Tokyu tire sur ses chaînes en vain. Il se débat, il grogne, me lance des regards plein d'inquiétude. Moi, j'essaye de garder mon sang froid. Ces hommes ne sont pas si bêtes, ils ont fait exprès de nous mettre loin l'un de l'autre, quasiment à l'autre bout de la pièce, pour ne pas qu'on n'essaye pas d'élaborer un plan pour s'échapper. Je suis tout de même nerveux de ne pas voir l'autre idiote.
Tokyu: Où est Line ?! Qu'est-ce que vous lui avez fait ?! Qu'est-ce que vous nous voulez ?
Homme: Tu parles trop morveux, ferme la un peu.
Moi: Je t'avais dis que c'était une mauvaise idée...
Tokyu: Répondez moi ! Où est-ce qu'on est ?! Où est notre Line ?
Homme 2: Ne t'en fais pas pour elle, petit. Nos collègues vont la chouchouter, ensuite ils vont l'emmener faire un petit voyage où elle rencontrera sa nouvelle famille. Et tous ensemble ils seront heureux.
Tokyu: Sa nouvelle famille ?
Homme 3: Ceux qui l'auront achetée, enfin si elle se fait achetée.
Tokyu: Vous allez la vendre ?! Vous n'avez pas le droit !
Homme: Je t'ai dis de la fermer morveux !
Il donne un coup de pied au visage de Tokyu. Je serre les poings et les fusille du regard.
Homme: Quoi ? Pourquoi tu nous regarde comme ça gamin ?
Moi: Je ne vous ai pas regardé...
Homme: Prends moi pour un abruti.
Tokyu: Lui parler pas comme ça !
Homme 2: Allons, allons, calme toi. Tu sais très bien qu'il nous les faut en un seul morceau. Et sans une égratignure.
Homme:*soupir* Je sais, je sais... Prends exemple sur ton ami, il se la ferme lui au moins. Voilà pourquoi je hais les gosses.
Homme 2: Tu déteste tout et rien, Mickaël.
Mickaël: J'tai pas parlé, Luc.
Homme 3: C'est bon, la ferme vous deux ! Si j'entends pas le téléphone sonner ça sera votre faute ! Et je vous préviens les morveux: l'un de vous ouvre la bouche, l'autre meurt.
Ses collègues se taisent. Je vois Tokyu bouillir de rage. J'aimerais le rassurer mais si je parle, je suis certain que cet homme tiendra sa promesse. Je veux que Tokyu meurt, je tient trop à lui pour ça. Je ferme les yeux, priant pour que tout se passe bien et tentant de calmer les battements effréné de mon cœur. Soudainement un téléphone sonne, le troisième homme décroche. Il ne dit rien, écoutant la personne au bout du fils parler, puis raccroche.
Homme 3: Ok, c'est bon, j'ai eu le client.
Mickaël: Et ?
Homme 3:*montre Tokyu du menton* Tuez le.
Mon ami écarquille les yeux, moi aussi.
Mickaël: Avec plaisir.
Il ricane et s'approche de Tokyu. Ce dernier se toune vers moi, la panique se lisant sur son visage.
Moi: A-attendez ! Ne lui faites pas de mal, s'il vous plaît ! Tuez moi à sa place !
Luc: La ferme, gamin. C'est pas toi qui décide, c'est le client, et le client veut que ton ami disparaisse.
Tokyu recule jusqu'au mur. Je tente de me défaire de mes chaînes, je rassemble le peu de force que j'ai, mais j'échoue. Je tire encore et encore jusqu'à ce que j'entende deux coups de feu. Je me fige. Pitié, dites moi que ce n'est pas vrai. Doucement, je dirige mes yeux vers l'endroit où Tokyu est retenu prisonnier. Luc s'éloigne en ricanant, me laissant voir le corps sans vie de mon ami. J'ai l'impression que le sol s'ouvre sous mes pieds. Je n'arrive plus à bouger, je ne vois plus rien à part le cadavre de Tokyu. La voix des trois hommes me parvient faiblement à l'oreille. Avant que je ne puisse comprendre tout devient noir. Je n'entends plus rien.
VOUS LISEZ
Mes shugo chara et moi
FanficKiruna est élève a Seiyo elle n'apprécie pas les gardiens, elle connaît les plans de easter mais c'est promis de ne jamais y prendre part, un jour elle découvrit 4 oeufs sous son oreiller. Elle fit tout pour le cacher mais Kukai le découvrez et la s...