Chapitre 9

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PDV Mélanie :

C'est décidé, j'en ai marre de cet hôpital. J'ai l'impression d'étouffer à rester coincé dans cette chambre de 25m². Je suis contente de pouvoir bénéficier d'un tel privilège pour mes soins mais je reste une jeune adulte qui a besoin de prendre l'air de temps en temps.

Je me saisis de mon téléphone et je décide de partir me balader un peu dans les couloirs de l'hôpital, puisque je n'ai pas le droit de sortir à l'extérieur comme je le voudrais. Lorsque je suis enfin hors de ma chambre, mon portable se met à vibrer, signe que j'ai reçu un nouveau message, c'est certainement une publicité car à part Trudy, je n'ai personne. Lorsque je regarde, mon cœur ratte un battement. C'est lui.

De : Harry Styles

A : Mélanie Evans

Salut Mélanie, évidemment que je me souviens de toi, je ne m'amuse pas à faire l'assistant médical pour tout le monde 😉 Je vais très bien, je suis avec ma famille. J'espère que tu vas bien aussi et que tu passes une bonne journée. A bientôt !

Je n'arrive pas à croire qu'il m'ait répondu, je dois rêver, je me pince, non ce n'est pas un rêve. Harry Styles a répondu à mon message ! Trudy avait peut-être raison, si ça se trouve il s'intéresse à moi. Non ne t'enflammes pas, me répète ma conscience, tu risques d'être déçue si ce n'est pas le cas. Ah cette conscience a toujours raison malheureusement.

Je souris comme une débile devant mon écran et je m'empresse de lui répondre. Au moment d'appuyer sur le bouton « envoyé », je tombe nez à nez avec Robert Wright. Oups, je vais m'en prendre plein la tête.

Dr Wright : Non mais qu'est-ce que tu fais toute seule dans les couloirs, et si tu avais une attaque que ferais-tu !

Moi : Que je la fasse ici ou dans ma chambre ça revient au même non ? Je voulais juste aller du côté maternité pour voir les nouveau-nés.

Dr Wright : Toi et ton insolence, je vais appeler Trudy, elle va t'accompagner.

Moi : Ok !

Toujours égal à lui-même ce Docteur Wright ! Au moins, ce n'est pas lui qui va m'accompagner.

Lorsque Trudy arrive, elle est tout sourire. Cette fille est un vrai rayon de soleil, avec sa peau chocolat, elle paraît tout droit sortie d'un compte pour enfant. J'adore son côté exotique, un jour, elle m'a raconté qu'avant d'emménager à Londres, elle vivait au Sénégal avec sa famille.

Trudy : Alors comme ça tu te rebelle et tu fugues de ta chambre !

Nous rigolons et nous dirigeons vers la maternité.

Moi : C'est pire que dans une prison, je suis fliquée par Bob, comment veux-tu que je fugue.

Trudy : Tu as probablement raison ! Alors quoi de neuf ?

Moi : Tu vas jamais me croire.

Trudy : Oh tu as un scoop !

Moi : Oh que oui !

Trudy : Bah allez accouche !

Moi : C'est marrant que tu dises ça alors qu'on va à la maternité !

Trudy : Oh allez tu m'as comprise, maintenant dis-moi tout !

Moi : Harry m'a répondu !

Trudy : Harry Styles ?

Moi : Bah oui je connais pas trois millions de Harry !

Trudy : Mais c'est génial ! Tu vois je te l'avais dit !

Moi : Ouais, ouais, je sais.

Nous continuons notre discussion jusqu'à ce que nous arrivons à la maternité. La sage-femme en chef me connais bien maintenant, elle sait que j'aime venir ici lorsque j'ai besoin de changer d'air, de réfléchir ou juste par plaisir.

Elle me conduit devant la grande vitre qui donne sur la salle où les bébés sont installés en attendant que leurs parents puissent les accueillir. Ils sont adorables. Un jour, j'espère pouvoir en tenir un dans mes bras.

Je termine ma journée dansma chambre, je viens juste de terminer de manger et je décide d'allumer latélé. J'ai discuté brièvement avec Harry au cours de la journée, il m'a mêmeproposé qu'on se voit dans quelques jours vu qu'il est en quelques sorte envacances.

A Jamais Mon CoeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant