Mon gamin [Taekook]

🌥️Chapitre 27🌥️

~Si seulement j'avais su...~

J'observais mon plafond, le sourire aux lèvres dans mon lit.

Je savourais la dopamine qui circulait dans mon corps suite aux multiples souvenirs que m'avait créés Jungkook.

Je n'arrivais pas à croire que je vivais tout ça, je n'arrivais pas à croire que ça m'arrivait à moi.

C'était trop beau pour être vrai trop beau pour faire parti de ma vie.

Je pensais à lui et je ne pouvais décidément pas m'arrêter de sourire.

Je l'avais même en fond d'écran c'est dire.

Ne vous en faites pas, je ne suis pas totalement inconscient, on ne le reconnait pas dessus.

La photo est cadrée de sa bouche à son cou.

Et même si on ne le voyais pas, moi je savais que c'était lui, je voyais que c'était lui et chaque coup d'œil vers mon téléphone me faisait frissonner.

Et contre toute attente, je ne culpabilisais plus depuis ma déclaration.

Je ne saurais sincèrement pas l'expliquer. Et je n'avais pas envie de chercher des explications. Je voulais juste profiter de mon bonheur tant qu'il m'accordait avec pitié sa présence.

Je portais à nouveau le collier qu'il m'avait offert à notre premier rendez-vous. Je ne m'en séparais plus.

Il était en cours aujourd'hui et je ne travaillais pas. Il me manquait, mais ce n'était pas le plus dur. Le plus dur, c'était de ne pas le fixer en cours. Le plus dur, c'était de me retenir de sourire à chaque fois que je croisais son regard. Le plus dur c'était de ne pas le prendre dans mes bras à chaque fois que je le voyais dans les couloirs, et enfin, de ne pas faire le chemin du retour avec lui quand il finissait avec moi.

Je me sentais bien quand il était dans mon lit, quand j'étais dans ses bras et qu'il était dans mes draps.

Bien que notre relation soit soft, je me sentais toujours comblé avec lui, par lui.

J'avais l'impression que j'avais tout, que rien ne me manquait et que tout les trous dans ma poitrine avaient été comblés.

Lors de notre dernière soirée, nous avions passé un cap.

Je n'arrivais toujours pas à savoir ou j'ai trouvé l'audace de lui demander ce que je lui ai demandé mais je n'en regrettais rien.

Ce baiser était, il était...

Waouh. Pour la première fois de ma vie,
je ne trouvais pas les mots.

Je ne regrettais pas. Je ne regrettais pas d'avoir attendu que ça soit lui.

Pour rien au monde je n'aurais voulu que ça se passe autrement.

A chaque fois que je le regardais je me perdais dans ses yeux.

Ils m'aspiraient et je n'arrivais plus à penser à rien.

Bien qu'il m'avait prouvé qu'il pouvait être un homme, je le voyais comme un être de cristal, précieux, sensible, fabuleux, et que la fragilité me poussait à protéger.

Bien qu'il ne se l'avouait pas, quand il était avec moi toute sa vulnérabilité m'apparaissait dans ses yeux.

Et comme je l'ai dit et répété...

Ca m'allait, car j'aimais les deux versions de lui.

Mon téléphone vibra et je souris en voyant son nom.