T7 Lily Potter et Hugo Weasley - La Bataille Finale

Chapitre XXI - Au lever du jour

En allant rejoindre ses amis et les Aurors, Hugo était tombé sur Kathryx, à sa grande surprise, qui lui avait expliqué ce qui s'était passé avec Ludwig avant de lui demander de l'aide pour évacuer ceux qui avaient été touchés par le rayon. Bien qu'étant très inquiet pour Lily et Lorcan qui avaient disparu, Hugo avait conduit les Aurors en dehors du château avec la vampire, Cormac McLaggen et Amélia. Il était surpris et ravi de voir que Kathryx était finalement venue les aider, et il ne savait pas comment lui montrer sa reconnaissance pour avoir sauvé la vie de son père, son oncle et les autres Aurors.

Après les avoir confiés aux guérisseurs pour qu'ils tranplanent avec eux en lieu sûr, Hugo voulut retourner dans le château pour aider sa cousine et Lorcan, mais Kathryx l'arrêta :

— Ils ne devraient pas tarder à nous rejoindre, inutile que tu y ailles. On a besoin de ton aide ici, les vampires diurnes ont pris le dessus. En plus, Ludwig est sûrement encore dehors.

Hugo jeta un rapide coup d'œil au champ de bataille et s'aperçut qu'elle avait raison au sujet des vampires. Ils étaient du côté sud, et pourtant des gens qui étaient arrivés par le nord, l'est ou l'ouest étaient désormais ici, en train de se battre. Hugo aperçut Elizabeth et Rose qui affrontaient ensemble deux vampires diurnes. Sa mère se battait contre une Manticore à elle seule, Pélinor s'attaquait aux vampires diurnes sous sa forme de chauve-souris, Aloys fonçait sur son balai entre les vampires diurnes combattant au sol pour les déstabiliser et Luna était en train de rassembler les derniers hiboux qui se trouvaient près de la perche pour les emmener en lieu sûr.

— Ta cousine m'a dit qu'il fallait que vous installiez des explosifs autour du château, lui dit Kathryx. Je suppose que tu sais de quoi elle parle...

— Oui, confirma Hugo en hochant la tête. Je vais lancer le signal, comme ça on pourra lâcher Sammy dès qu'ils seront tous sortis du château.

Il n'était pas sûr que Kathryx comprenait de quoi il parlait, mais elle ne posa pas plus de questions. Hugo s'empressa d'écrire un message sur son bracelet protéiforme pour que tous ceux qui avaient pris des explosifs aillent les placer dans le sol au pied des murs du château. D'autres étaient censés aller mettre des gousses d'ail à côté pour que leur odeur de brûlé suite à l'explosion se diffuse sur le champ de bataille et affaiblisse encore plus les vampires diurnes.

— Je retourne me battre, dit Hugo en se tournant vers Cormac McLaggen et Amélia, qui semblaient encore sous le choc de la mort de Mr Coccada. Il vaut peut-être mieux que vous restiez ici, tous les deux... pour être prêts à accueillir les prisonniers quand ils arriveront ici.

C'était plutôt un prétexte pour les obliger à rester derrière, mais Hugo n'était vraiment pas rassuré à l'idée de les laisser aller se battre dans cet état. Ils acquiescèrent tous les deux, et Hugo repartit en commençant déjà à lancer des sorts aux vampires diurnes qui se trouvaient à proximité de lui. Il en pétrifia un qui allait attaquer Dominique par derrière, puis se dirigea vers Elizabeth et Rose. Les deux filles le regardèrent avec étonnement en le voyant arriver :

— Où sont les autres ? lui demanda Rose.

— Les Aurors ont été blessés par Ludwig, papa et Harry y compris, expliqua Hugo en repoussant un vampire diurne dont le visage lui rappelait quelque chose. On les a évacués du château. Lily est allée délivrer les prisonniers et Lorcan est parti chercher Lysander.

— Pourquoi, où est-il ? s'inquiéta Elizabeth.

— Je ne sais pas...

Hugo esquiva un sort lancé par le vampire et le reconnut enfin : c'était Nerill, l'ancien Auror qui avait travaillé avec son père et son oncle. Étant donné qu'il l'avait assommé avec une fiole de potion en cinquième année, Hugo se doutait qu'il avait gardé de la rancune envers lui... Il en eut rapidement la confirmation lorsque le vampire diurne lui lança le Sortilège Doloris et qu'il n'eut pas le temps de l'éviter. Il aurait très bien pu simplement lui jeter un Sortilège de Mort, mais non, il préférait le voir se tordre de douleur au sol avant. Quelle personne sympathique !