Chapitre 8

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Coucou toi ! Avant de commencer ce chapitre, je t'invite à aller jeter un coup d'œil à mon nouveau roman : Aveuglément. Mafia, amour, handicap, suspens, guerre seront au rendez-vous !

Je ne t'embête pas plus, bonne lecture ! ;)

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Après le samedi, mon dimanche durant lequel j’ai passé une bonne partie de mon temps à dormir comme une marmotte et regarder la télé a filé à la vitesse de la lumière. Autant dire qu’avec la semaine harassante que j’ai eue et les innombrables bleus qui me parcouraient le corps, ma seule envie se résumait au repos. Maintenant, le lundi se présente, plein de vigueur et… Des cris gutturaux des garçons. En cours entraînement, le coach leur hurle des instructions et les booste.

— Allez, les gars ! Vous pouvez mieux faire, je vous connais ! Vous êtes lent à la détente ce matin ! Je vois d’ici ceux qui sont allés boire ce week-end et je ne vous en félicite pas messieurs !

Certains ont en effet l’air patraque, la mine blafarde… L’alcool et le sport ne font effectivement pas bon ménage. Dès que l’un d’entre eux s’arrête, le coach leur rajoute des exercices. Une pratique très militaire qui en fait grogner certains. Épuisés, ils ne lâchent rien. Andrew se montre bien rude avec eux ce matin. Il est visiblement contrarié de voir la mine bourrée de quelques joueurs alors que la période éliminatoire s’apprête à débuter. Ce n’est effectivement pas très sérieux.

— Messieurs, repos !

Sans attendre, les Tigers obéissent et se placent en ligne au milieu de la piste.

— Dois-je vous rappeler que nous affrontons les Hurricanes samedi ? Ceux qui vous ont mis hors course l’an passé alors que vous n’étiez qu’à un match de la coupe Stanley ? Vous êtes jeune, vous voulez en profiter ? Fort bien, malheureusement quand vous vous enfilez un litre de vodka avant un moment si décisif, ce n’est pas seulement vous que vous tirez vers le bas, mais aussi vos coéquipiers ! Vous êtes un groupe. Que les irresponsables se ressaisissent, sinon il ne faudra pas s’étonner d’une défaite !

Le coach se tait un instant. Laissant à ses paroles le temps nécessaire pour qu’elles aient un impact sur les joueurs. Je ne l’ai jamais vu si remonté.

— Partez à présent, c’est l’heure de la pause, j’espère vous avoir en meilleure forme cet après-midi. C’est compris ?

Un « oui, coach », salutaire, profond et puissant, se réverbère par échos dans la patinoire. Après quoi, les Tigers s’en vont. Un à un.

— Miss Mickaelson, allez voir près des portes d’entrée, la livraison ne devrait plus tarder à arriver.

Sans attendre mon reste, j’obéis. Il est très tendu. Peu de temps après le livreur me fournit les plats que j’ai du mal à transporter. C’est fou ce que ça consomme les sportifs ! Craignant de me prendre un quelconque mur, je ne suis pas ce qu’il y a de plus rapide. Je m’inspire plutôt de l’adage : doucement, mais sûrement. Mon soulagement devient grand lorsque j’atteins enfin la salle de pause. Celle-ci est encore vide, les garçons n’ont pas fini de se laver.

Distraitement, je dispose les plats comme j’ai l’habitude de le faire depuis une semaine, avant de gagner ce petit coin où j’ai établi domicile lors des midis. Je suis souvent rejointe par les amis d’Archibald qui s’avèrent sympathiques, cependant je mets un point d’honneur à éviter le capitaine. Encore une fois, j’entame mon repas et me retrouve bientôt en compagnie de Percy, Jackson, César et Anthony…

King of IceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant