DNA : Les Daunier en danger

9-Amoureux aux petits soins

Le lendemain lorsque Aurore ouvrit les yeux elle se sentie nettement moins fatiguée que la veille. Elle se retourna sur elle même et vit que William n'était plus là mais qu'il avait laissé un mot sur lequel était marqué "Service sur demande (clochette)". Clochette? Aurore leva les yeux et vit une clochette posée sur la table de nuit. Avec un petit rire elle tendit le bras et secoua la clochette.

- J'arrive! dit alors la voix de William en provenance de la cuisine. 

Quelques instants après William arriva dans la chambre avec un plateau sur lequel il avait préparé un petit déjeuné pour Aurore. Cette dernière rigola en le voyant arriver.

- T'es fou, dit-elle avec plein d'amour dans le regard.

- Ah bah moi on me dit de prendre soin de ma femme j'exécute, dit William en posant le plateau sur les genoux d'Aurore.

Il s'assis ensuite sur le lit et embrassa Aurore.

- Bonjour mon amour, dit-il avec un grand sourire, bien dormi?

- Oui super, et je te parle pas du réveil, dit-elle avec un petit rire.

- Eh bah tant mieux alors, bon appétit!

Aurore dégusta le petit déjeuner préparer par William puis celui-ci ramena le plateau dans la cuisine. Quand il revient dans la chambre Aurore s'apprêtait à se lever.

- Attend! Attend! fit-il précipitamment. J'ai l'ordre de t'ausculter avant que tu ne te lèves.

- Bien docteur, dit Aurore avant de se remettre ses jambes sur le lit.

William l'ausculta pendant quelques minutes et elle s'habilla ensuite avant de le rejoindre dans la cuisine. Elle arriva par derrière et passa ses main autour de sa taille.

- Ca va toi? Tu fais quoi?

- Une blanquette vu que je sais que toi et les filles vous adorez ça.

- A ce propos elles sont où?

- Sur la plage elles sont parties faire un tour.

- Tu es sûre que c'est prudent?

- Oui ne t'inquiète pas elles auront encore besoin d'une bonne nuit mais leur organisme à totalement récupéré.

- Ouais bah c'est pas le cas du mien...j'en ai trop marre d'être bonne à rien faire, dit Aurore en se dirigeant vers une chaise.

- Ne t'inquiète pas tu vas finir par te sentir mieux, ton organisme à presque récupéré et il faut encore que tu te reposes un ou deux jours et ce sera bon.

- Et toi comment tu te sens?

- Un peu fatigué encore mais Marianne a dit que mon organisme avait totalement récupéré hier.

Aurore ne répondit rien et William sentit qu'elle s'en voulait de ne pas avoir pu réagir autrement face à Marc Véry. Il n'eu pas le temps de lui dire quelque chose car à ce moment là les filles rentèrent de la plage. Dans l'après midi il passèrent du temps tous les quatre à faire des jeux de sociétés puis Aurore et William allèrent se reposer un peu pendant que les filles regardaient un film. Le soir William annonça à ses filles à leur grand déplaisir qu'elles allaient devoir retourner en cours dès lundi, il ne leur restaient alors que trois jours pour rattraper les cours.

Le soir William ausculta de nouveau Aurore. 

- Tout est parfait, lui dit-il quand il eut fini.

- Merci docteur, lui répondit Aurore avec un sourire.

William alla ranger ses affaires puis vient d'allonger sur le lit à coté d'elle et vit qu'elle le regardait.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien, j'aime bien quand tu t'occupes de moi.

- Ah oui? Mais c'est avec plaisir capitaine, dit-il avec un sourire.

Aurore s'approcha et posa ses lèvres sur les siennes, il lui rendit son baiser et passa sa main sous son chemisier. Après leur long baiser Aurore reposa sa tête sur l'oreiller et regarda William amoureusement. 

- Tu sais ce que Marianne m'a dit hier ?

- Euh...que j'étais hyper séduisant?

Aurore rigola puis fit non de la tête.

- Elle m'a dit d'éviter les exercices physiques, dit-elle avec un sourire.

- Attends tu crois qu'elle pensait à..., commença William.

- Ah oui, fit Aurore avec un grand sourire, c'est sûr. 

William rougit alors subitement et Aurore trouvant cela mignon lui passa la main sur la joue.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça? demanda alors William.

- Bah elle m'a dit que même si on était heureux de se retrouver il fallait pas fait d'effort physique trop intense...

- Ah d'accord, je vois, eh bah je pensais pas que Marianne pourrait dire ça...

- Moi non plus, je me suis sentie gênée...

- En même temps...

- Quoi? s'interrogea Aurore.

- Elle a du voir que j'étais fou amoureux de toi et elle a du vouloir te mettre en garde.

- Oui c'est sûrement ça, dit alors Aurore en rigolant avant de l'embrasser tendrement.