Tu vivras (Aizawa x Reader)

Chapitre 7

Le midi, on me fit rester à l'infirmerie. On m'y apporta un plateau repas. Lorsque j'eu fini, je fus convoquée dans le bureau du proviseur. Nezu et Recovery Girl m'y attendaient. 

Nezu : Tu dois savoir pourquoi nous t'avons demandé de venir. Malheureusement je ne peux pas me permettre de te laisser te faire du mal plus longtemps. Mais je ne sais pas comment nous allons pouvoir remédier à tes problèmes. Je ne vois que la psychothérapie pour t'aider pour ta phobie, mais cela n'évitera pas tes cauchemars. Peut-être devrait-on envisager à ce que tu sois sous surveillance ici.

Toi : Mais je ne peux pas quitter mon appartement ! m'exclamai-je en me levant de ma chaise.

Nezu : Si c'est au sujet de ton chat, ne t'en fais pas, tu serais dans un appartement spécial, étant donné que nous n'avons pas d'internat, nous avons quand même des appartement sur le campus pour des cas spéciaux, et tu en fais partie.

Je me rassis, tout en envisageant ce que cela impliquait de vivre en interne sur le campus. Cela ne changerait pas mes habitudes.

Nezu : Bien évidemment tu peux prendre ton temps si tu n'es pas sûre de vouloir vivre ici, je ne veux pas te forcer, mais cela te permettrais de te blesser moins souvent si quelqu'un intervenait.

Toi : Non, vous avez raison, je pense que ce sera la meilleure solution. Peut-être me sentirais-je moins seule. J'accepte de venir vivre ici. 

Le proviseur esquissa un sourire satisfait, et m'expliqua alors que je pourrais emménager le week-end qui arrivait. Il demandera à certains professeurs de venir m'aider à transporter mes cartons. Je le remerciai et quittai son bureau. Je ne vis pas Aizawa de la journée. Après mon cours de pratique, je tombai nez à nez avec Liya. Nous discutâmes pendant presque une heure. Elle me dit qu'elle venait de loin mais que sa tante habitait la région, lui permettant de venir en cours. Elle était en première année et était très coquette. Mais cela ne l'empêchait pas d'être une pipelette. Cela me faisait plaisir de voir quelqu'un avec autant d'enthousiasme. Elle me laissa son numéro et me dit de l'appeler si j'avais besoin de quoi que ce soit. Elle était tellement adorable !

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Comme prévu, le samedi suivant, quelques professeurs vinrent m'aider à faire mes cartons. Il y avait Cementos, Present Mic, et, à mon grand damne, Aizawa. Cela me fit bizarre lorsque je les vis arriver sans leur costume de héros. Mais je me rendis compte aussi que même sans, chacun avait un style différent. Tant Present Mic était plutôt rock, Aizawa lui restait dans la simplicité. Un pantalon noir, un t-shirt noir, les cheveux relevés en un chignon vite fait. J'eus la bonne idée de mettre Onyx dans sa boîte avant qu'ils n'arrivent, de peur qu'il ne s'échappe. Ce n'était pas sans compter son agacement. Pendant tout le déménagement, il ne fit que miauler. 
Arrivés dans mon nouvel appartement, bien plus spacieux que l'ancien, et avec, bien entendu, deux chambres collées. Lorsque tous mes cartons furent disposés dans ma chambre, je m'assurai que la porte d'entrée fut bien fermée. En retournant dans ma chambre, je vis que la cage était ouverte, signifiant donc que quelqu'un avait sorti Onyx. Je pris peur, pensant qu'il s'était peut-être échappé. Je fis le tour de l'appartement en l'appelant. Plus le temps passait, plus mon anxiété grandissait.

??? : Eh (T/p), si tu cherches ton chat, je crois que tu devrais aller jeter un coup d'œil sur le canapé, me fit Present Mic.

Arrivée dans le salon, je vis Aizawa, couché sur ledit canapé, une boule de poil dans les bras. Tous les deux dormaient paisiblement. Je ne pus m'empêcher de pouffer. Tous les deux semblaient épuisés de cette journée. Je les pris en photo afin de garder un souvenir. Je les laissait tranquille. Au même moment, Present Mic et Cementos vinrent me dirent que le proviseur Nezu passera probablement le lendemain pour voir comment j'allais et je les remerciaient avant leur départ. Me retrouvant seule avec un professeur endormi, je fis le tour de l'appartement tranquillement. Je n'avais pas eu le temps de le visiter correctement, je découvrait donc toutes les installations. Tout était déjà prévu : lit, bureau, frigo (soit dit en passant déjà rempli), etc... Je me rendis dans la dernière pièce, la deuxième chambre de l'appartement, curieuse de savoir qui habiterait avec moi, priant pour être avec une femme. La pièce était similaire à la mienne, mais aucun carton n'était en vu. Il y avait déjà des affaires, comme si la personne habitait déjà les lieux avant que je n'arrive.