Nigth-Hawk

Connor

- Et c'est vraiment pourquoi je présente mes excuses les plus sincères à Heather Collins et tous ses fans, et aussi à toutes les personnes de l'équipe technique en particulier James le réalisateur, les producteurs, et aussi à Liam mon manager.
Une fois ces excuses bidons prononcés, la journaliste en face de moi annonça la fin de l'interview.

Des excuses? Mon cul oui, plutôt mourir. Heather ne méritait que ça de toute façon, mon opinion restait la même. C'est la cinquième interviews que je donnais, pour présenter des excuses publiques. Liam s'était arrangé pour que Heather ne porte effectivement pas plainte. Pour ma part, je suis juste épuisé et je veux en finir avec tout ce tas. De toute façon ils devraient tous être contents de moi. C'est vrai quoi à cause de ma vanne « pourrie » à l'interview, le films est le plus vu au cinéma. Après tout, c'est grâce à moi, tout ce buzz médiatique. Ils devraient tous me remercier!

Après les formalités d'usages avec la présentatrice, je téléphonai à mon chauffeur. Les stagiaires et presque tous les membres de l'équipe technique du plateau télévision voulaient une photo. Après une demi heur à faire semblant et à sourire faussement, je me dirigeai vers la sortie de l'immeuble accompagné de mon garde du corps et de Liam. Je vis James au bord de sa Chevrolet hors prix, il avait encore l'air plus idiot que les autres fois. Je le fixai du regard un instant avant de monter à bord et de saluer Liam, pour info il m'en veut toujours pour l'interview:
- Salut la super star!
Je restai perplexe pendant un moment, sérieusement qui porte des lunettes de soleil à environ 9h du soir?
- Combien d'idiot tu connais et qui porte des verre fumées en pleine nuit?
Il rigola à pleine gorge avant de démarrer en trombe. Il est vraiment idiot avec ses verres et ces cheveux blond plaqués en arrière. On aurait dit un de ses débiles personnages de série télé, qui nous vendent l'illusion du ''rêve américain''.
Je me rappelle avoir bien téléphoné à mon chauffeur moi en plus. Je ne sais même pas pourquoi je suis d'abord monté:
- Et Tom au passage? Questionnai-je
James garda son regard sur la voie en me répondant rapidement :
- Qui sait Tom? Je connais pas !
Je secouai ma tête exaspéré, j'abandonne c'est trop dure. Je n'allait pas me battre avec James alors qu'il jouait la comédie avec moi. D'ailleurs, moi aussi j'avais déjà trop joué la comédie pour ce soir.

Le chemin du trajet fut calme, je me laissai d'abord emporté par le défilé des lumières de Los Angeles puis je m'endormis dans la voiture. Tellement fatigué, je n'ai même pas demander à se farfelu où nous allions.  Quelques instants plus tard, il s'arrêta devant un club de striptease. C'est le stationnement maladroit de James qui me sortit de mon sommeil.  Je le fixai durement pendant qu'il débouclait sa ceinture de sécurité :
- Quoi? S'écria-t-il.
Je massai mon arrête du nez avant de lui répondre durement:
- Je pensais t'avoir demandé de me conduire à la maison non?!
- Oublie la maison la super star, ici c'est le Red's ligths club, tu vas voir le sexe ici avec ses nanas c'est... Tu vois ?!? J'ai même pas de mots pour te le décrire.

Sur ce il sortit de la voiture et me laissa sur mon siège. Il est fou:
- Allez grouille la star!
Je ne me souvient même plus de la dernière fois où j'ai mis pied dans un endroit pareille. Je suis plus du genre à avoir des plans cul, juste pour le fun. C'est vrai je suis connu et tout, mais je n'étais pas du tout l'une de ses personnalités qui passait son temps dans les boîtes de nuits et soirées. Je limitais vraiment ma consommation en alcool. Mais là une maison de stripteaseuse, je sais pas trop mais je le sens pas. Et bien évidemment, il n'y a que James pour avoir des goûts pareils.

À peine rentrés que nous sommes déjà entourés de filles de joies, elles ne sont pas si vulgaires que je ne le pensais. Au contraire, elles étaient plus aguicheuses que vulgaires . Mais ceci ne changeait pas mon opinion sur ce lieu, ça ne me disait rien qui vaille:
- Plutôt sympa hein comme endroit, me dit il en agitant ses sourcils comme un vrai con. 
- Tu parles; râlai-je.