𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖

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« Je suis désolé de t'avoir raconté tout ça Harry, je t'embête encore avec mes problèmes.

− Tu ne m'embête jamais, mon amour. Ne t'en fais pas !

− Tu es sûr ?

− Sûr chaussure ! Allez viens, pose-toi sur moi ! »

Drago allongea ses pieds sur le lit, puis posa sa tête sur le torse de son bien-aimé. Le blond entendait le battement régulier du cœur de son Gryffondor. Il sentait la poitrine de ce dernier se soulever lentement sous sa tête au rythme de sa respiration.

Tout était calme. Le silence était roi.

Pour une fois, aucun baiser ne s'échappa de leurs lèvres. Harry massait le crâne du blond de ses doigts de fée, comme il aimait bien les appeler, tandis que Drago lui caressait l'avant-bras.

« Mon amour ?

− Hum ?

− J'ai envie...

− Mon cœur...je n'ai pas envie que tu te forces !

− Je ne me force pas. J'en ai réellement envie. »

Harry se redressa et obligea son amoureux à s'allonger et se détendre sur le lit. Il se posa à ses côtés, puis caressa doucement le ventre de son chéri.

Les papillons se réveillèrent les uns après les autres. Une sensation étrange leur envahissait le bas ventre peu à peu.

Comme une douce mélodie de piano, les caresses se baladaient le long du corps. Sautillant avec entrain. Touchant parfois un point un peu plus sensible, déclenchant une zone de chatouillis et un rire cristallin.

« Fais-moi confiance, mon amour »

Comme en symbiose, ils retirèrent tous deux leurs hauts, brûlant d'envie d'aller plus loin.

A nouveau, leurs lèvres se rencontrèrent. Leurs baisers s'intensifièrent rapidement. Leurs langues continuaient leur danse endiablée, leurs salives se mélangeaient.

Bien vite, les rires se transformèrent en soupirs de désir. Tout fut plus lent, plus savoureux. Plus dégusté au rythme de leur battement de cœur effréné et de leur sourire démesuré.

Ils reprirent de l'ardeur, tandis que le point de non-retour arrivait. Ils se regardèrent, se sourirent et s'embrassèrent sous la lumière du soleil déclinant.

La mélodie prit fin, alors que la dernière touche de piano se faisait effleurer et que le vent soufflait.

❝Je te rejoindrais, mon amour...❞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant