Sammy

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Aujourd'hui au Club, il y avait assez de client. Tout le monde s'y mettait parce que le club a été réservé pour une somme exorbitante. Et aux dernières nouvelles c'était un sénateur qui l'avait réservé pour l'anniversaire de son fils. Nous avons toutes reçus pour instructions, de bien vouloir nous occupé de son fils. Le club était remplis de fils à papa et de vieux croutons, tous avaient des fantasmes les plus cupides les un que les autres. Enfin bref, en dépis de l'haleine nauséabonde de ses vieux cochons, c'était une soirée qui devrait rapporter gros.

Pour ma part, j'étais tombée sur un médecin masochiste. Je n'étais pas très fane de cette pratique, mais il paraitrait que les clients ayant des penchants pour, s'avéraient plus rentable. Je me devais donc de fermer les yeux et de profondément respirer.
Après m'avoir abordé dans le salon principal du club, mon cher docteur s'était présenté avec le prénom de Marc. Je lui proposai de me suivre dans l'une des chambres du club ce qu'il accepta immédiatement.

Une fois seul, je pus mieux le dévisager. La lumière des néons et la présence de toutes ses personnes ne m'en avait pas laisser l'occasion.
Il était plutôt beau, avec ses cheveux bruns légèrement grisonnant. Ses yeux étaient noir, je lui donnerai la trentaine d'années. Ce genre de regard qui ne laissait pas la place à l'hésitation ou à la  réflexion. Le docteur Marc était le parfait prototyu médecin sexy.  Il n'arrêtait pas de me regarder intensément, au début je le prenais comme de la provocation, mais avec le recule s'était comme s'il cherchait quelque chose en moi. C'était peine perdue, je ne laissais que rarement mes émotions transparaître. On se jugèrent du regard pendant quelques instants, avant qu'il ne soit le premier à le détourner :
- J'aime les femmes de caractère; me dit-il tout simplement.
Je souris simplement en mordant l'intérieur de ma joue en guise de réponse.

Il déboutonna les boutons de sa chemise qu'il déposa soigneusement sur une chaise de la pièce. Il s'asseya sur le bord du lit, puis me fit signe de le rejoindre. Je m'assis doucement à ses côtés puis il passa ses mains sur mon cou, descendit sur l'espace entre mes seins. Il les retira avant de passer ses mains dans ses cheveux :
- Il faut que je te dise certaines choses, commença-t-il par confesser.
Je me redressai puis le fixa silencieuse. Je détestais les clients qui bavarde pour ne raconter que leurs vies privées. Ça ne me regardait absolument pas et surtout je m'en fichais totalement:
- Comme tu le sais déjà je suis médecin, et pour cette nuit je voudrais que tu m'appelles Docteur Marc. Es-ce bien claire?
- Oui Docteur Marc, dis-je sensuellement.
Je commençais par le trouver tordue, mais je savais déjà dans quoi je m'embarquais.

Il me sourit avant de poursuivre son explication. Je n'arrêtais pas de le dévisager, comment un homme aussi sexy pouvait-il être célibataire ? D'après ses dire, il ne porte pas d'agneau à son doigt, c'est bizarre toutes les femmes auraient voulu se le faire, j'en mettrai ma main à couper. Enfin c'est ce que je me disais jusqu'à ce qu'il me demande de l'appeler « docteur Marc » pendant cette soirée.

Une fois les explications faites, il me demanda si je voulais toujours continuer. Une personne censée aurait dû dire non, et je ne suis pas une personnes normale aux dernières nouvelles. Je ne voyais rien de méchant dans son regard, j'avais même pitié pour lui. Je comprenais mieux pourquoi il était seul à présent. Et aussi, c'était avant tout mon travail de satisfaire ses moindres désires. Alors, il n'y avait pas de raisons particulières pour que je refuse son offre. Ici, le client est roi!

Je pris mon courage à deux mains avant de me mettre à exécution. Après tout, c'est mon travail de satisfaire ses moindres fantasmes, je me le répéterai le nombre de fois qu'il faille pour cette tâche. Bizarrement ce soir, j'avais un très mauvais pressentiment :
- Debout, devant moi; m'ordonna-t-il sèchement.
Je ne me fis pas prier, je m'exécutai immédiatement. Une fois devant se fauve, il resta me dévisager un instant avant de se lever à son tour. Son regard avait changé, je n'y décelais plus la moindre émotion.

Nigth-HawkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant