Chapitre 44

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Bonjour à tous !

J'espère que vous allez bien et je suis surprise de voir que je vous commencez à apprécier Emma Swan ! Bon je comprends que vous soyez toujours team Elsa hein, c'est un peu la trame de l'histoire, je sais que notre cher professeur vous fait fondre malgré son caractère de chien, mais je suis heureuse que vous laissiez une chance à Emma.

On part sur un nouveau chapitre aujourd'hui. Chapitre de transition, vous savez à quel point je déteste ça, alors j'espère qu'il vous plaira malgré tout.

Merci à tous, et à vendredi prochain.

Tendrement,

Lou De Peyrac.

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Mak sourit quand les doigts d'Emma effleurèrent ses hanches.

- Tu es belle, lui murmura celle-ci, allongée sur le côté, un bras replié sous sa tête alors que la fille aux cheveux bleus roulait des yeux en lui faisant face.

- Ne dis pas de bêtises, rétorqua Mak en rougissant malgré tout.

- Si c'était le cas, je serai forcée de me passer moi-même les menottes pour faux témoignage, taquina Emma et Mak ne put que capituler.

Dans le lit de la jeune fille, les deux femmes prenaient le temps d'être ensemble, sans penser ni au travail, ni aux tracas du quotidien. Simplement, comme toujours.

Le soleil était à présent haut et Lyon s'éveillait. Même à travers le double vitrage, on entendait les ronflements des moteurs de voiture, les klaxons des bus, les sonnettes des vélos. Vivre en centre-ville était loin d'être de tout repos, mais elles avaient depuis longtemps appris à s'y habituer.

- Je ne suis pas là ce weekend, déclara Mak en ramenant le drap contre sa poitrine.

- Où est-ce que tu vas ?

- A Arendelle, il faut que j'aille voir ma mère.

- Un problème ? Demanda la blonde en fronçant les sourcils.

Mak ne parlait que très peu de sa mère, presque jamais en réalité. Emma avait seulement surpris quelques conversations téléphoniques mais rien de plus.

- Non, mais ça fait un bail que je ne suis pas rentrée, mentit Mak, se retenant de lui dire qu'elle avait tellement besoin de sa mère pour mettre un semblant d'ordre dans ses pensées.

- Ok, tu seras prudente ?

- Toujours, sourit Mak. Je peux te laisser Colonel ?

- Il va encore te chercher dans tout l'appart, mais oui, pas de problème, soupira Emma.

- Ne le laisse pas seul toute la journée, d'accord ? Ou il va pleurer et la voisine va encore péter un câble.

- Je l'emmènerai au boulot avec moi, assura la blonde. Les collègues vont se foutre de ma gueule, devina-t-elle en haussant un sourcil.

- Tu ne peux t'en prendre qu'à toi, je te rappelle que c'est toi qui l'as ramené, rétorqua Mak en s'appuyant sur un coude.

- Je l'ai ramené, mais c'est toi qui as décidé de le garder, précisa Emma.

Mak haussa les épaules, sachant que sa coloc avait raison. Un silence apaisant passa dans la chambre. Un silence durant lequel Mak se laissa couler dans le lit, s'allongeant sur le ventre, définitivement épuisée. Emma, par habitude, caressa longtemps la peau de son dos, appréciant sa douceur, jusqu'à ce que son téléphone sonne. Elle grogna.

Ce bleu te va si bien.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant