Mes yeux me faisaient toujours mal. Mais ça pouvait aller. Le silence dans la voiture était aussi lourd qu'agréable. Si ce foutu paparazzi n'était pas venu, Sav' et moi serions sûrement en train de rire... ou de nous engueuler plutôt sous cette pluie. C'est le scénario le plus réaliste plausible. J'en ris déjà tellement la situation est ridicule.
Je vais être claire avec moi, elle me plait. Elle m'intrigue, son regard est intense, il est trouble. Son air indifférent, est froid et vide. Elle ne laissait aucune ouverture. J'ai rencontré cette femme dans un club de stripteaseuse. Je l'ai trouvé arrogante, mais jamais vulgaire.Il pleut, la nuit s'en va, Sav' dort à côté de moi dans la voiture. La ville s'endort en s'éveillant. Les yeux, fermés la respiration constante. Mes yeux sont rivés sur la route déformé par les gouttes de pluie. Ce n'est pas un livre, ni un mangas, pas même un film. C'est juste l'avenir qui s'est un peu emmêlé. Beaucoup trop
Je voulais la réveiller, pour lui demander où je pouvais la déposer, mais trop tard, l'idée de la ramener chez moi était déjà trop tentante. Plus aucuns doutes, plus d'hésitations, je la ramènerai chez moi, coûte que coûte. Nous traversions la ville en trompe, sans aucun problème, sans aucune difficulté. Elle dormait profondément. Une fois devant mon immeuble, je me garai immédiatement dans le garage en sous sol, et je la pris délicatement pour la faire monter. Elle pesait comme son culot, cette nana.
Je le pense vraiment!Une fois dans mes bras, nous gagnions très vite l'ascenseur, pour le dernier niveau. J'ai longtemps hésité entre la mettre dans ma chambre, ou dans une chambre d'inviter. J'optai finalement, pour l'option la moins houleuse. Je la posai délicatement à contre cœur sur un autre lit outre que le mien, puis la déshabillai doucement. Je lui ai laisser ses sous-vêtements. Comme un vrai gentleman, je n'ai rien regardé. Normal, je l'avais déjà vu plusieurs fois en sous vêtements se prélasser dans le club. Si jamais au réveil, elle me fait une scène, c'est promis j'oublie cette fille!
Enfin, j'essaierai.Je sortis de la chambre, en laissant la porte ouverte derrière moi, puis j'entrai dans ma chambre, juste en face de la sienne. Je suis resté là planté, pendant une minute en regardant sa chambre, par dessus mon épaule. Faut dire que la voir dormir avec son ère farouche en tenu légère, faisait gonfler un certain membre de mon anatomie.
C'est un supplice pour moi, être un homme les gars, c'est la chose la plus éprouvante dans bien des situations.
Il fallait que la pression redescende rapidement, je tapotai mon visage de mes deux mains, puis je me dirigeai sur mon balcon rapidement.L'air était frais ici, j'aime bien l'odeur de l'after rain que dégage le dehors. Ça me rappelait les jours de pluies quand j'étais gosse. Je courais sous la pluie dans le parc après l'école avec mes potes, j'ai toujours aimé l'odeur du sol après la pluie. Quand j'étais ado, après la pluie, je me cachais derrière le bahut pour fumer des cigarettes. Il y'avait une fille, une rousse toute timide qui faisait pareils. Au début on ne se parlait pas, avec le temps, on s'étaient vite rapprocher. Je n'avais pas mon briquet sur moi, alors elle s'était approchée de moi pour m'allumer ma cigarette. Je ne connaissais pas grand chose sur elle, elle non plus sur moi. C'était la première fille avec laquelle j'ai fait l'amour. C'était assez bizarre je trouve, en plus, après ça je ne l'ai plus jamais revu. Pour tout dire, j'évitais de retourner la voir derrière le bahut.
J'allumai une cigarette, pour réchauffer mon intérieur nostalgique. Après une bouffé de fumer dans mes tripes, tout mon corps s'était relaxé. Je ne fumais pas beaucoup, mais se soir, y avait de quoi.
Il sonnait environ 5h je crois, quand j'ai entendu des cris provenir de la chambre de Sav'. J'accouru immédiatement, pour la découvrir tremblante et en pleure. Elle criait, et se débattait sauvagement dans son sommeil. Je me rapprochais d'elle pour essayer de la réveiller en vain. Alors je la serai contre moi de manière rude et douce, je ne voulais pas la lâcher. Je me sentais blessé, elle criait et se tordait. Elle souffrait:
- Ce n'est pas de ta faute, tout ira bien! Arrête! Maman! Papa...
Elle prononçait des demis phrases, elle pleurait toutes les larmes de ses tripes. Je la pressais encore plus contre moi, elle ne se débattait plus aussi sauvagement, mais elle pleurait toujours:
- Je ne te comprends pas, j'ai mal pour toi...
J'ai chuchoter ses mots, tout doucement dans son oreille, puis elle s'est calmée, progressivement. Son souffle était saccadé, mais elle était plus calme.Je suis resté avec elle, elle dormais durement sur moi, dans mes bras. Elle s'était agrippée fermement à moi. Je ne voulais pas bouger pour la réveiller. Je me posais trop de question, trop de question auxquelles je n'aurai jamais de réponses. Elle parlait plus calmement, elle coulait des larmes, elle me serrait fort:
- Tout ça ne se finira pas bien.
Elle venait de dire cette phrase, avant de s'endormir sagement cette fois ci.Mon cerveau traitait en simultané toutes ses informations, je voulais comprendre, je voulais savoir, mais j'étais tout aussi perdu. Je fermai mes yeux, en la rapprochant encore plus vers moi. Son odeur sucré était mêlée à l'alcool. Ses cheveux était doux, et son cœur battait de façon soutenu. Peut-être que se soir, je verrai le royaume de Morphée d'une autre façon.
*****
Désolée du retard, j'avais une panne d'inspiration. Les cours aussi, ça aide pas.Portons bien nos masques, l'avons nous bien les mains et que Dieu nous garde. Amen!
Bonne lecture à vous.
💋💋💋💜
Emmanuella 💋😍Instagram: @bigheart_bigbody ( merci de venir me soutenir là-bas, ça fait plaisir et ça donne de la force)
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Nigth-Hawk
Random''Subitement la voix de cet homme me revient en tête: « Bizarre pour une fille qui se fait toucher tous les jours par différents hommes pour seulement pauvre 1000$ tu trouves pas? ». '' Je suis responsable de ce que j'écris, mais pas de ce que vous...