DollHouse [Omegaverse KatsuDeku]

Chapitre 20 : Hasard ou Destin ?

Ce matin-là, en me réveillant, j'étais complètement apaisé. Aucun cauchemar n'avait secoué ma nuit et je n'avais aucun doute sur le fait que c'était grâce à la présence d'un certain blond à mes côtés durant les heures nocturnes.

J'ouvris les yeux papillonnant légèrement à cause de la lumière ambiante causée par de petit fragment lumineux traversant les volets. Je me retournai afin de vérifier la présence de mon effaceur de cauchemars personnalisé, mon sauveur, et mon Alpha désormais. Je me positionnai sur le côté en grimaçant, souvenir sous forme de courbature de nos cabrioles de la veille et constata avec soulagement qu'il était bien là. Positionné de la même manière que moi, il ne bougeait pas, les yeux grands ouverts et posés sur moi, un léger sourire aux lèvres.

          - Salut bel endormi. Lança-t-il.

En réponse, je souris comme un imbécile, surement de façon très niaise et mes joues s'échauffèrent légèrement. Sa voix me fit prendre une bouffée de chaleur incontrôlée. Je crois que je ne me ferais jamais à l'effet qu'il peut avoir sur moi.

         - Salut... Tu m'observes comme ça depuis longtemps ?

         - Je sais pas. Une minute. Dix minutes. Une heure peut-être, peu importe.

Je ne répondis rien et rougis doucement. Il me regarde dormir à en perdre la notion du temps. C'est fabuleusement niais, ou c'est juste moi qui ai regardé trop de comédie romantique ?

Doucement il sortit une main de sous la couverture pour venir caresser ma joue tendrement en souriant toujours. Il est heureux. Je le sais. Je le sens. Mais pas à son odeur. Je peux le sentir à l'intérieur de moi. Sentir, ou plutôt ressentir ce qu'il ressent au plus profond de lui. Alors c'est ça, le lien qui lie un Omega à son Alpha ? C'est étrange mais pas déplaisant, bien au contraire.

Ses doigts dévient petit à petit de leur zone de balade et descendent dans mon cou, caressant du bout des doigts la marque de ses dents dans le creux de mon cou. Sa marque. LA marque. Celle qui nous liera jusqu'à la mort, une promesse bien plus forte et plus importante que tous les mariages du monde, et peut-être même la dernière existante au monde étant moi-même surement le dernier Omega libre. 

          - Tu regrettes ? demandais-je, légèrement effrayé d'une réponse positive.

          - Jamais de la vie Izuku. Maintenant, ce sera ensemble pour toujours et à jamais. Peut-importe ce que les autres pourront en penser. Personne ne pourra nous séparer.

Je souris de nouveau, rassuré et me blotti contre lui. Quand tout à coup son téléphone sur la table de chevet se mit à vibrer. Mais il ne bougea pas pour autant, ce qui me fit tiquer.

          - Tu ne réponds pas ?

          - Nan. Ils rappelleront. J'suis occupé.

Son entêtement me fit rire doucement alors que je reposais ma tête contre son épaule. Les vibrations s'arrêtèrent une petite minute, puis reprirent de plus belle, faisant grogner mon blond. Je pus sentir, en moi, l'agacement du blond qui montait.

          - Tu devrais répondre. Lui conseillais-je.

          - Fais chier.

Il prit son téléphone en main et on vit tous les deux le nom du contact affiché en gros : « La vieille ». Le nom attribué à celle que je devinais être sa mère me fit hausser un sourcil. Sérieusement, il est pas possible... Jamais je n'aurai parlé à ma mère comme il le fait tous les jours...