dit-il alors.

-Le rêeeeeve ! M'exclamais-je après avoir assimilé l'information.

­-Par contre j'ai presque tout mangé, me dit-il malicieusement.

Je me redresse alors rapidement pour vérifier ses dires, ce qui le fait rire tout de suite.

-La bouffe et toi c'est une grande histoire d'amour, se moque t'il lorsque je suis assise dans le lit et que je me penche pour attraper le plateau.

-Je t'emmerde le footballeur, m'exclamais-je en mettant dans ma bouche un bout de croissant pour le narguer. Et dépêche toi de manger, on appelle Giulia après, l'incitais-je alors.

-Oui chef, rigole t'il en s'asseyant correctement pour déjeuner.

Lorsque ce petit déjeuné, délicieux au passage, est englouti, nous appelons ma meilleure amie pour pouvoir voir note fils avec qui nous restons plus de trois quart d'heure à discuter. Il me manque terriblement alors le voir par écrans interposés à l'autre bout du monde me fait énormément de bien et je suis prête pour une nouvelle journée.

-On fait quoi aujourd'hui ? demandais-je à Antoine une fois que le téléphone est posé.

-Je voulais aller voir le Corcovado, mais si tu as une autre idée, dis moi, me propose t'il.

-Non non, ça me va, lui confirmais-je. En fin de journée on peut aussi aller à la plage non ? Je lui propose également.

-Oui, parfait, me dit-il enthousiaste.

-Bon, je vais m'habiller, lui dis-je en me levant du lit pour me diriger dans la salle de bain.

Je me prépare simplement d'une tenu légère vu la chaleur qu'il fait, en laissant mes cheveux naturel même si je prends soins de glisser à mon poignet un élastique pour les attacher si jamais j'ai vraiment trop chaud. Lorsque j'ai terminé, je laisse la place à Antoine puis nous partons à la découverte de l'une des sept merveilles du monde.

Lorsque nous arrivons en haut du mont Corcovado, le spectacle qui s'offre à nous est juste magnifique. Une nouvelle fois, la ville est à nos pieds, et je pense que vu où nous sommes il serait difficile d'être plus haut que ça !

-Il est gigantesque ! M'exclamais-je lorsque je vois ce géant d'architecture se dresser devant moi.

-Oui ! Je me souvenais pas qu'il était aussi grand, me dit Antoine tout aussi émerveillé que moi.

-Jamais j'aurais cru venir ici même si j'en rêvais, dis-je les yeux rivé sur cette statu qui surplombe la ville.

-Et pourtant, me murmure à l'oreille Antoine lorsqu'il vient placer son torse contre mon dos.