the seven devils [tom riddle]

prologue

Des chaussures noires polies résonnèrent contre le sol en gravier, leurs échos rebondissant contre les murs blanchis de Scholomance Académie des Forces du Mal. Pendant que Varya Petrov passait les couloirs du château rudement illuminés, son ombre suivait de près derrière, se faufilant progressivement aux bords de sa vision. Les armures tournèrent leurs têtes quand elle passa devant elles, se questionnant sur ce que faisait une élève ici après le couvre-feu.

Ses cheveux noir corbeau cascadaient sur son dos, attirant les vagues de lumière de la lune qui glissaient à travers les rideaux. Elle gardait son regard fixé droit devant, sachant qu'il faut éviter d'intercepter les regards des créatures qui observaient à travers les ouvertures. Varya l'avait appris lors de sa première année d'école, quand un des dix apprentis de son âge qui avait filé vers l'entrée, a été retrouvé décapité et empalé sur une des croix de l'école. Même si à Scholomance, tu ne regardes pas à travers les fenêtres au crépuscule, les kulmkings errent dans la forêt cherchant le prochain enfant auquel ils vont griffer les yeux.

« Tant que vous êtes entre ces murs, vous êtes en sécurité » le sombre prêtre a dit quand tout le monde s'est rassemblé autour du corps au matin. « Mais je ne peux pas parler de ce qui pourraient essayer de vous attaquer dehors. »

Scholomance était tout sauf un endroit où ils étaient en sécurité, les élèves allaient bientôt s'en rendre compte. Même si seulement dix apprentis étaient choisis chaque année, les forces du mal qui étaient pratiqué dans l'enceinte de ces murs était suffisantes pour attirer la plus dangereuse des créatures. Elles déambulaient aux bords de l'école, à la recherche d'une âme errante à piéger.

Varya s'arrêta devant l'entrée de la sombre église, regardant l'énorme croix qui pendait à l'envers sur l'une des portes. Elle s'était déjà demandé si le diable avait vraiment maudit cette école de son savoir, si toutes les familles de sorciers étaient ses descendants comme les villageois le disaient. Pourquoi leurs pratiques étaient si différentes de celles des autres écoles ? Varya ne savait pas grand-chose sur la magie à l'extérieure de la Transylvanie et du territoire de Valachie, mais ses livres décrivaient avec dégoût la société de l'ouest, qui a été noyé par rien de plus que des tours et des projets. Ils n'utilisent plus de talismans, de sacrifices ou apprennent le langage des créatures, ils étaient enchaînés par leurs délicates baguettes et balais.

Sa petite main toqua à la porte, annonçant sa présence. Elle l'ouvra doucement, puis entra, en faisant bien attention à fermer la porte derrière elle. Il est préférable de ne pas laisser une porte ouverte aux strigois qui se promenaient la nuit. La sombre église était derrière elle, toujours aussi intimidante qu'elle a été pendant son premier jour dans cette école.

La pièce était seulement éclairée par quelques chandeliers qui pendaient du haut plafond, donnant à son environnement une atmosphère à faire frémir. Les rangées de tables se tenaient devant elle, faites de bois foncés et polis. Cette église a autrefois été une église digne de ce nom avant que le sombre prêtre ait pris possession du château, chassant tous les esprits saints qui continuaient à résider dans les ruines. La seule réminiscence de jours meilleurs étaient les portraits accrochés aux murs fissurés, les visages des membres de l'Ordre du Dragon regardant les élèves avec une agonie incontestable.

Varya avança entre les tables vers l'autel principal, où deux hommes se tenaient, se faisant face. Un d'eux était inconnu, mais elle réalisa qu'il se tenait avec l'arrogance d'un occidental. Sa tenue était composée d'un pantalon noir cousue avec soin, une chemise blanche, le blanc le plus pur que Varya n'avait jamais vu, et une veste marron. Elle avait remarqué sa robe et, dans une des poches, une baguette travaillée avec attention.

« Et pourquoi je devrais l'envoyer dans votre maudite école ? » gronda le sombre prêtre, sa voix grave faisant tressaillir Varya. « Ne nous n'avez vous pas déjà pris assez ? n'avez pas honte de corrompre le pouvoir de notre Seigneur ? »