Mon gamin [Taekook]

☁️Chapitre 8 ☁️

~Un Tupperware orange~

Je me réveillais le ventre serré des événements de la veille. Après l'avoir cajolé comme je l'ai pu, je suis rentré une fois certain qu'il était profondément endormi. Je l'avais couvert, j'avais calé sa tête contre un oreiller et j'étais parti sans même une note ou un message.

Sa fièvre était toujours à son apogée et comme il ne pouvait pas prendre de médicament, j'avais posé une serviette trempée d'eau fraîche sur son front avant de partir.

J'avais espéré que ça l'aide à se sentir mieux mais je suis encore terriblement inquiet.

Et si son état avait empiré ?

-Jungkook ! Viens manger c'est prêt !

Je sortais de mes pensées, toujours préoccupé, puis répondais à ma tante.

-J'arrive tata !

C'était chez elle que je vivais depuis toujours. Elle m'a recueilli, élevé, et je lui en serai toute ma vie reconnaissant. Une fois dans la cuisine, je la saluais.

-Bonjour.

-Bonjour mon lapin ! Je t'ai fais des crêpes !

-Merci t'es la meilleure.

Elle me sourit et j'allais l'embrasser sur la joue. On s'assit alors ensemble pour petit déjeuner.

-Alors raconte moi, ça fait trois semaines que tu as repris les cours ça se passe bien ?
Tu aimes ta classe ?

-Oui, ça va. Je me mélange pas trop comme tu sais je préfère rester dans mon coin.

Elle souriait. Je n'avais pas beaucoup d'amis c'est vrai.

En fait j'en avais qu'un, Amiel.

Nous nous sommes rencontré en sixième et nous avions passé toutes nos années de collège fourrés ensemble.

Ça s'était fait naturellement et on se comprenait.

Nous nous voyions moins depuis notre entrée au lycée vu qu'il avait choisi un cursus différent du mien mais nous étions restés très proches.

Je regardais mon assiette de crêpe et je ne pus empêcher mon esprit de repenser à lui.

A ses paroles et à sa voix tremblante qui me suppliait de rester.

A cette douleur qui avait agrippé ses yeux pour ne plus jamais les lâcher.

-Quelque chose te préoccupe mon lapin ?

Je relevais la tête trop tourmenté pour être surpris.

Oui, quelque chose me préoccupait.

-Il y a mon ami chez qui j'ai été hier qui est malade et je m'inquiète un peu...

-Tu as essayé de l'appeler ?

Je secouais la tête.

Je ne me sentais pas de l'appeler. Quelque chose me disait que c'était une mauvaise idée et puis je n'en avais pas le courage.

Malgré cela, je m'inquiétais profondément pour lui. Il était seul. Personne ne veillait sur lui et ça me rendait profondément triste.

-Va le voir alors. Quand un ami est malade il faut lui rendre visite.

-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée...

-Allons je ne t'ai pas élevé comme ça ! Et puis tu t'inquiètes non ? Alors vas-y.