Mes jours préférés sont les jours de pluie.

Chapitre 7 : Mademoiselle Regina Mills.

Ruby n'étant rentrée que la veille très tard avait décidée de rester dormir chez Killian avec l'autorisation de Granny qui n'y voyait aucun problème, ses deux-là étaient amis depuis leur plus tendre enfance et la vieille dame était plus que ravie de les voir passer du temps ensemble, comme avant.

Emma se retrouva donc à faire le chemin jusqu'au lycée seule alors, elle décida de ne pas prendre le bus comme elle avait l'habitude de le faire. Elle prit de petite rue pour emprunter le chemin de la plage où elle put respirer à plein poumon l'air frais de la ville, après tous les efforts qu'elle avait fait, elle avait bien le droit de profiter quelques minutes avant retourner s'enfermer dans une pièce qui n'avait pas été aérée pendant deux longs mois. Elle arriva tout de même au lycée avec quelques minutes d'avance et elle envoya un message à son amie pour savoir à quel endroit elles devaient se rejoindre, elle se dirigea tranquillement vers la cour – où devait normalement se tenir le discours de début d'année – lorsqu'une tornade brune lui sauta dessus en criant.

« Ça faisait longtemps ! » S'exclama l'adolescente en la serrant de toutes ses forces dans ses bras.

« Vous avez bien bronzés. » Constata-t-elle en admirant le teint hâlé du jeune homme qui avait laissé sa chemise légèrement ouverte.

« On était souvent à la mer, tu aurais dû venir avec nous. » Répondit Killian avec un franc sourire.

« Et toi Emma ? Il était comment ton mois d'août ? » Questionna Ruby qui la laissa enfin respirer.

« J'ai travaillé sans arrêt. » Fit simplement la blonde en haussant des épaules.

« Sans arrêt ? Ta vie de lycéenne est bien triste. École, boulot, école, boulot. Une véritable femme à marier ! » Taquina le brun.

« N'oublie pas qu'elle sèche quand elle veut ! » Lança son amie pour la dédouaner de son comportement d'adulte.

« C'est vrai que tu manquais souvent les matins l'année dernière. » Se rappela-t-il.

« J'ai une maladie qui m'empêche de prendre le bus quand il pleut ! » Assura l'adolescente avec sérieux.

Ils se regardèrent dans le blanc des yeux et éclatèrent tous les trois de rire sous le regard surpris de leur camarade, ils n'avaient encore jamais vu Emma sympathiser et rigoler avec qui que ce soit d'autres que Ruby et même avec la brune, elle était toujours très sérieuse, très calme, très posée. Une fois que le fou rire passa, ils se dirigèrent tous les trois vers la cour où ils retrouvèrent tous les autres élèves agglutinés les uns sur les autres pour être au plus près de la petite estrade alors que le terrain était pourtant grand. Ils se mirent un peu à l'écart pour écouter le discours de leur proviseur qui souhaita la bienvenue aux nouveaux élèves mais qui leur souhaita surtout à tous beaucoup de courage pour cette nouvelle année scolaire.

Les surveillants les appelèrent alors un par un pour leur distribuer un nouvel uniforme si jamais l'ancien était abîmé mais surtout leur emploi du temps. Ruby et Killian sautèrent de joie en constatant qu'une fois de plus, ils allaient être dans la même classe mais leur joie fut décuplée en voyant que la blonde avait exactement le mêmes emploie du temps qu'eux, à quelques détails près à cause de leurs options qui elles, étaient différente.

Leur sourire se dissipa bien rapidement en voyant qu'ils n'avaient aucun créneaux de japonais ni même de littérature japonaise mais que, en plus, ces deux cours avaient été remplacée par de l'espagnol. Pensant qu'il s'agissait d'une erreur de système comme il y en avait chaque année, ils se dirigèrent vers les surveillants pour leur parler du soucis dans leur emploi du temps. Ils découvrirent alors en même temps que leurs camarades d'options qu'il n'y avait aucun cours de japonais de prévu ce trimestre pour la simple et bonne raison que l'établissement n'avait aucun professeur apte à assurer ce cours. Pour les réconforter, le directeur adjoint leur affirma qu'ils étaient actuellement en train de chercher un remplaçant et que, par conséquent, leurs emplois du temps pouvaient encore changer à tout moment.