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Je me réveillais dû à une sensation atroce. J'avais mal partout, c'était horrible. J'ouvris les yeux tout doucement me demandant où est-ce que j'allais me trouver. Le plafond était blanc mais chez moi aussi il l'était. Si ça se trouve j'étais encore par terre avec le couteau dans le ventre. Je voulus me relevais pour voir où je me situait mais quelqu'un m'en empêcha en posant sa main sur mon bras.

?: Ne bougez pas mademoiselle. Restez calme.

Je tournais ma tête vers cette personne qui venait de me parler. Sa voix était apaisante, ce qui me fit ne pas paniquer pour mes douleurs.

Infirmière: Je suis l'infirmière qui s'occupe de vous, ne craingez rien.

Elle me fit un grand sourire pour me rassurer. Je regardais tout autour de moi et on était bien à l'hôpital. Alors j'avais été sauvé, c'est une bonne chose... Je baissais mon regard vers mes douleurs, curieuse de voir à quoi je ressemblais. Je ne vis que le haut de mon corps car un drap blanc me couvrait. Je ne pouvais pas beaucoup bouger, ils avaient mit un truc qui me stabilisait l'épaule gauche puis les douleurs qui se réveillaient de plus en plus m'empêchaient de bouger.

Infirmière: Alors ne vous inquiétez pas votre santé est stable. Je pense même que vous pouvez vous en remettre très vite de ces blessures.

Elle avait dû remarquer mon regard sur mon corps cherchant à voir ce que j'avais.

Infirmière: Vous souvenez-vous de ce qui s'est passé ?

Moi: Oui, je crois...

Je savais très bien qu'est-ce qui m'avait causé de telles blessures et qui me les avait faites. C'est seulement après avoir perdue connaissance que je ne pouvais pas savoir.

Moi: Est-ce que par hasard vous savez ce qui s'est passé après que j'ai perdue connaissance ?

Elle me fit un autre sourire mais il me semblait triste. Elle hocha la tête pour acquiescer à ma question.

Infirmière: Mais je pense que vous devriez vous reposer avant de savoir.

Moi: Je veux savoir maintenant...

Chaque fois que je parlais, ça me faisait plus mal à chaque blessure, ce qui me faisait monter les larmes aux yeux mais je ne pleurais pas. Elle hésita avant de tout me raconter mais j'étais en droit de savoir.

Infirmière: Très bien. Une personne est venue vous aider, enfin d'après les dires de votre mère on en a déduit cela. Seulement votre mère a poignardé cette personne dans la poitrine. Nous n'avons rien pu faire pour la sauver.

Elle avait assassiné un pauvre innocent dans cette histoire... Moi seule suffisais mais non, elle s'en était prit à un pauvre innocent. Elle me dégoûtait !

Infirmière: Ce n'est pas tout... Cette personne était votre père mademoiselle...

Moi: Pardon ?

Infirmière: Je suis sincèrement désolée...

On aurait dit qu'elle allait pleurer. Moi j'étais abasourdie par cette nouvelle. Je ne l'avais pas vu depuis dix ans et à cause de ma mère il était mort... Je me sentais un peu coupable, si seulement je m'étais défendu on n'en serait peut-être pas là. Cela me faisait de plus en plus détester ma mère. D'ailleurs quelle mère ferait ça à son enfant ? Quelqu'un toqua à la porte soudainement me faisant sursauter. Deux policiers entra après l'approbation de l'infirmière.

Policier: Bonjour excusez-nous de vous déranger. Je suis en charge de votre enquête. On aimerait avoir votre version des faits mademoiselle.

J'étais légèrement intimidé face à eux mais je leur racontai tout ce que je me rappelais. C'est à dire, la raison de la colère de ma mère ce jour là, de la façon dont elle m'avait fait tout ça mais leur disa notamment que ça lui arrivait souvent de devenir complètement folle. Ils notaient tout ce que je disais au fur et à mesure sur un appareil électronique. Une fois fini le policier me donna quelques informations en plus.

Policier: Concernant votre mère nous avons été obligé de la placer dans un hôpital psychiatrique suite à des analyses sur sa santé mentale et à son comportement. Une somme d'argent vous est demandée suite à ce placement. Le montant s'élève à cinq-cent euros mais comme vous êtes encore mineur une partie est payé par l'État donc vous devrez payer cent euros au total.

Il eut un moment de silence mais il fallait le temps que je comprenne ce qui était en train de se passer. Je me demandais quel jour nous étions. On était le lendemain de mon agression ça c'était sûr mais la date je ne m'en souvenais pas.

Moi: Quelle est la date d'aujourd'hui ?

Infirmière: On est le 19 Septembre, mademoiselle.

Moi: C'est mon anniversaire...

Avec tout c'est événement j'en avais complètement oublié mon anniversaire. Super, j'étais en train de passer mon anniversaire dans un lit d'hôpital.

Policier: Une bonne chose, c'est que vous avez de la chance. Vous êtes passée à deux doigts de payer en entier les frais d'hospitalisation de votre mère.

Vous parlez d'une chance ? Comme si j'avais de l'argent de base pour payer ça ! Le policier me donna un papier avec l'adresse de l'hôpital psychiatrique ainsi que leur coordonné. J'avais une semaine pour aller payer les frais, ce qui ne m'arrangeait pas. Les policiers partirent de ma chambre me laissant de nouveau seule avec l'infirmière.

Moi: Dîtes moi, je peux sortir dans combien de temps ?

Infirmière: Parlons de vos blessures avant ça. Tout d'abord au niveau de votre cuisse nous avons du faire des points de sutures mais ça c'est comme pour toutes vos blessures. Vous boiterez pendant un petit moment mais ça devrait aller.

Elle venait de parler seulement que d'une blessure que cela me paraissait beaucoup trop long mais je continuais de l'écouter attentivement.

Infirmière: Au niveau de votre épaule gauche nous avons du mettre une attelle qui s'accroche à votre torse de façon à stabiliser votre épaule pour son rétablissement. Pour votre poignet droit ne forcez pas trop dessus, on était au bord de la foulure. Et enfin votre ventre, je vais vous demander de faire extrêmement attention et beaucoup de repos. Restez le moins debout possible. Même si la blessure n'est pas profonde je vous demanderai de ne pas trop forcer.

Moi: Et donc je sors dans combien de jours ?

Infirmière: Dans cinq jours si tout se passe bien.

Suite à cela l'infirmière était sortie de la chambre pour me laisser me reposer. Mais je ne pouvais m'empêcher de repenser à mon père. Il m'avait manqué et par ma faute il était mort. Je commençais à pleurer, enfin les larmes coulaient. J'étais vraiment seule désormais... Qu'est-ce que j'allais devenir maintenant ? 

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Seojin a survécu, yes ! (En même temps sinon l'histoire ne servirait à rien)

Bon à cause de sa mère psychopathe, on a perdu le père de Seojin. Même si on ne l'a pas vraiment connu faisons une minute de silence ( 5 secondes suffiront XD )

Ah mais attendais du coup là c'était l'anniversaire de notre chère Seojin. Joyeux anniversaire ! ( au moins une personne le lui souhaitera )

Bon ça ne va pas être facile pour elle avec toutes ces blessures ^^'

Au chapitre suivant, bye !

Alone || P.JMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant