DollHouse [Omegaverse KatsuDeku]

Chapitre 17 - Merci Eijiro

Cela fait plus ou moins une semaine que Kacchan et moi avons été kidnappés.

Suite à tout ça, nous avons passé plusieurs heures dans les locaux de la police afin d'être interrogé. Ils n'ont pas mis longtemps à comprendre que j'étais Oméga et cela a soulevé de nombreuses questions : pourquoi personne n'était au courant de mon existence ? Où j'étais toutes ces années ? Pourquoi nos agresseurs étaient tous couchés au sol à leur arrivé ? Qu'est-ce qu'ils allaient bien faire de moi maintenant puisque tout les Omega doivent être emmené par le gouvernement pour « leur sécurité » ?

Heureusement Masaru et Mistuki Bakugo sont arrivés en décrétant être mes avocats et se sont débrouillés pour parlementer avec le gouvernement pour qu'ils ne m'emmènent pas, argumentant sur le fait que j'ai déjà eut à me défendre par le passé et que je m'en suis sortis tout seul, sans l'aide de qui que ce soit, et encore moins du gouvernement. J'ignore complètement pourquoi ils ont fait une telle chose pour moi, alors que je ne les ai rencontrés qu'une fois pendant seulement quelque minutes...

Toujours est-il que le gouvernement à cédé, décidant que désormais ma sécurité reposait entre mes mains et que puisque nous avions refusé leur aide il ne se soucierai plus jamais de moi.

On a ensuite dû expliquer à la police que je logeais chez ma tante Misaki, gérante d'un bordel, et on n'a évidemment pas parlé du fait que j'y travailles aussi, sinon ils la jetteraient en prison et je n'aurai plus nulle part où aller. Je n'ai ni argent, ni boulot pour pouvoir me payer un appartement, je n'accepterai pas non plus que les Bakugo m'accueillent et je n'ai plus aucune nouvelle de Katsuki.

Cela fait une semaine que je loge de nouveau chez ma tante et il n'est pas venu me voir une seule fois. Je crois qu'il ne viendra plus. Après tout, c'est son droit... Je ne suis rien pour lui, et par ma faute il s'est fait tabasser et kidnappé... Il ne viendra plus et je dois me faire à l'idée.

Je sors de mon lit, et jette un coup d'œil au collier, cadeau de Katsuki, posé sur ma table de chevet. J'étais si heureux lorsqu'il me l'a offert... Je ne sais pas si j'aurai de nouveau le cran de le porter...

Aller Izuku ! Ça suffit ! Arrête de morfondre !

Je dois me bouger ou sinon je vais de nouveau me glisser au fond de ma couette et pleurer toute la journée. Et j'ai déjà assez pleurer comme ça. Je me lève et enfile un jogging et mon sweat gris.

Comme d'habitude je suis le premier debout. Je descends en cuisine et commence à préparer la pate pour des pancakes. Je sors le lait, le jus d'orange et fais chauffer la machine à café. Je pose le pain sur la table et prépare tout ce qu'il faut, chocolat, confiture, sucre etc...

Alors que je commence la cuisson des pancakes, je sens une présence amicale me rejoindre dans la cuisine.

          - Izu ? Qu'est-ce que tu fou en cuisine ? T'es en repos il me semble !

          - Je sais.. mais il faut que je m'occupe les mains sinon je vais... Je vais encore...

Je n'arrive pas à finir ma phrase, ma gorge se nouant, mes yeux s'emplissant de larmes. Ma poigne se resserre sur le manche de la poêle entre mes mains. Je tremble légèrement en pensant à tout ce qui s'est passé.