Chapitre 258 :Tu danses avec moi ?

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5 Aout 2020
9h38
PDV Antoine

Les paroles de Ocean de Karol G me réveil en douceur ce matin.

Me siento grande por ti
Y aunque lo intentara, no podría sin ti
Toda mi felicidad es gracias a ti
Y si yo me muero volvería por ti

En ouvrant un œil puis deux, j'aperçois ma future femme entrain de danser juste devant mes yeux, au pied du lit, dos à moi sur cette aire de chanson que nous adorons tous les deux.

Elle ne m'a pas vu. Je reste donc dans ma position sans bouger et continue d'observer les hanches de cette femme qui me rend fou onduler au rythme de la musique espagnol. Elle est de bonne humeur aujourd'hui et ça se voit !

Hier lorsque Giulia est venue me chercher alors que j'étais entrain de commencer un jeu avec les mecs, j'ai direct su que quelque chose n'allait pas, au vu du regard qu'elle me lançait. Je me suis donc levé immédiatement, en arrêtant mon jeu, ce qui a bien sûr fait râler tout le monde, et j'ai pris Giulia a part pour qu'elle m'explique ce qu'il se passait. Plus son récit avançait, plus la pression montait. Nathalie et Denis n'ont jamais été des gens que j'ai porté dans mon cœur, et ne le seront jamais au regard de ce qu'ils ont fait endurer à Luna, alors quand j'ai compris une nouvelle fois que c'était ces personnes qui mettaient ma future femme dans un salle état, mon sang n'a fait qu'un tour. Il fallait que je trouve une solution une bonne fois pour toute pour qu'elle laisse derrière elle ces années de souffrance et qu'elle passe enfin à autre chose. J'ai donc eu l'idée de sortir ce punching ball où j'ai accroché les paroles que Luna a prononcé sur ses « parents » depuis que je la connais. J'en ai donc immédiatement parlé à Giulia qui m'a évidemment suivi dans mon idée, et nous avons marqué tous les deux les paroles que nous nous rappelions. Ensuite, il a fallu que je monte la voir. Pendant ce temps Giulia a demandé à tous ceux qui restaient à la maison de sortir et de nous laisser tous les deux sans leur donner d'explication. Ils n'ont pas à savoir le pourquoi du comment et heureusement pour nous, personne n'a posé de question !
Bref du coup je suis remonté voir Luna et lorsque je l'ai vu de l'autre coté de la porte, le visage triste je l'ai prise dans les bras sans paroles aucunes. On sait comment se comporter l'un envers l'autre dans ces moments-là seulement grâce à nos regards. Puis on est descendu après ce moment suspendu et je lui ai demandé de frapper dans ce fameux bout de papier accroché pour qu'elle se défoule sur ce qui lui a fait du mal. Bien sûr au début, ce papier est resté intacte, puis d'un coup elle ne lui a laissé aucune chance. Et là écoutez moi bien, je n'ai JAMAIS vu ce regard-là chez Luna depuis que je la connais. C'est-à-dire qu'il était rempli de haine, de rage, de tristesse, de dégout envers ces gens et autant vous dire que s'ils avaient été devant elle à ce moment précis, ils auraient fini à l'hôpital sans aucun doute tellement que cette haine ressortait par ses coups.

Maintenant, tout ça est derrière nous, et on ne pense qu'en l'avenir. C'est donc pour cela que de la voir autant de bon humeur ce matin me fait chaud au cœur. Je continue de l'observer se déhancher devant mes yeux, toujours dos à moi puis décide de me lever dans le silence autant que possible. Je m'approche doucement d'elle et entour de mes mains sa taille de guêpe. Bien sûr, n'ayant pas vu que je m'approchais d'elle, elle sursaute légèrement avant de se crisper mais lorsqu'elle comprend que ce n'est ce que moi, se radouci immédiatement et joins ses mains aux miennes. Je pose alors ma tête sur son épaule droite et la sert contre mon torse. Nous restons dans cette position quelques secondes avant qu'elle ne se tourne pour me faire face.

-Bonjour toi, me salut-elle doucement un grand sourire aux lèvres, en me regardant dans les yeux, ses mains accrochées à mon cou.

-Holà, souriais-je à mon tour. J'adore les réveils comme ça, ajoutais-je sans me détacher de son regard perçant.

-Moi aussi, me répond-elle de la même manière. Tu danses avec moi ? Me demande t'elle ensuite en commençant à faire bouger son bassin contre le mien.

Dans son regard (suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant