Chapitre 17

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Le reste du week-end fut plutôt calme, pas de cauchemars, pas d'attaque de "vilain", et surtout, pas de Shota en vue. Visiblement, son devoir de professeur l'avait occupé toute la journée du dimanche, car c'était à son tour de s'enfermer dans sa chambre. Je n'avais donc pas à l'éviter de moi-même. Bien que toute la semaine suivante, j'avais quelques cours en sa présence, j'ai pu remettre mes idées au clair et arrêter de l'esquiver. La semaine en elle-même fut détendue, avec une petite sortie le mercredi avec mes amis, histoire de décompresser. Bien sûr, en respectant mon accord avec le proviseur. Ce dernier me convoqua le vendredi soir dans son bureau.

Nezu : Ah, (T/p), enfin te voilà ! Assieds-toi je t'en prie ! me dit-il joyeusement.

Je pris place sur une chaise, me demandant ce qu'il avait à me dire en cette fin de journée.

Nezu : Pour commencer, je souhaite te féliciter pour les efforts que tu fournis chaque jour. Nous voyons ta progression avec le corps enseignant.

Toi : Merci, c'est un peu grâce à vous si je peux évoluer de cette manière.

Nezu : Ne sois pas modeste. Mais ce n'est pas pour ça que je t'ai convoqué.  Il se trouve que des médecins aient réussis à trouver un calmant qui puisse réduire tes cauchemars. Sache avant toute chose que cela n'est pas une solution miracle ! appuya-t-il. Ils ne les feront pas disparaître mais cela te permettra de dormir un peu mieux. Nous sommes tout de même d'avis, avec Recovery Girl, que tu dois vois un psychologue.

Il me tendit une petite boîte contenant des comprimés jaunâtres avant que je ne réponde quoi que ce soit.

Nezu : Un comprimé avant de te coucher, pas plus. Si tu ne veux pas en prendre, ne t'en sens pas obligée. Il est possible que cela n'ait pas d'effet direct les premiers jours, ne t'en fais pas, me rassura-t-il.

Toi : D'accord, merci beaucoup. 

Un mélange de reconnaissance et de tristesse se faisait sentir dans ma voix. Mais Nezu n'en tint pas rigueur. 

Nezu : Je t'en prie. Tu peux rentrer maintenant. 

Il me sourit en se servant une tasse de thé. Je le remerciai encore puis partit en direction de mon logement.

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En arrivant non loin de chez moi, je fut surprise par un son étrange mais pas méconnu. En m'approchant de l'entrée, je vis d'abord une masse de cheveux blond pointer au-dessus de la haie, me donnant un indice de la provenance de ce qui était, maintenant, un hurlement.

??? : SHOOOOOTAAAAAA SORS DE CHEZ TOOOOIIIII ! OOOOH YEEEEAAAAH !

Aucun doute, c'était bien Present Mic qui s'égosillait devant la porte. Je me sentais déjà dépassée par la situation, mais je ne fis pas demi-tour pour autant. Par précaution, je me bouchais les oreilles, histoire de ne pas perdre mes tympans en sa présence.

Toi : Bonjour Present Mic, que faites-vous ici ? lui demandais-je.

Present Mic : Ah tiens, tu es rentrée ? Je suis venu voir mon cher Sho, j'ai quelque chose à lui dire, mais il ne veut pas sortir. Ou alors il m'évite.

Il haussa les épaules d'un air dépité. On aurait dit un chiot qui attendait que son maître rentre à la maison. J'entrepris donc d'ouvrir à Mic, ne sachant pas si cela était une bonne idée ou non. Au même instant mon colocataire descendit les marches. Sa tenue était débraillée, et ses cheveux ramenés en un chignon en bataille, comme s'il venait de se réveiller. 

Aizawa : Hizashi, qu'est-ce que tu me veux ? grommela-t-il.

Present Mic : Il faut qu'on parle, dit-il d'un ton sérieux. Nous avons reçu des informations importantes de la police.

Tu vivras (Aizawa x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant