Fanfiction The 100 Lisa Murphy

Chapitre 5

PDV Lisa

Cela fait plusieurs heures qu'on essaye de voir Clarke sans succès. C'est alors que le président Wallace a demandé à parler à Jasper, il vient de ressortir de son bureau après à peine deux minutes et moi qui attendait derrière la porte je lui saute dessus pour savoir ce qu'il lui a dit.

Moi : Alors ?

Jasper : Clarke n'est pas dans l'unité psychiatrique.

Moi : Mais elle est où alors ?

Jasper : Elle s'est enfui.

Moi : Enfui ? Clarke ?

Jasper : Oui...

Moi : Ça ne lui ressemble pas, tu ne trouves pas ?

Jasper : Elle voulait partir depuis le premier jour ici.

Moi : Oui mais elle serait pas parti sans moi quand même, ni sans un au revoir.

Jasper : Je sais pas Lisa mais Dante à dit qu'on pouvait partir à sa recherche si on voulait et qu'on pourrait revenir.

Moi : Et tu le crois ?

Jasper : Oui.

Il y a quelque chose qui cloche, ce n'est pas normal qu'elle soit partie comme ça, pas après cette nuit-là.

Flashback

Nous sommes lors de cette première nuit au Mont Weather, la berceuse n'a pas marché enfin juste deux heures, maintenant je suis réveillée et la seule chose à laquelle je peux penser c'est au possible fait que Bellamy et mon frère soient morts. Le visage de Bellamy s'imposa alors dans ma tête et des images horribles prirent vie, des images où mon pire cauchemar se répète en boucle, encore et encore et encore... Des larmes se mettent alors à couler sur mes joues, je me demande combien de larmes j'ai versé depuis le début de ma vie. Surement beaucoup trop, j'ai l'impression qu'elles ne s'arrêteront jamais de couler. Est-ce qu'un jour pleurer sera devenu une chose rare pour moi, est-ce que la sensation des larmes sur mes joues ne me sera plus aussi familière, est-ce que je pourrai même oublier ce que ça fait de pleurer ? Je l'espère mais malheureusement les larmes dévalent de plus en plus mes joues, mouillant mes mains qui essayent de cacher mon visage.

Je ne savais pas depuis combien de temps ce chagrin brulait mon être, ni les larmes, ni les images, ni la douleur ne s'était arrêté quand j'entendis une faible voix à ma droite.

Clarke : Lisa...tu pleures ?

Un sanglot que j'essaya d'étouffer comme je pouvais lui répondit. J'entendis alors des bruits vagues à ma droite puis après quelques secondes un poids arriva dans mon lit avant que des bras ne m'étreignirent. La main de Clarke caressa doucement mes cheveux. Elle me réconforta comme ça pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que mes larmes s'arrêtent et que la douleur s'atténue.

Moi : Il me manque, il me manque tellement...

Clarke : Je sais, je sais...

Moi : Il est ma raison de vivre, de me battre, je ne peux pas continuer sans lui, plus rien n'aurait de sens.

Clarke : Je te promet qu'on le retrouvera ensemble ainsi que tous les autres.

Moi : Je veux juste qu'on se repose quelques jours ici avant. D'un côté je voudrais partir là maintenant mais de l'autre je sais que ce ne serait pas raisonnable, ici c'est bien plus sur que dehors, enfin je crois.