Chapitre 16

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Coucou toi ! Avant de commencer ce chapitre, je t'invite à aller jeter un coup d'œil à mon nouveau roman : Aveuglément. Mafia, amour, handicap, suspens, guerre seront au rendez-vous !

Je ne t'embête pas plus, bonne lecture ! ;)

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Perdus dans la profondeur de ses yeux, mes sens me sortent de cette torpeur. Comme brûlée par un feu intangible ; ma main se retire vivement de son poitrail. J'ai constaté les battements de son cœur, aussi rapides que le mien... Troublée, me voilà à présent confrontée à la redescente. Le jeu m'a si bien occupé, que je n'ai pas eu le loisir de ressentir les effets de l'alcool. Maintenant que d'autres participants ont pris notre place, je me sens fébrile. 10 verres, c'est largement au-dessus de ma limite... Je suis impardonnable ; je le savais. Au contraire, comme si la bière ne lui avait rien fait, Archibald se tient bien droit et surplombe presque l'ensemble de ses invités par sa carrure. En toute circonstance, il conserve cette prestance irrésistible.


— On va se poser au bord de la piscine ? Je crève de chaud, se plaint Anthony.

Tous semblent d'accord, moi y compris. L'alcool, mon agitation et la haute température produite la foule dansante m'étouffent. Suivi de près par le colosse, il ne me lâche pas d'une semelle. Devine-t-il ma détresse ? S'inquiète-t-il ? Ça en a tout l'air au vu de son expression soucieuse... Dans ma contemplation, je manque de trébucher sur un fauteuil. Un constat qui se teinte d'une impression fort agréable. Prompt, son bras puissant vient s'enrouler autour de ma taille, m'évitant de me blesser. Son souffle dans mon oreille, sa chaleur contre mon corps dont la robe m'offre une partielle séparation de tissu et son parfum... mon Dieu qu'il est enivrant ! Cette péripétie fait émerger des bribes de souvenirs des méandres de ma mémoire : des images torrides en rapport avec la glace. Bordel, je me sens mal. J'ai terriblement chaud, trop chaud, et mon cœur bat si vite que j'ai l'impression de faire un arrêt cardiaque. Il me faut de l'air et de l'eau ! Ou peut-être une douche ?

— Tu vas bien ?

Mon épiderme se recouvre de petits picots nullement liés à une froideur subite. Ceux-ci sont d'une autre nature. Le désir... Un sentiment qui me taraude sans relâche en la présence du bellâtre de hockeyeur. Mon corps est tourmenté comme jamais, nuit et jour, sans répit. Lorsqu'il s'éloigne, j'éprouve un... manque ? Nul besoin de morale : c'est interdit. Néanmoins, l'alcool me rend d'humeur à transgresser les règles. Seule sa main maintient fermement mon bras. Il donne l'impression de craindre que je ne perde l'équilibre.

— Pas trop...

Il soupire, et ça m'agace. Je ne suis pas fière de mon état, encore moins devant lui. Va savoir pourquoi...

— Ne souffle pas, King. Je n'ai pas besoin de ton aide ou de ton mépris. Je peux me débrouiller seule.

Il m'attire à lui et enveloppe ma taille de son bras, comme une ceinture de sécurité. Ma respiration se bloque.

— Cesse d'être tout le temps sur la défensive, chérie. Je soupire parce que tu es si peu raisonnable et si têtue... Bilan tu te mets en mauvais état, je savais que ça allait finir ainsi.

Comment rester dure face à lui alors qu'il se montre si doux ? Lara qui s'est rendu compte que je ne suivais plus les autres est revenue sur ses pas, la mine inquiète en voyant Archibald me soutenir.

King of IceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant