Tu vivras (Aizawa x Reader)

Chapitre 6

La matinée de mon Mercredi se passa sans encombre. Je vis Aizawa pendant mes deux cours mais nous ne reparlâmes pas de la veille. Tout se passait comme si nous l'épisode de mes cauchemars en sa présence n'avait jamais eu lieu. À la fin de mon cours d'analyse avec lui, je croisai quelques élèves avec qui j'étais en classe la veille. Ces derniers me proposèrent de sortir boire un verre avec eux pour faire plus ample connaissance, ce à quoi je leur répondit que j'en serais ravie. Je rentrai chez moi afin de manger et me préparer. Lorsque je sortais en ville, je prenais toujours le temps de ma maquiller et de me coiffer pour ne pas être reconnue. L'accident d'il y a cinq ans avait été peu relayé par les médias, mais les familles des victimes connaissaient mon visage. Je ne voulais pas courir le risque d'être vue et agressée.
Vers 15h, je sortis de chez moi pour rejoindre mes camarades au point de rendez-vous que nous nous étions fixé. Lorsque j'arrivai, il ne manquait plus que deux personnes. Nous les attendirent quelques minutes, et à leur arrivée, nous allâmes nous installer dans un café. Ils me reposèrent les mêmes questions que la veille, questions auxquelles j'avait pu me préparer grâce à l'intervention de notre professeur. Quand ils furent satisfaits de mes réponses, chacun se présenta, ainsi que leurs alters. Nous avons ris toute l'après-midi. Passé 18h, nous nous quittâmes afin de rentrer chez nous. Je retournai chez moi, guillerette. Je m'étais fait des amis. Nous nous étions échangé nos numéros afin de communiquer plus facilement si nous ne nous croisions pas dans les couloirs. Je passai une soirée plutôt tranquille, entre mes devoirs et Onyx qui m'embêtait continuellement, en grand manque d'attention.

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Encore une fois, je me réveillai en sursaut, sentant une vive douleur dans mon cou. Jamais je n'arriverais à passer une semaine entière sans faire un mauvais rêve. Je m'étais réveillée une heure avant mon réveil. Je me levai afin de constater l'étendue des dégâts dans ma salle de bain. Face au miroir, je ne fus pas surprise de découvrir des traces de griffures sanguinolentes. J'eus un fort frisson de dégout. Je ne regardai pas plus longtemps cette blessure et m'attelai à sa désinfection. Malheureusement, une partie de ma blessure ressortait de mon uniforme, mais avec mes cheveux devant, j'avais la possibilité de ne pas trop attirer l'attention dessus. Lorsque fut l'heure, je partis en direction du lycée, espérant que personne ne remarque ma griffure. Je ne voulais pas qu'on me pose de questions sur sa provenance.

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Mes deux premiers cours de la matinée se passèrent à merveille, personne ne semblait avoir remarqué quoi que ce soit. Lors de la pause, j'allai récupérer mon costume à l'atelier d'assistance, et fus impressionnée par les inventions des élèves que je vis. Après cela, je me mis en direction du gymnase afin de me changer. Je devais voir si mon costume de super héros était comme je l'avais demandé. En rentrant dans les vestiaires, je fis attention à ce que personne ne soit encore dans les lieux, et lorsque je fus certaine d'être seule, je me changeai. Avec précaution, je veillai à ce que mes griffures ne soient pas trop visibles. Je ne savais pas avec qui j'avais mon option. Lors de ma réinscription, le proviseur avait insisté pour que je prenne deux options. J'avais donc choisi une option pour apprendre le combat rapproché, et une pour reprendre mon apprentissage de technique de combat avec des aiguilles, là où je l'avais laissée. Bien que cette dernière, c'était mes parents qui s'en chargeaient quand j'étais encore au lycée, je faisais confiance au proviseur Nezu. Il a du trouver quelqu'un pour m'aider au mieux dans cette technique spéciale.
Après la sonnerie, je sortis des vestiaires, m'avançant dans la gymnase. Je m'arrêtai net en découvrant Aizawa, me tournant le dos, discutant avec Nezu. Pitié, non ! Mais je n'eus pas le temps de faire quoi que ce soit que le proviseur m'interpella.

Nezu : (T/p) ! On parlait justement de toi ! Je vois que tu as pu récupérer ton costume, il est bien comme tu le voulais ?

Toi : Oui merci beaucoup il est parfait.