Nigth-Hawk

Sammy

Début flashback

Une odeur de cigarette me chatouille les narines. Je suis encore en retard aujourd'hui, je vais encore rater mon bus. Mon beau père est affalé sur le canapé comme d'habitude, ma mère est ivre comme d'habitude. Ma petite sœur est déjà est partie, comme d'habitude ! Tout est normal, comme d'habitude !
Je sors de la maison précipitée, j'arrive à la bourre en classe. J'ai pris mon temps, pour me maquiller, j'ai pris mon temps pour être la plus belle. J'ai bien appliqué mon mascara, quand je suis entrée, ils m'ont tous regarder. J'en suis fière. Les filles m'ont traiter de salope, je suis habituée. Je suis beaucoup plus mâture qu'elles toutes, elles ne comprennent rien à rien de toute façon. Il y'a ce beau garçon de terminal qui me faisait les yeux doux dans les couloirs à mon arrivée, comment il s'appelait déjà ? Derek ? Saï ? Ken? Je ne m'en rappelle plus. Il était beau, jeune et brun, c'est tout ce qui comptait.

J'ai quitté la salle de classe, en plein cours ce jour-là, et je suis allée me poser avec des cigarettes volées chez moi dans les toilettes. Elles étaient à mon beau père. L'odeur de la cigarette, je l'aimais beaucoup. Mon Derek de la terminal est venu, après mon texto. On a fumé, on s'est roulé des perles, on a coucher ensemble. C'était ma première fois. C'était dégueulasse. L'important était qu'il soit beau, brun et jeune, j'étais rassurée. (Fin flashback)

Une odeur de cigarette me tortille les narines.
- Non, non non et non! Il faut que tu arranges la situation! Tu es mon manager ... Tu es payé pour ça... Comment je fais moi pour lui dire... D'accord d'accord... Je suis calme... Ok c'est compris... Merci!
C'est une conversation téléphonique qui me réveilla pour de bon. C'était la voix de qui à l'instant ? J'ai mal au crâne, c'est ce qui arrive quand je m'endors sans mes cachets. J'ouvrai mes yeux péniblement, et des rayons lumineux me tombait à la tronche par la baie vitrée. J'étais où putain? Ça parlait trop fort. Je tournai mon regard sur le côté, j'ai vu un sale type à moitié à poils sur mon lit assis vers mes pieds. Cigarette en main, pantalon baissé sous la naissance de ses fesses, torse nu... Je m'arttardai sur son dos musclé et ses fesses, avant de me rendre compte que je bavais sur un connard moi!

Il me sourit, puis se dirigea vers la sortie, le téléphone collé à l'oreille. Je regardais autour de moi, je ne comprenais toujours rien. Je sortis précipitée du lit, pour le rejoindre au salon, il se retourna puis me dévisagea de haut en bas. Il me fit signe de m'asseoir sur une chaise de l'énorme table à manger en verre. L'appartement qu'il habitait était tout simplement moderne, il y avait des vitres partout, avec des photos de sa gueule partout. Très narcissique, je vous jure, sans parler de sa grande baie vitrée qui donnait de haut sur la ville et les personnes en bas. Non loin du bar, il y avait un tableau d'art très très très dérangeant à mon goût. C'était une représentation de lui, pris dans un tourbillons rouge de femmes. Très perturbant!

Je n'arrêtais pas d'essayer de déchiffrer le message d'une telle toile si farfelue, mais j'abandonnai très vite. Ma tête me faisait toujours aussi mal, alors le mieux pour moi était de détourner mes yeux d'une horreur comme celle-ci. Je m'affalai sur la table, espérant que le froid de la vitre m'aide à mieux me sentir. Je fermai mes yeux un instant et je sentis une main dans mes cheveux :
- Tu te sens comment?
Pourquoi il me posait cette question? Je devrais lui dire d'aller se faire foutre? Ça se voyait pas assez, que j'avais une sale mine? Depuis quand je lui avais permis de poser sa main sur moi?
- J'veux rentrer chez moi!
Il hocha la tête doucement en ce pinçant l'arête du nez, il soupira bruyamment avant de venir s'asseoir à côté de moi. Je levai ma tête pour mieux croiser son regard. Il me regardait comme s'il s'apprêtait à me dire une catastrophe. Je soulevai mes sourcils pour le questionner, mais sans réponse :
- Il y'a un problème ?
Il me tendit son portable, après avoir pianoter dessus quelques secondes.

Je lui pris le portable de manière assez brutale puis lire la page Google qu'il me montrait. Les mots étaient écrit en gras, en gros caractère, il y avait une photo. Une photo de moi, de nous en train de nous rouler des perles. Le titre : CONNOR SMITH EMBRASSE UNE BLONDE AU RED LIGHT CLUB!
j'imagine que la blonde c'est moi... pas besoin de préciser que sur la photo on voyait bien l'insigne du club, mes yeux n'en croyait plus. Mon cerveau traitait trop d'information, ma main était devenue moite, j'avais une envie, celle de rentrer chez moi immédiatement !

