Chapitre 220 : Cocon d'amour

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12 Novembre 2019
9h05

Aujourd'hui est un grand jour pour moi. Je vais essayer de robes de mariées ! Et bien sûre en ayant en tête de la trouver aujourd'hui. Pour ce grand jour, mes témoins sont présentes, donc Giulia et Marine, ainsi qu'Isabelle. Isabelle est comme ma mère, et encore plus du fait que la mienne n'existe plus pour moi. Cela a donc été une évidence quand il a fallu choisir les personnes avec qui j'y allait. Giulia et Marine ont laissé hommes et enfants à la maison pour venir me rejoindre quelques jours à Barcelone, tandis qu'Antoine a rejoint Clairefontaine il y a trois jours. Maud est également à la maison mais, bien que je l'ai évidemment invité à se joindre à nous, elle a décidé de rester à la maison pour garder Lyam, jugeant que ce n'était pas son rôle de venir à mes essayages même si je lui ai dit à de nombreuses reprises que sa présence ne me dérangeait pas, bien au contraire. Elle va donc passer la journée avec son neveux tout en travaillant sur les contrats d'Antoine, que ce soit de pubs, de sponsor, ou encore même de club qui essaye de l'acheter même pas six moins après son recrutement au barça.

Tout le monde est arrivé il y a deux jours, et nous avons déjà pu bien discuter de ce que je voudrais pour ma robe, et de ce qui pourrait plaire à Antoine. Ayant sa mère et sa sœur dans mon équipe, je pense que je suis pas mal ahah !

Quoiqu'il en soit pour l'instant, je suis encore dans mon lit entrain de me réveiller doucement. En passant ma main sur le coté du lit où je ne suis pas, je sens bien sûr la place froide et vide. Comme à chaque fois qu'Antoine part en déplacement, il me manque. Et même si je sais que ce n'est que pour quelques jours, je ne peux pas m'empêcher d'avoir un pincement au cœur quand je repense au fait que je ne me réveillerai pas à ses côtés... Mais bon, comme on dit, les retrouvailles ne seront que plus intense !

Alors que je suis entrain de m'étirer et d'émerger tout doucement, j'entends mon fils, qui dort dans son lit cododo à mes côtés à chaque fois qu'Antoine n'est pas là, se réveiller doucement avec ses petits bruits de bébé qui me font craquer à tous les coups ! Je décide donc de me lever et entreouvrir les volets de la baie vitrée qui se trouve juste en face de moi et ainsi profiter de cette magnifique vue que l'emplacement de mon lit m'offre sur la mer méditerrané. Je ferme néanmoins les rideaux blancs transparent pour que le soleil qui est entrain de se lever ne dérange pas Lyam lorsqu'il tétera.

Je me rassois ensuite dans mon lit pour placer mon coussin d'allaitement, puis récupère mon fils qui me fait un grand sourire lorsque ses yeux sont totalement ouvert.

-Comme t'es beau mon bébé, dis-je tout bas en lui embrassant le haut du crane. Oui je suis totalement amoureuse de mon fils !

Je le place ensuite dans les bras et le berce quelques secondes en l'admirant avant de le poser sur le coussin et le mettre au sein. J'adore tellement ces moments là, rien qu'à lui et moi. Comme lorsqu'il était dans mon ventre, lorsque je l'ai sur moi pour lui donner à manger, c'est comme si nous étions tous les deux dans notre bulle et qu'à cette place là, il ne risquait rien. Nous ne formons encore plus qu'un et ce sentiment là et juste extraordinaire. J'ai autant besoin de lui pour vivre que lui de moi. Dans ces moments là, j'en profite pour lui parler, lui raconter des mots doux, lui dire combien je l'aime, en caressant son doux visage d'ange qui ressemble comme deux goutte d'eau à Antoine. Son petit nez en trompette me fait fondre, ses lèvres charnues m'apaisent et ses yeux bleus me font me noyer, comme la première fois où j'ai plongé les miens dans ceux d'Antoine.

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