Chapitre 2: Les injures et sacrifices d'une mère.

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   La mère reste l'être par excellent de la joie , celle-là pour qui la souffrance n'a pas de prix. Surtout lorsqu'il s'agit de protéger son enfant.

Honoré dans son retour de parcourir un village , n'ont loin de la métropole de Yaoundé vu une scène qui le tourmanta. Furieux, il n'eu aucune retenue d'interroger sa mère à cette question  :
-mère, être mère est-il une souffrance ou une joie  ?

Manan Kiwis: Mon fils, être mère est d'abord une grâce divine. De nombreuses femmes envisagent ce processus, d'avoir aussi un enfant qui a été formé par son propre gamète femmel, malheureusement la chance ne leur est pas soumise .

La mère se dépêcha d'ajouter :

- Être mère c'est avoir un être cher qui pourra être notre fierté d'aujourd'hui, beaucoup plus de demain. Être mère c'est savoir prendre soin d'un individu comme moi.

De là donc, la mère l'interrogea sur la cause de cette interprétation du sens de mère.

Honoré : Mère, en faîte je suis aller faire un tour à la montagne des siècles, j'ai vu une femme hurler de pleur, la tristesse se dégageait de son visage, la tonalité qui revenait de ses lèvres était totalement satirique.Sans toutefois supporter son comportement affligé , je me suis précipité de connaître ce qui n'allait pas. La jeune femme ma répondu :
-Jeune fille : Petit frère, j'ai subit un viol que je n'ai pas eu le courage de dénoncer .Même pas à mes propres parents.  car le car le car le....

 -  Le quoi?

Demanda Honoré

- La jeune fille : l'auteur de cet acte ignoble a été commis par le meilleur chasseur du village, un ami à mon père. Il m'a trouvé à la rivière d'Afamba, personne n'y était il a abusé de moi. Je n'avais aucun courage de dire à mon père que j'avais perdu ma virginité. Le chasseur me menaça de dire ; qu'il m'avait trouvé avec un commerçant de la ville qui était venu faire une livraison. J'ai eu peur lorsqu'il me l'a dit, surtout lorsque le chasseur a marqué un temps de renchérissement ; en disant que personne n'aura la chance d'interroger un commerçant qui n'a jamais existé, un commerçant qui m'a utilisé pour des moindres biens matériels et qui n'est jamais revenu.
J'ai eu mal et je me suis décidé de sacrifier ma vie sans rien dire.

Honoré : Mais fallait le signaler à la police. Au lieu de subir une peine qui n'est pas la vôtre.

La jeune fille : jamais! jamais! jamais ! Nous ne sommes pas en ville ! Ici, dans ce village, le chasseur est apprécié de tous. Et la femme n'a pas le droit d'indexer des grandes autorités.

Honoré : Chasseur ? Grande autorité!

La jeune fille : Mais oui. Et aussi le chef du village vu que nous n'avons pas de commissariat dans ce village. J'ai été répudié par mes parents et je viens auprès de cette montagne chaque jour casser des pierres pour pouvoir prendre soin de moi et de ce bébé qui va bientôt naître.

Choqué de cette douloureuse situation le petit Honoré se précipita de l'aider avant même de rentrer.

Honoré :Maman voilà la triste image de mon retour de ce village.

Mère : Honoré mon fils, comme tu l'as toi-même découvert de tes propres yeux, une mère c'est une femme de souffrance qui procure du bien aux autres. J'ai beaucoup souffert après avoir été abandonnée par ton père et mes parents. Je ne suis plus devenue la journaliste que je voulais être ; j'ai été contrainte de faire du commerce pour pouvoir prendre soin de la si belle créature que tu représentes pour moi.

Honoré : Merci maman pour tout ce que tu as eu à faire pour moi depuis ta grossesse.

Mère : Il n'y a pas de quoi mon fils. Tu fais ma fierté, tu es le reflet de mon intelligence. Et j'espère pouvoir lutter pour que tu puisses atteindre les objectifs que moi je n'ai pas pu m'octroyer.

Elle l'embrassa avec un immense sourire du bout de ses lèvres.

Amour maternelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant