Confrontation

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C'est la première fois que je vais partir en mission seul, sans Minato-sensei. Je n'ai pas peur, j'ai toujours rêvé de diriger une équipe, et de vivre enfin ce qu'un ninja vit tous les jours.

J'appréhende surtout d'être avec la personne qui fait battre mon cœur, celle qui ne me vois que comme un ami. Je t'aurais bien demandé conseil, mais c'est compliqué, j'imagine. J'espère que tout se passera pour le mieux, et que nous sauverons Rin, je sais à quel point elle compte pour lui, tout comme elle est pour moi comme une petite sœur.

Je l'aime tellement.

- CHAPITRE 02 -
"Confrontation"

Les deux coéquipiers sautaient d'arbres en arbres, à la recherche de quelconque indice qui pourrait les mener à leur objectif final. Voilà plus de six heures qu'ils étaient partis sous l'ordre de Minato-sensei. La forêt dans laquelle ils avaient atterri était connue pour ses arbres denses, et les nombreux ninjas qui, durant la journée, étaient perchés sur des arbres et guettaient les environs à la recherche de ninjas peu expérimentés afin de les prendre en sandwich pour soutirer des informations sur leur nation.

Nos deux héros ne comptaient que sur leur ouïe pour parcourir le dangereux environnement, et ils priaient de toute leur âme pour ne pas croiser l'une de ces terreurs. Même Kakashi le prodige.

« Je suis si épuisé..., s'essouffle Obito le visage couvert de sueur.

— Faisons une pause, la nuit va bientôt tomber. Nous serons plus efficaces demain matin ! déclara son ami qui lui aussi commençait à faiblir.

— Je suis déterminé à la sauver... je n'abandonnerai pas, n...non...

— Si tu continues comme ça, tu n'auras plus la force de la sauver, menaçait Kakashi, mais en vain.

— Je... suis... bien plus... fort que ce qu'il... n'y paraît...

— Avant toute chose, il faut que l'on trouve un endroit sécurisé dans lequel nous pourrons... »

De fatigue, Obito s'écroula et s'écrasa cinq mètres plus bas, sur le sol qui avait été souillé par la pluie qui avait eu lieu le jour dernier. À cette pensée, Kakashi avait failli vomir de dégoût : « Mais dans quel état il va être, encore. »

« Obito ! Quel têtu, il est irrattrapable. (C'est le cas de le dire !) »

Tout s'est passé si vite que le jeune prodige n'avait pas eu le temps de le rattraper dans sa chute. Kakashi descendait les arbres comme si sa vie en dépendait, jusqu'à se retrouver face au corps de son ami. Était-ce la fin pour notre héros ? non, il semble qu'il soit juste assommé. Kakashi avait bien cru sur le coup que l'idiotie de Noireau l'avait bel et bien perdu : "de toute façon, c'est comme ça qu'il finira, je le sais.".

Kakashi utilisa l'un de ses sorts provenant de Katon pour mettre le feu aux quelques brindilles qu'il avait ramassé, le tout dans l'objectif de réchauffer le pauvre Obito. La tension désormais apaisée, il remarqua que le gamin s'était assoupi en pleine inconscience. Sans se poser de questions, puisque de toute façon il n'en avait plus vraiment quand elles concernaient son cher ami, le jeune homme le contemplait. Il était magnifique... plus encore que lorsqu'il avait ri ce jour-là. Son visage était finement dessiné, et il regrettait que ses beaux yeux noirs et intenses n'étaient pas ouverts en ce moment même. Toutes ces couleurs chatoyantes lui manquaient, il était dans tous ses états. Il avait l'air si pur et si paisible dans son sommeil.
Le seul bruit que Kakashi pouvait entendre, c'était celui des craquements du feu. Une larme suivait la forme du visage de Kakashi sans qu'il ne s'en rende compte, pour venir se poser sur le visage de son bien-aimé.

« Et dire que je continue de l'aimer, alors que je sais qu'il ne me rendra jamais la pareille... l'amour est un sentiment que je ne comprendrais définitivement jamais. »

À ces mots, les paupières de celui-ci commençaient à peser un poids considérable, il s'endormit sur le coup. La nuit était tombée depuis longtemps sur le petit camp, et le froid commençait à se faire ressentir. Ils étaient chanceux, car la majorité des ninjas qui avaient le malheur de s'endormir ici ne se réveillaient pas.

Tout dans cette scène aurait donné des arguments à Kakashi pour dire que cette journée allait être magnifique : Le bruit des oiseaux, le dégradé orangé du lever de soleil, la température tout juste comme il faut... tout était parfait, jusqu'à ce qu'une voix horrible traverse les tympans de notre pauvre jeune homme :

« Kakashi Hatake, lève-toi de suite avant que je ne te fasse bouffer ton misérable masque par les fesses, en complément avec un morceau de ton cerveau vide !! criait le jeune garçon avec une expression faciale aussi vide que le dit "cerveau" de Kakashi, et une voix qui tentait de reproduire celle d'une mère en colère après son fils qui avait eu une mauvaise note à un examen. »

À ces mots plutôt gores, Hatake se leva sans se plus se faire attendre. On entendait en fond les cris des animaux de la forêt, fuyant pour leur précieuse vie. Il regarda autour de lui, mais rien ne semblait plus normal que d'habitude... pourtant, il était couché sur quelque chose d'assez mou et très chaud. Il baissa la tête de haut en bas, puis s'aperçut que la nuit dernière, il s'était endormi sur le torse de son ami. Ses deux bras étaient enroulés contre les hanches d'Obito, et sa tête embrassait la poitrine de ce dernier. La première chose qu'il pense fut "je ne savais pas qu'il était aussi gras !" mais il oublia très vite cette pensée lorsqu'il vit le garçon se lever. Obito était furieux, si bien qu'il lui mit un coup dans son membre juste avec un lever de jambe, ce qui avait eu pour effet de très vite ramollir le pinceau, dans tous les sens du terme. Comprendra qui pourra.

« Je crois que tu m'as rendu stérile..., dit Kakashi avec un semblant de comédie.

— Maintenant, nous avons tous les deux eu nos comptes..., répondait Obito à cette boutade, non sans être fier de ce qu'il venait de faire.

— Je ne veux rien savoir, tu es malade de la tête, mon pauvre !

Derrière eux, un bruit se fit entendre.

— Obito, chut... j'ai entendu un bruit. »

Il posa son doigt sur la bouche du concerné, puis il écouta attentivement le bruit du vent, avant de discerner des voix, qui semblaient se rapprocher de plus en plus.

« J'en suis sûr cette fois-ci... nous sommes encerclés. Ils ne sont pas deux, pas trois... non. Nous avons affaire ici à une trentaine de ninja de Kiri. Ils se dirigent vers nous, ils ont probablement été attirés par notre présence. Je dois avouer que nous ne sommes pas très discrets.

— Je te suis sur ce point-là, Kakashi.

— Fini les bêtises, nous devons absolument nous cacher avant qu'ils nous trouvent. C'est notre vie qui est en jeu. »

À ces mots, ils fuyaient rapidement derrière unbuisson pour préparer leur armement. Ils étaient certains que la confrontationallait à survenir à un moment, mais lequel ? Un grand combat se préparait,un combat qui allait remettre en question les sentiments de Kakashi.

Bien plus qu'un amiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant