二十四

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 Les deux sont partis on ne sait où, et aucun ne répond pas à nos appels

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Les deux sont partis on ne sait où, et aucun ne répond pas à nos appels. Pour l'un, c'est normal son téléphone est toujours à côté du grimoire sur la table mais pour l'autre, il l'a éteint.

    Ils sont adultes, je ne pense pas qu'ils fassent quoi que ce soit de dangereux mais avec tout ce qu'ils ont appris en trente minute...

On va se séparer, je vais appeler SuIl pour qu'il vienne. Son repas de famille attendra, il y a des choses plus importantes à régler. Annonce Nam.

Avec Jungkook on va aller chez eux pour voir s'ils n'ont pas eu l'idée de rentrer.

    Je regarde Hoseok, surpris qu'il s'investisse alors que bon, s'il avait eu un peu plus de tact, ils seraient peut-être encore là.

Accuser les autres est bien plus facile qu'accepter que l'on ait merdé, Jungkook.

Très bien. Yoongi. Dit-il en s'adressant directement au concerné. On va aller voir vers la rivière Han, ils aiment bien se promener là-bas.

    Il passe vite fait son coup de fil à Su' tandis que je m'empresse de mettre mes baskets, on a déjà perdu bien assez de temps. Hoseok en fait de même puis nous prenons ma voiture pour aller à leur coloc'.

    Quand on arrive à l'appartement, la porte est entrouverte et des cadavres de bouteilles d'alcool jonchent sur le sol. Il suffit de suivre le chemin de débris que l'on ramasse au fur et à mesure de notre avancée pour savoir où se trouve l'auteur de ce bordel.

     C'est Kim Taehyung que l'on retrouve, recroquevillé dans un coin de la chambre de Jimin, une bouteille de soju coincée entre ses cuisses. Seule la lumière de la lune qui émane de la fenêtre permet de voir les grosses larmes qui souillent son doux visage. Mon coeur se tort en le voyant aussi mal en point, si bien que je m'assois à ses côtés, presque peau contre peau.

Je ne suis pas méchant, je ne suis pas méchant. Ne cesse-t-il de répéter, son corps bougeant d'avant en arrière.

    Je ne peux m'empêcher de passer mon bras autour de ses épaules pour l'attirer à moi et l'enlacer le plus fort que j'en suis capable. Il ressemble tellement à un enfant à cet instant, je n'arrive pas à croire qu'hier encore, il souriait à s'en décrocher la mâchoire.

    J'étais persuadée qu'ils allaient se remettre de la vérité mais...et si ce n'était pas le cas ?

Viens là, lui dis-je en lui caressant les cheveux doucement.

    Il se blottit dans mes bras en pleurant de plus belle. Ses phalanges agrippent avec tant de force le tissu dans mon dos qu'elles blanchissent à vue d'oeil.

Le passé est ce que nous étions, ça ne fait pas de nous ce que nous sommes maintenant. Le consolé-je. Tu n'as pas culpabiliser pour des choses qui ont été faites auparavant.

𝕀𝕝 𝕖́𝕥𝕒𝕚𝕥 𝕞𝕒 𝕝𝕖́𝕘𝕖𝕟𝕕𝕖 ☀ ᴶᴵᴷᴼᴼᴷOù les histoires vivent. Découvrez maintenant