- Pourquoi vous êtes rouge ?
- C’est ce qui vous a effrayé tout à l’heure ?
- Dans la vrai vie les gens ne sont pas rouge, donc oui.
- Et comme ça ? Je vous fais toujours peur ?
- Comment vous avez fait ça ? Comment vous avez fait pour changer la couleur de votre peau ?
- Vous apprendrez à le faire vous aussi, je ne peux pas vous expliquer de suite, se serait inutile, les nouveaux ne sont pas capable de faire cela.
- Vraiment ?
- Vous avez l’air contrarié.
- Je n’aime que l’on doute de mes capacités.
- Je ne doute pas de vous, c’est juste le cas de tout le monde. Moi-même je n’ai pas été capable de changer ma couleur de peau tout de suite.
- Combien de temps ?
- Comment ça ?
- Combien de temps cela vous a-t-il prit avant de pouvoir le faire ?
- Une dizaine d’année.
- Aussi longtemps ?
- Vous verrez, cela n’est pas long quand on a l’éternité devant nous.
- Vous voulez bien m’expliquer quand même ?
- Vous semblez prendre les choses très à cœur.
- C’est ce que mes collègues disaient toujours, je pense sans vouloir me venter qu’il s’agit de ma plus grande qualité.
- Je ne vois pas cela comme une qualité, mais plus comme un défaut.
- Pourquoi ?
- Il arrivera un moment où cela vous jouera des tours, essayé de ne pas trop prendre les choses à cœur. La gentillesse, la bonté, voilà ce que sont des vraies qualités.
- Passons.
- Vous avez l’air en colère.
- Je n’aime pas que l’on me contredise.
- Il va falloir vous y habituer, je suis comme ça.
- Vous allez me coller pour l’éternité ?
- Très drôle, je vais vous aider à vous adapter à cet univers au début, puis si c’est ce que vous désirez, je disparaîtrais de votre vie.
- Mort.
- Je ne comprends pas.
- De ma mort, vous disparaitrez de ma mort.
- Ne jouez pas avec les mots Marie.
- Je ne joue pas avec les mots, c’est vous qui ne vous exprimez pas correctement. Je suis pointilleuse, il va falloir vous y faire.
- Je ne suis pas sûr d’y arriver.
- Il va bien falloir pourtant. Et arrêtez de changer de sujet.
- Je ne change pas de sujet !
- Si, bien sûr que si, ça fait dix minutes que vous me parler d’autre chose en espérant que j’oublierai ma requête, je suis peut être morte mais mes neurones sont toujours intactes.
- Vous êtes entêté en plus…
- Qualité ou défaut ?
- Cela dépend du contexte, en l’occurrence je pencherais plutôt pour un défaut.
- Tant pis, personne n’est parfait.
- C’est vrai.
- Quand allez-vous répondre à ma question ?
- Quand le moment sera venu.
- C’est-à-dire ?
- Quand je déciderai que vous êtes prête à le faire.
- Comment pouvez-vous décider cela ? Je suis sûre que je suis capable de le faire !
- Vous êtes trop jeune pour cela.
- J’ai 20 ans, comme vous à quelques chose près.
- Là n’est pas la question. Vous êtes trop fraichement morte pour le faire, vous êtes instable émotivement, vous êtes inapte pour le moment.
- On dirait un prof d’école.
- Et vous êtes mon élève.
- Je suis majeur et vacciné, je n’ai pas besoin de quelqu’un pour savoir ce que je dois faire.
- Qu’est-ce que vous savez de cet univers ?
- …
- Voilà la preuve que vous avez besoin de quelqu’un pour vous guider.
- Pourquoi vous ?
- Parce que j’étais là quand vous êtes morte.
- Vous m’espionniez ?
- Je me promenais et je suis tombé sur vous.
- Mais bien sûr, prenez-moi pour une imbécile.
- Vous n’êtes pas la seule à faire de l’humour.
- C’était de l’humour ça ?
- Oui.
- J’ai l’air d’avoir ri ?
- Non.
- Donc ce n’était pas de l’humour, sinon j’aurais ri.
- Vous n’avez pas compris ce n’est pas de ma faute.
- Vous insinuez que je suis idiote ?
- Jamais de la vie.
- Très drôle, vous faites tout le temps des jeux de mots comme celui-là ?
- Il va falloir que vous compreniez que bien que nous sommes tous mort dans ce monde, nous vivons, ce n’est donc pas un jeu de mot.
- C’est un point de vue intéressant.
- Mais vous ne le partagez pas ?
- Bien vu Sherlock.
- Vous êtes tout le temps comme ça ?
- Oui, va falloir vous y habituer.
- Super.
- Quelle ironie, vous pourriez paraitre au moins un tout petit peu heureux.
- Je n’ai pas pour principe de mentir.
- Super.
- Vous aussi vous aimez l’ironie à ce que je vois.
- Cela m’arrive d’y avoir recours. En attendant vous n’avez toujours pas répondu à ma question.
- Et si nous allions dans un endroit plus confortable ?
- Vous évitez ma question c’est cela ?
- Tout à fait.
- Très bien. Comment vous appelez vous ?
- Zayn. Zayn Malik.
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L'ange noir.
FanfictionCroyez-vous à la vie après la mort? Avez vous seulement déjà pensé a cette question? Marie, elle, savait qu'il n'y avait rien après. Mais la vérité allais éclater. Et il s'avère qu'elle était loin d'imaginer ce qui allait lui arriver.