Chapitre XII - La gaffe de Hagrid

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Vers la fin du mois de janvier, les élèves de septième année commencèrent à étudier le Charme du Cridurut en cours de Sortilèges. C'était un enchantement permettant d'alerter ceux qui le lançaient si une personne entrait dans la zone protégée par le sort, ce qui était donc très utile pour sécuriser un lieu. Le mercredi, ils avaient deux heures de cours où ils passèrent leur temps à s'entraîner par petit groupe à ce sortilège. Comme d'habitude, les cinq amis travaillaient ensemble tout en discutant dans le coin de la salle qu'ils devaient protéger, lorsque quelqu'un toqua à la porte. Ils virent alors le professeur Andrews passer la tête par l'entrebâillement et faire signe à Flitwick. Le directeur des Serdaigle quitta le tabouret sur lequel il était monté pour illustrer le geste à un groupe d'élèves qui avaient des difficultés à lancer le sort.

— Excusez-moi, Filius, murmura le professeur d'étude des runes. Pourrais-je vous emprunter Potter, Weasley, McNilan et les Dragonneau un moment ?

— Cela ne peut pas attendre la fin du cours ? demanda le professeur Flitwick d'un ton hésitant.

— J'ai bien peur que non. La directrice attend aussi...

— Très bien, soupira-t-il avant de se tourner vers les cinq amis. Vous devez accompagner le professeur Andrews. N'oubliez pas de vous entraîner au Charme Cridurut pour la prochaine fois, il y aura sans doute un contrôle !

Lily échangea un regard étonné avec ses amis, se demandant pourquoi leur professeur d'Etude des Runes venaient les chercher au milieu d'un cours. Elle se sentit gagnée par une bouffée d'espoir : il avait probablement fini la traduction des runes avec Pélinor !

Après avoir rassemblé leurs affaires, les cinq amis sortirent de la salle et rejoignirent le professeur d'Etude des Runes dans le couloir.

— Suivez-moi, dit-il simplement avant de se diriger vers les escaliers pour descendre dans la Grande Salle.

Lily n'osa pas poser de questions, songeant que le professeur y répondrait sûrement bientôt. Elle bouillait pourtant d'impatience intérieurement, et ses amis semblaient être dans le même état qu'elle. Ils arrivèrent devant la Grande Salle, et le professeur leur fit signe de passer devant lui. Lorsqu'elle entra, Lily eut la surprise de découvrir Luna et Rolf Dragonneau, le professeur McGonagall, son père, Pélinor et Hagrid rassemblés dans la pièce, penchés sur des parchemins étalés sur la table des Poufsouffle. Le vampire était le seul à être assis, l'air un peu endormi comme ce n'était pas une heure où il était réveillé d'habitude.

— Papa, maman, qu'est-ce que vous faites là ? s'étonna Lysander en voyant ses parents.

— Bonjour les garçons, se contenta de dire sa mère avant de les serrer dans ses bras, Lorcan et lui. Ça fait si longtemps qu'on ne vous a plus vus !

— Qu'est-ce qui se passe ? demanda Hugo en regardant les parchemins sur la table. Pourquoi vous nous avez fait venir ?

— Ces petits sont beaucoup trop stressés, marmonna Hagrid. Ils ne peuvent pas apprécier le fait de revoir leurs parents sans imaginer que leur présence annonce le pire...

— Nous avons une bonne nouvelle, déclara le professeur Andrews avec un grand sourire. On a fini de traduire le passage qui explique comment fonctionne le dispositif de Ludwig !

— Génial ! s'exclama Lily, ravie. J'étais certaine que vous y arriverez !

— Vous savez comment fonctionne cette perche, alors ? demanda Lysander en jetant un regard au schéma qui la représentait.

— Oui, nous avons toutes les descriptions sur la façon dont elle est fabriquée, dit Pélinor en sirotant tranquillement ce qui semblait être du café (heureusement, ce n'était pas du sang). Cette perche est taillée dans du bois de frêne et l'une de ses extrémités doit toujours trempée dans une potion à base d'eau de mer...

T7 Lily Potter et Hugo Weasley - La Bataille FinaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant