Amour maternel

Chapitre 6: Séparation amicale

  Monsieur le sénateur, eu des soupçons sur les déplacements de monsieur Geremie qui auparavant donnait des informations sur ses différentes marches.
   Avant même la fin de l'année, comme ils étaient au mois d'août, période de naissance du petit tant recherché ,le nouveau Sénateur de la place se décida de savoir ce qui n'allait pas.
Monsieur Geremie rendait, des visites à la dame détériorée par la tristesse chaque soir. Lorsque son patron l'apprit, il le questionna sans toutefois attendre :

-Que fais-tu avec mon ex copine ? Que fais-tu avec mademoiselle Kiwis? Que cherche tu avec des personnes que tu ne connais pas ?
C'était un mandat de mort que son ami Geremie avait signé contre lui.

Monsieur Geremie : Cette femme, je l'ai vu pleurnicher en plein trottoir. Avec tout ce qu'elle a vécu, je me suis proposé en âme de bonne volonté.

Monsieur Oben : oh bonne Volonté ! Ah! ah! bonne volonté ! L'acte du bien débute par soi-même. Vous êtes pourtant sans ignorer que je réponds présent à tous mes détracteurs.

Monsieur Geremie : Je voulais juste l'aider monsieur.

Monsieur Oben: Desolé mais le mal et le bien ne sont pas assemblables, je t'ai donné toute ma confiance. Quelle relation entretiens-tu avec cette dame déboussolée.

Monsieur Geremie : mon très cher ami j'en ai marre. J'en ai râle bol. J'ai toujours agi comme ton esclave, au jour d'aujourd'hui laisse-moi te dire que je ne suis plus la marionnette que tu as connu il y a  10 ans ; j'ai déjà mes propres ailes pour pouvoir voler.

Monsieur Oben après un grand soupir lui demanda :

- Geremie depuis quand ? Depuis combien de temps ? Tu te permets de me parler de la sorte?

Monsieur Geremie : Oui, car vraiment j'en ai marre de ta manière de faire. La manière dont tu me traites.

Monsieur Oben : Geremie ! Moi qui t'ai ramassé dans la boue, aujourd'hui tu cherches à me rouler dans la poussière!!!

Monsieur Geremie : Oui d'ailleurs je m'en vais vous présenter ma lettre de démission.

Une lettre que Geremie avait promis à maman Kiwis de remettre au Sénateur Oben. Il ajouta :

- On remercie celui qui pratique le bien. Celui qui présente la morale comme centre d'intérêt. Vous, vous n'êtes qu'un monstre déguisé dans la tunique d'un ange.

Monsieur Oben : Je considère que tu me déclares la guerre de manière officielle. Rira bien qui rira le dernier. Lorsqu'une pluie s'abat même si elle est douce, elle ne finit jamais par passer inaperçue .

Monsieur Geremie : Beau proverbe de ta part . Je vais aussi te demander de retenir que : la même pluie ne pardonne pas toujours les branches de tous les grands arbres de la forêt.

Monsieur Oben : Dis-moi Geremie, est-ce parce que je t'ai parlé de la sorte, ou alors est-ce parce que cette femme fait la ruine de la bonne amitié qui existait entre nous ?

Monsieur Geremie : Je n'ai pas d'explications à vous donner. J'ai été victime d'un manque de respect que je vais faire réparer moi-même.

Avec un regard arrogant et un rire moqueur, monsieur Oben se dépêcha de lui dire :

Monsieur Oben : Tu ne pourras pas atteindre le bout du tunnel dans cette lancée.

Monsieur Geremie : Pas de soucis. Une guerre en déclaration est toujours préparée en avance. D'ailleurs pourquoi vais-je me laisser intimider par toi ? Un homme sans scrupule? Je fis et je suis toujours amoureux de madame Kiwis.

Monsieur le sénateur était scandalisé après l'avoir entendu.

Monsieur Oben : Je m'en doutais bien, une amitié qui se disloques par le biais du femme.

Monsieur Geremie : Une femme qui ne représente rien pour toi. Cependant, toi la source de ses problèmes. C'est terminé aujourd'hui, je n'aurais jamais détruit cette amitié si tu n'avais pas détruit la vie d'une innocente et d'un pauvre enfant . Si tu l'aimais j'allais être satisfait.

Monsieur Oben : Assez! De quel innocent parles-tu ?

Monsieur Geremie : Honoré Mbang !

Monsieur Oben : on n'a jamais entendu parler de lui. Sinon nous serons tous mis derrière les barrots.

Monsieur Geremie : la supprise vous est réservé.

Directement, Mariette , l'épouse interrompu la causerie très dense de colère et de vérités par un coup de fil.

Mariette : ta famille fera l'objet de moquerie du pays. Guillene seulement à 17 ans a été incapable de prêcher par le bon exemple.

Monsieur Oben : Parle je t'écoute, crache le morceau, ma reine.

Mariette : Ta fille fait partie d'une bande de consommateurs de drogue, et ce n'est pas tout. Elle accuse un retard de 3 semaines.

Comme monsieur Oben était un homme d'une ventardise démesurée , il avait mis du haut parleur pour impressionner son nouveau détracteur monsieur Geremie. Celui-ci lui dira d'une voix affaiblie :

- On se revera

Monsieur Geremie : Rappelle-toi de ce que je t'ai dit : la tornade finit toujours par couper les branches de certains grands arbres de la forêt. Allez-y chez-vous récolter le fruit de votre méchanceté.

Monsieur Oben : Cette guerre est loin d'être terminée.

C'est sur ce coup de fil que les deux intervenants se séparèrent. Le sénateur s'en alla donner réponse à ses problèmes de famille tandis que Geremie se depechait déjà de trouver un autre lieu de résidence plus sûr que le précédent. Il voulait simplement s'éloigner de tout danger à l'encontre de monsieur Oben.
  Deux semaines après , Kiwis décida de faire confiance à monsieur Geremie, qui l'amena loger chez lui. Tout semblait aller peu à peu. Elle retrouvait de la vigueur , du sourire. Même si , Geremie n'osait pas toujours lui présenter son fils.
De son côté, le ménage du Sénateur était en mode de désanchantement pour ne pas dire détruit . L'état de sa famille était de plus en plus grave, Guillene perdit son enfant sous l'effet de la drogue. On voyait pour la première fois un Oben déprimé , qui était toujours à la recherche de Geremie après la grande trahison. Il ne savait pas toujours que le petit Honoré était encore en vie. Mais présentait déjà des doutes lointains à cet effet.
La maman d'Honoré décidée, de voir son enfant insista finalement d'affronter son enemi juré : le sénateur Oben MBANG .Car elle pensait que le petit était sous son emprise, bien plus que son nouveau conquérant ne lui avait pas dit toute la vérité ( il fasait semblant d'ignorer où était le petit pour obtenir sa main. )