Je lui rendis son téléphone immédiatement, puis me levai pour la chambre où j'étais plutôt. Il me suivit de près en essayant de me rassurer:
- Écoute, j'ai déjà parler à mon manager, ça ira mais pour l'instant tu n...
- Non non non! Je ne veux rein savoir monsieur Smith, je veux rentrer chez moi!
J'entrai dans la chambre où j'étais puis je me mis à chercher dans mes affaires pliés soigneusement sur la table basse mon portable. Je foutus tout en bazard pour le retrouver, mais il n'y était pas. Je me retournai immédiatement vers Connor en lui tendant ma main:
- Rend le moi!
Il me regarda lasse et me montra du menton où le portable était. Il était juste chargé, non loin de la table basse. Je me précipitai pour aller le récupérer:
- Ne me remercie pas surtout!
Le remercier et puis quoi encore? C'est de sa faute, tout ce qui se passe de toutes façons.
Je le débranchai rapidement, et le dévérouillai. J'avais plus de trois appels en absence d'Emilia, plus de dix appels de Griselda, et plein de SMS de ma sœur.

Il n'y avait pas à dire, ceux qui savent, savent ! Je tentai de lancer un appel téléphonique à Emilia, ça sonnait, mais personne ne prenait:
- Il sonnait beaucoup au petit matin, alors je...
Je me retournai et le stoppa brutalement d'un signe de main:
- Toi, ta gueule !
Il se tut rapidement en hochant la tête puis Emilia répondit aussitôt :
- Alors, soirée torride?
- Très drôle! Ahahah! Il faut que tu m'aides là!
- Comment ça t'aider?! T'es au courant qu'on parle que de toi sur le net et dans la presse? La jolie blonde du Red Ligth Club! Comment tu t'y es prise? Alors ça fait quoi, d'être une star maintenant ?
Son accent espagnole m'était encore plus insupportable quand elle commençait par se payer de ma gueule! Elle se moquait clairement de la situation là:
- Écoute, je ne sais pas ce qui se passe mais j'ai besoin d'aide pour retrouver ma vie!
Je m'approchai de la baie vitrée pour regarder un peu le coin, il y avait plein de paparazzis:
- Tu devrais être contente, à mon humble avis! Tu sors avec Connor Smith, l'autre enfoiré que t'avais frappé un soir où... - Oui, je m'en rappelle Emilia! Et comment ça se fasse que tu le connaissait d'abord ?
- J'ten prie chérie, tout le monde sait qui sait!
C'était évident de toute façon, monsieur était acteur! Encore une fois, ceux qui savent, savent! Depuis quand Emilia regardait la télévision d'abord ?

Depuis le répondeur, j'entendis les cris de son petit garçon Juan:
- Écoute chérie, on se rappelle un peu plus tard, Juan fait ses caprices
- Et comment je fais moi pour rentrer?
- Je savais que tu avais passé la nuit avec lui!
Elle criait, son fils criait et j'avais mal à tête! Toute cette situation, m'exaspérait. Connor était assis sur le lit, il me regardait depuis un bon moment, j'étais trop occupée pour savoir ce qu'il regardait comme ça:
- Évite de crier avec ton môme, vous me donnez la migraine!
- Évite de te taper des stars d'Hollywood, comme ça t'aura moins de ''problème'' !
Elle me raccrocha au nez sec. C'était ça l'amitié entre elle et moi, des échanges houleux.

- Jolie ensemble au passage, très sexy!
Je m'avançai vers se sobre idiot lentement en essayant de contenir ma colère! Il me regardait avec air satisfait de sale con:
- Tu as intérêt à ce que je parte d'ici pour se soir!
Il soupira puis tapota le lit, j'hésitai un moment puis vient m'asseoir à côté:
- Ça sert à rien de crier comme ça, tu vas t'en aller, mais une fois que les paparazzis seront partis. Mes assistant s'en occupe.
J'avais la tête baissée, je buvais ses paroles calmement. Il venait de m'apaiser en un instant. Je craque, je n'assume rien, je réagis comme une idiote, comme une gamine. Depuis le début, je n'ai pas cessé d'être agressive, il m'a raccompagné, et hébergé chez lui après tout...
Le problème, c'était notre baisé, la polémique, et tout se tapage, il est habitué pas moi:
- Tout va s'arranger, je le promet!
Il posa sa main sur la mienne en le disant, je le fixais intensément du regard. Je hochai la tête, rassurée quelque peu.

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Merci pour votre soutient indéniable, que Dieu vous garde, amen!

Désolée pour le retard, je suis un peu acculée dernièrement. Les cours et tout...

Bonne lecture et portez bien vos masques, s'il vous plait !

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Bisous 💋💜

Emmanuella Gnansounou.