Mon gamin [Taekook]

☁️Chapitre 13☁️

~Prémices~

Nous étions le 25 Novembre et deux semaines étaient passées depuis notre rendez vous.

A mon retour chez moi, j'étais sur un tel nuage que je souriais sans arrêt, gravant chaque instant de cette merveilleuse nuit dans ma mémoire.

Depuis cette soirée, j'étais différent. Les heures étaient plus légères, les souvenirs, de plus en plus beaux et j'étais heureux.

Bien évidemment, j'aurais du me douter que c'était trop beau pour être vrai.

Trop beau pour m'arriver.

-Monsieur Kim ?

Je relevais les yeux du vide.

-Mhh oui...?

-Est-ce que vous avez corrigé nos contrôles ?

-Non pas encore.

Je n'arrivais plus à me concentrer depuis ce fameux soir.

Mon esprit partait toujours ailleurs. J'étais confus, je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi depuis cette soirée...

Il ne m'a plus donné aucune nouvelle.

Et lorsque j'étais allé au travail lundi...

Lorsque j'avais si intensément pensé le revoir et que mon cœur avait battu si fort dans ma voiture que j'ai bien cru y faire un accident...

Il n'était pas venu. Il n'était pas venu en cours.

Et j'avais beau lui envoyer des messages plus pathétiques les uns que les autres...

Il ne répondait jamais.

Jamais.

La sonnerie de la pause déjeuné retentissait, vidant la pièce de tout ses occupants. Je restais assis à ma table sans bouger. Je ne voulais pas sortir. Je voulais rester là et m'endormir jusqu'au cours de 14h.

Je n'avais plus la force de rien.

Juste avant que je ne m'assoupisse, quelqu'un toqua et entra dans la salle.

-Taehyung !

Je jetais un œil à Namjoon avant de plonger ma tête dans mes bras. J'étais fatigué.

Fatigué et déçu.

-Qu'est-ce que t'as c'est quoi cette tête ?

-...

-Taehyung ?

Il s'installa en face de moi.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

Je restais silencieux. Qu'est-ce que ça changerait que je lui en parle ? Rien du tout.

-Rien c'est la fatigue.

-Je vais te proposer un truc.

Je relevais le visage, éreinté.

-Quoi ?

Il sourit une demie seconde.

-Tu vas me dire ce qui se passe. Tu me dis tout maintenant, et dès que tu auras tout lâché, je veux que tu n'y repenses plus jamais.

Mais bien sûr.

-Comme si c'était si simple.

-Alors t'as rien à perdre à essayer.

Je soufflais lourdement.

-Après tu me lâches ?

Il acquiesça.